L'As de Pique
Arthur de la Gravière, roi de l'acrobatie aérienne et gentleman séducteur, se mêle de ce qui ne le regarde pas… Avec son ami valet-chauffeur-aide-de-camp, il se trouve confronté à différentes affaires...
1919 - 1929 : L'Après-Guerre et les Années Folles Corbeyran Encrages
Arthur de la Gravière, roi de l'acrobatie aérienne et gentleman séducteur, se mêle de ce qui ne le regarde pas… Avec son ami valet-chauffeur-aide-de-camp, il se trouve confronté à différentes affaires : Les démêlés de son oncle inventeur avec la mafia américaine, des apparitions spectrales dans la paisible ville de Royans, et l'énigme d'un tueur à Hollywood.
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Date de parution | Juin 1994 |
Statut histoire | Une histoire par tome 3 tomes parus |
Les avis
Cette série est en fait constituée de trois histoires différentes, chacune pouvant se lire indépendamment des autres. Même le dessin de Guerineau évolue, plutôt dans le bon sens, devenant plus précis et agréable au fil des tomes (je trouve la colorisation un peu trop criarde par endroits dans les deux derniers tomes par contre). Le héros est un riche monsieur, Arthur de La Gravière, riche propriétaire d’un beau domaine viticole, aviateur à ses heures (ce dernier aspect est totalement absent bizarrement dans le deuxième tome), qui se trouve embarqué dans diverses aventures, à la charnière des années 1920-1930. Beau gosse et sportif, il fait succomber à son charme une femme par album – celle-ci disparaissant d’un album à l’autre ! Les scénarios de Corbeyran ne sont pas désagréables, mais c’est un peu inégal, et ne sort pas trop des sentiers battus. Dans le premier tome, Arthur se trouve au centre d’un thriller mêlant services secrets, gangsters nord-américains, autour d’une invention d’un de ses oncles. Dans le tome suivant, il élucide une affaire de meurtre et disparition (ici le fantastique s’invite, sous forme de « fantômes », ce qui ne m’a pas convaincu, ceci étant mal compensé par quelques touches d’humour – le running gag du taxi par exemple). Dans le dernier album, notre héros se trouve à Hollywood, où Arthur, doublure de Clarke Gable est encore happé par l’aventure et le drame (comme pour le tome précédent il y a des longueurs, accentuées ici par des dialogues un peu trop denses parfois). Bref, une série qui reste basique, que l’on peut éventuellement emprunter (on peut aussi ne lire qu’un album, sans que cela ne soit gênant). Note réelle 2,5/5.
D'après la planche de galerie, cette Bd serait en noir et blanc ; de mon côté, je n'ai pu lire que les tomes 1 et 3 en couleurs, et c'est cent fois mieux. Cette série ne connut que 3 albums aux histoires indépendantes et s'arrêta faute de succès ; sincèrement je le regrette, car elle aurait peut-être pu devenir un petit classique pas plus mal que certaines autres bandes. Il y a du rythme, de l'action, de l'humour, des personnages plaisants, un dessin agréable... et c'est la première association importante de Guérineau et Corbeyran qui en tant que Girondin d'adoption, situe la propriété viticole de son héros dans le Saint-Emilionnais. J'aime bien la période choisie : 1929 et le début des années 30, c'est une époque riche en inventions et en découvertes. Le tome 1 est assez classique avec un scénario bien ficelé, mais j'ai préféré de loin le tome 3 situé dans un Hollywood effervescent des débuts du parlant, où Arthur le héros devient la doublure de Clark Gable. Les auteurs y multiplient les clins d'oeil avec plein de têtes d'acteurs au détour des pages, ou parfois des cameos dans des coins de cases, comme celle de Tintin au début de l'album ; le clin d'oeil le plus savoureux est la réplique "Mais qui a tué Harry?" prononcée par un technicien avec une tête à la Hitchcock... J'aime beaucoup le style semi-réaliste de Guérineau qui est particulièrement séduisant et soigné sur ce tome 3, annonçant sa maîtrise future sur les Stryges, bien qu'ici, son trait soit un peu différent. En résumé, cette série hélas interrompue n'a rien de révolutionnaire, mais elle reste très divertissante et très sympathique.
Le genre de série qui n'a rien de vraiment mémorable, mais qui a au moins le mérite de m'avoir diverti. Le héros est un peu trop chiant à mon goût et il y a des clichés, mais les histoires sont efficaces et comme c'est l'une des premières séries de Corbeyran, c'est intéressant de lire ce qu'il faisait à l'époque. D'ailleurs, je trouve qu'il s'améliorait sur cette série. Le premier tome est moyen alors que le troisième tome est un honnête divertissement. J'ai bien aimé le dessin qui est réaliste mais pas trop et qui possède aussi un style un peu humoristique. Cela se voit sur le visage des personnages : certains sont réalistes alors que d'autres sont un peu plus comiques et caricaturaux.
Même si elle est relativement sympa et qu’elle ne comporte pas de défaut majeur, cette BD ne marque pas l’esprit. En effet le scénario n’offre pas de rebondissements surprenants mais plutôt une suite de péripéties sans surprise. Je ne peux pas dire que je me suis ennuyé, mais je ne peux pas dire non plus que je me suis passionné pour le vol de l’invention de l’oncle Omer, ou le mystère de la fiancée du jeune anglais décédé depuis 10 ans. Arthur de la Gravière n’est pas franchement attachant, il est plutôt limite énervant, tout comme son ami Marcus qui dit amen à toutes les volontés de son maître. Le dessin est plutôt pas mal, même si depuis Guerineau s’est nettement amélioré. "L’as de pique" est une série qui se lit sans ennui, mais elle est à classer dans le club des vite lues, vite oubliées.
Une BD d’aventure sympathique, avec pas mal d’humour et un peu de mystère. Le tome un surtout m’a plu, et je pensais que la suite serait dans le même style, en mieux. Mais j’ai été pas mal déçue : d’abord le couple du premier n’apparaît plus, et si d’autre femmes rencontrent le héros, elles font plus figure de figurantes écervelées que la sympathique jeune « journaliste ». Et puis les problèmes que l’ancien pilote se pique de résoudre grâce à son intuition sont plutôt creux, et s’expliquent plus par une suite de coïncidences aux milieux desquelles Arthur se laisse faire que par des actions ou une enquête de ce dernier. Dommage donc, car les dessins sont agréables, la narration fluide, et les personnages principaux intéressants.
Je l'ai lu en intégrale noir et blanc, et je pense que ça n'enlève rien. Les aventures de ce noble français voltigeur et séducteur sont bien plaisantes et toniques. On ne s'ennuie pas, et bien que le scénario ne brille pas par sa complexité, il suffit largement à nous intéresser, et les personnages sont attachants. Une bonne bd cependant très classique.
Je n’ai pas trop accroché aux aventures de cet aviateur redresseur de tort. Cela fait partie des choses que je lis et que j’oublie aussi vite. Je ne vais pas dire que je me suis ennuyé, mais je n’ai pas été passionné. Tout cela est d’un académisme et d’un conventionnalisme un peu « navrant »… Je m’explique : chacune des trois intrigues me donne la sensation de déjà-vu. Chacune des situations dramatiques ressemble à un cliché. J’ai rien contre la bd d’aventure conventionnelle (même si c’est loin d’être ma tasse de thé) mais quand le scénariste semble à ce point s’être conformé au manuel du parfait petit scénariste, l’ennui n’est pas loin. Pour moi, même n’importe quel album de Blake et Mortimer contient plus d’originalité que l’ensemble de ces trois tomes. Ici, j’ai la sensation d’être d’emblée dans la redite, dans l’intrigue bien faite mais cousue de fil blanc du début à la fin. Et ce sentiment ne m’a pas lâché du premier ou troisième tome. Même si j’ai une nette préférence pour le deuxième, ces trois scénarios sont trop carrés, trop lisses à mon goût. Un peu comme si Corbeyran mettait en application un de ces manuels de scénario généralement américain vendus dans le commerce, le genre de bouquin rarement écrit par un scénariste professionnel (qui eux, vous diront qu’il n’existe aucune règle et que tous les trucs sont autant de pièges) et qui vous racontent qu’une scène de parlote doit toujours alterner avec une scène d’action (snif !) et que le climax doit se situer exactement au 4/5 du film… Si vous cherchez à respecter toutes ses règles qui sont autant de cages, de freins à l’originalité, vous obtenez un truc tout lisse, bien construit mais manquant d’âme… Heureusement, Corbeyran nous a montré depuis qu’il avait autre chose à dire… Le dessin ? Je n’ai pas grand-chose à en dire. Il est agréable, mais son classicisme ne fait que renforcer encore plus la sensation d’académisme que me procurait déjà le scénario…
« L’as de pique », édition intégrale dans la collection Encrages, c’est quoi ? C’est Corbeyran au scénario, et Guérineau au dessin, ça ne peut donc être que bien. C’est aussi trois histoires indépendantes mettant en scène le même personnage central : Arthur de la Gravière, heureux et riche possesseur d’un vignoble réputé, ancien pilote de l’armée de l’air, aviateur acrobate à ses heures, quelque peu détective non parce qu’il le recherche, mais parce qu’il est embarqué dans des histoires compliquées, et enfin bellâtre moustachu qui malgré son gros nez a quand même une magnifique gueule de héros. Ces trois histoires sont en fait autant de one shots, assez différents les uns des autres. Pour résumer, le premier traite des cauchemars de notre héros et des problèmes de son inventeur fou d’oncle ; le deuxième de fantômes liés à une sombre et tragique histoire ; et le troisième enfin relate une affaire de vengeance dans le milieu du cinéma hollywoodien. Le tout se déroule aux environs de 1930. Trois histoires, trois saveurs. La première m’a beaucoup plu. Le ton est légèrement humoristique, et vire parfois très soudainement au burlesque. Le contraste créé avec l’apparent sérieux du personnage est très intéressant et rafraîchissant. On remarquera que forcément s’il y a une jolie jeune femme dans l’histoire, elle va bien finir dans le lit d’Arthur : utilisation sympa et ironique d’un énorme cliché. La deuxième présente une forte saveur fantastique, puisqu’elle traite de fantômes. Elle joue sur un ton un peu plus sérieux, et le dévoilement de l’intrigue demandera de nombreuses explications de la part des protagonistes… C’est parfois un peu longuet. La troisième enfin est celle que j’aime le moins : Arthur se retrouve à Hollywood, il se rase la moustache (certes, ce détail est utilisé à bon escient), ce qui lui enlève une grande part de son charisme (comme quoi ça tient parfois à pas grand-chose…), et est confronté à de mystérieuses menaces à l’encontre d’un producteur. Le ton est encore plus sérieux que précédemment (le personnage de Stanley Burrough est sensé être amusant, je le trouve plutôt agaçant ; et les quelques dessins d’acteurs de l’époque n’apportent guère qu’une ombre de sourire), et surtout l’intrigue m’a vraiment lassé, d’autant plus que les dialogues m’ont paru très verbeux… Le dessin de Guérineau est assez excellent, et on ne pourra que remarquer son évolution au fil des histoires. L’ensemble est assez hétérogène mais très plaisant à lire (excepté le troisième tome que j’ai nettement moins apprécié), et le ton légèrement décalé et la difficulté de classifier ces aventures et le héros ajoutent encore à son charme.
On reconnaît les débuts des auteurs du chant des stryges... L'ambiance de ces aventures tient la route avec une bonne mise en scène... Les scénarios sont simples mais captivants... Le dessin est bon. Bref, une bonne BD qui présage déjà l'efficacité de ce duo... Cette BD n'est pas incontournable mais se laisse lire facilement...
Les premières armes de Corbeyran et Guérineau, avant le Chant des Stryges. Un parfum suranné qui sied bien aux années 20, cadre de l'intrigue, un humour omniprésent mais pas lourd. L'intérêt de prime abord n'est pas évident, mais on finit par se laisser porter par l'histoire. Un bon petit cadeau à offrir.
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