Les Sentinelles
Parce qu'il fallait dépasser les capacités humaines, la science les a fabriqués. Parce qu'ils étaient incontrôlables, l'armée les a rejetés. Parce qu'ils se battront de la Marne à Verdun, la France en fera ses plus grands héros.
1914 - 1918 : La Première Guerre Mondiale Auteurs argentins Dieselpunk Première Guerre mondiale Séries hélas abandonnées
En 1911, lors de l’intervention française au Maroc, une section secrète de l’armée, la division "Sentinelles", teste sa nouvelle arme : Taillefer, un soldat sur lequel ont été greffés des membres métalliques. Insensible aux balles, déchirant les barbelés comme du papier, le soldat d’acier semble indestructible… Jusqu’à ce qu’il s’arrête net au beau milieu du combat. Ses batteries sont à plat ! En 1914, inspiré par les travaux de Pierre et Marie Curie, Gabriel Feraud, jeune scientifique, conçoit la pile au radium. Le colonel Mirreau entrevoit alors les potentialités d’une telle énergie sur ses Taillefer… Mais Feraud, antimilitariste, refuse… La guerre est déclarée, Feraud mobilisé. Le 8 août 1914, il est fauché par un obus allemand et amputé de tous ses membres. Transporté à l’hôpital, Mirreau lui fait une proposition : donner la pile au radium au docteur Kropp, le "créateur" des Sentinelles, et devenir le nouveau Taillefer…
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Date de parution | 09 Janvier 2008 |
Statut histoire | Série abandonnée 4 tomes parus |
Les avis
Captain America... non, Captain Europa. Un dessin à la croisée des premiers Bilal et de La Ligue des Gentlemen Extraordinaires au service de la Nation et de la paix... ou parce que bizarrement le personnage principal farouchement antimilitariste tient finalement à rester au front et même aux fronts. Il y a de l'aventure, de la SF, de l'humour, des gueules (certaines cassées ou sur le point de l'être), c'est emporté. Mais parfois un peu longuet. Et le dernier tome est en retrait, dommage car le front turc est assez méconnu (par contre la couverture tue !). Dans tous les cas à lire car ce mélange de genres n'est pas courant actuellement de ce côté-ci de l'Atlantique.
Tout le monde a l'air de trouver cette série formidable, je vais donc jouer les trouble-fêtes... C'est une relecture de la Grande Guerre à la manière de Xavier Dorison qui réussit un background extrêmement documenté, à tel point qu'on pourrait croire que ce récit de super-héros guerriers des tranchées se base sur des faits réels. Il a en effet intégré cette unité de soldats de métal au sein d'événements réels (la Marne, Ypres, les Dardanelles etc...), et il y montre des personnages réels parmi lesquels toujours ces vieilles ganaches d'officiers détestables qui ne rêvent que de gloire en envoyant de pauvres gars à l'abattoir humain de Verdun. Au-dela de ces éléments intéressants, je n'ai quand même pas tellement accroché à ce mix improbable de récit de guerre historique, de mythe du surhomme et de science-fiction réaliste ; je trouve cette idée de super-héros très incongrue dans ce contexte de guerre de 14-18, il y a quelque chose qui ne colle pas là-dedans, cette sorte d'association de Robocop/Iron Man à la française et des poilus qui souffrent dans la boue et le sang me semble hors de propos et trop grosse à avaler, la façon surtout organique et technologique dont sont fabriqués ces hommes-machines me dérange un peu par son côté malsain. Peut-être est-ce parce que je ne suis guère habitué à voir du super-héros franco-belge, il est vrai que c'est un concept qui ne fait pas partie des gènes à l'Européenne, c'est possible, alors que le sujet est assez proche d' Arrowsmith, encore que dans ce comics, les auteurs avaient inventé un autre univers, c'était une vraie uchronie, donc je l'acceptais mieux. Je reconnais le travail de Dorison qui mélange habilement les codes de la BD et ceux du ciné d'action, ainsi que le dessin de Breccia, puissant, épais et magnifié par une mise en page très dynamique à grandes cases et pleine-pages. Certains dessins ont une sacrée gueule, même si en regardant de près certaines cases, on s'aperçoit d'un dessin par endroits assez grossier et pas toujours joli ; disons que c'est irrégulier avec une tendance qui penche pour le spectaculaire. Malgré ces qualités, je ne peux rentrer complètement dans ce récit, j'ai failli le lâcher et j'ai dû m'accrocher un peu avec les 2 premiers tomes où la narration était lente et tardait à décoller ; finalement, j'arrête après ces 4 albums.
Une série pas mal mettant en vedette un mélange de Robocop et de Captain America durant la Première Guerre mondiale. Il y a des bonnes idées quoique je n'aie jamais été capable de rentrer totalement dans le récit. Les personnages manquent un peu de charisme et le rythme est parfois un peu trop long mon gout, particulièrement dans le premier tome. Bref, le scénario est bon, mais il manque quelque chose pour que je sois totalement convaincu. Pour ce qui est du dessin, je le trouve bon et j'aime comment le dessinateur sait dessiner des gueules mémorables, mais je pense que j'aurais préféré un noir et blanc. Les couleurs sont parfois un peu laides.
C'est vraiment bien ! C'est frais, c'est dynamique, attachant ! Un hybride comic / bd française, avec les avantages des 2 mondes. L'histoire en elle même est un regroupement de super-soldats - chacun possède son pouvoir. Une mission par tome, et c'est parti, dans l'enfer de la guerre de 14-18. L'histoire s'attache pas mal aux protagonistes principaux, et la façon dont leur éducation et leurs opinions vont moduler leurs actions. Le bourrin, le dépité, le fier... Le graphisme est splendide, aussi tortueux que l'esprit des personnages. La colorisation est réussie, le 4eme album rend bien l'atmosphère chaude des journées turques... pendant la guerre. Bref, j'ai passé un excellent moment, vite, la suite :)
" Ce qui ne te tue pas te rend plus fort". Voilà ce qu'aurait pu dire en souriant le sieur Nietzsche s'il avait pu lire "Les Sentinelles" de Xavier Dorison et Enrique Breccia. Métissage saugrenu entre la bande dessinée franco-belge et le comic américain, cette série constitue un produit unique en son genre, fascinante synthèse entre deux traditions, deux visions différentes du "neuvième art". Ici nous voilà propulsés au début du XXème siècle, Dorison allant à contre-courant d'une certaine tradition des comics US privilégiant la seconde guerre mondiale et les temps suivants. Dans ce climat tendu d'avant-guerre qui électrifie l'Europe, l'armée française teste lors de son intervention coloniale au Maroc sa toute dernière innovation, révolutionnaire : une Sentinelle, un soldat estropié à qui l'on a greffé des prothèses robotiques qui lui confère des capacités hors-normes sur le champ de bataille. Hélas, cette invention en apparence géniale a un inconvénient de taille : au bout d'un moment les batteries d'alimentation tombent à plat et le super-soldat s'effondre immédiatement après, dans l'incapacité de se mouvoir. Cependant, en France un ingénieur nommé Gabriel Feraud a lui aussi mit au point une innovation majeure et révolutionnaire : une pile au radium, véritable aubaine pour l'armée qui y voit la possibilité pour ses sentinelles d'obtenir une autonomie de mouvement pour une très longue durée. Malheureusement le jeune scientifique refuse catégoriquement toute exploitation militaire de son invention, malgré les promesses de versement d'argent conséquent... En 1914, la première guerre mondiale éclate et Féraud, mobilisé, subit de graves blessures qui oblige une amputation. L'armée lui propose alors un pacte : leguer au commandement militaire la pile au radium et devenir une sentinelle. Se faisant passer pour mort auprès de sa femme et de son fils, Gabriel Feraud devient alors Taillefer, le surhomme, étendard du génie technologique français et héros national d'un genre nouveau. Sur quatre tomes, chacun intitulé d'après une période précise de la guerre, Taillefer va donc silloner les champs de bataille et accomplir diverses missions pour le compte du haut-commandement, souvent capitales pour le sort de l'armée et du pays. Il va vite être rejoint par deux autres sentinelles, Djibouti, et Pégase, à qui l'on a greffé une fusée dorsale sur le dos. Avec eux il va former un trio de fantassins ultra-modernes, qui devront cependant affronter des adversaires redoutables d'un même genre qu'eux, que ce soit l'"Ubermensch" allemand (tome 3) ou le "Cimeterre" ottoman (tome 4). Sortant des sentiers battus, Dorison propose là un concept intriguant, une espèce d'Histoire uchronique et revisitée, ou des super-héros à la française apparaîtraient durant la première guerre mondiale. Le dessin de Breccia est lui très plaisant, épuré et un peu "old school ", agrémenté de couleurs vives. Au final je trouve excellente cette idée de fusion de bd US/Franco-Belge, une approche qui a déjà été tentée par d'autres (La Brigade Chimérique, Metropolis, Masqué). Cela a donné des resultats interéssants mais aucun du niveau de réussite des Sentinelles à mon humble avis. D'ailleurs certains ne s'y sont pas trompé car la série va prochainement être adapté au cinéma par un jeune réalisateur français, qui a comme moi sans doute décelé tout le potentiel visuel qu'elle peut offrir. Je recommande vivement de la lire, ça vaut vraiment le détour.
Avant de m'attaquer à la lecture des quatre premiers tomes de cette série, j'avoue avoir eu un peu peur. Peur de me retrouver dans un truc genre Les Brigades Chimériques, qui par leur côté trop rétro et confus ne m'avaient que très moyennement convaincu. Ici je dit un grand bravo! Nous voilà dans une histoire qui prend pour cadre la première guerre mondiale, ses horreurs, l'absurdité de son commandement. Le contexte historique est fouillé, complet et bien documenté. C'est bien sûr une des forces de cette histoire. L'idée, excellente, est de faire intervenir un super héros, puis d'autres, dans le conflit de 14/18. Dans l'univers des comics américains le super héros n'a souvent pas choisi le sort qui est le sien et l'assume autant que faire se peut avec des hauts et des bas. Mais, là, mazette!, notre Gabriel Féraud c'est aux forceps, au bistouri qu'il renaît. Qui plus est il doit abandonner tout espoir de retrouver un jour les siens qui le croient mort. A l'inverse d'autres héros que je ne nommerai pas, ici nos héros font autre chose que d'écrabouiller des vilains en volant entre les buildings! Ils agissent dans un contexte que par la force des choses nous connaissons. Dernier point sur nos héros : j'aime bien l'idée qu'ils ne soient pas attifés de collants certes sexy qui mettent en valeur des abdominaux de fous, mais au contraire des uniformes mais qui sentent la crasse, la sueur, l'action. Le lieutenant Féraud, devenu Taillefer, à la tête d'une section de quidams ordinaires, hormis le fidèle Djibouti, nous entraîne sur les différents théâtres d'opérations de la grande guerre. L'occasion pour les auteurs de glisser ici ou là quelques piques sur l'ineptie des "chefs", des généraux qui depuis Paris "dirigent" la guerre. La quatrième tome qui vient de paraître a un aspect un peu différent, il se passe moins de chose, encore que cela soit relatif. Nos héros sont coincés par les Turcs sur une plage dans le détroit des Dardanelles. A ce titre ce tome nous éclaire sur un aspect assez méconnu de l'engagement de la France à cette période. Ici le côté psychologique prends le pas sur l'action pure, il y en a tout de même, ce qui permets aux auteurs d'aller plus loin pour creuser leurs personnages. Je n'ai rien à dire en ce qui concerne le dessin que je trouve très bien, il me semble même qu'il va en s'améliorant, son réalisme avec le petit côté rétro est bienvenu. Enfin les super héros ne prennent pas de poses et c'est très bien. Je recommande donc l'achat et la lecture et j'attends la suite.
Qu’est-ce que c’est bon de lire une série qui met un bon gros coup de pied au cul du gentil et mièvre Captain America et du lénifiant Robocop. Enfin, pour le coup de pied au derrière c’est selon la façon dont on l’interprète, parce qu’on pourrait tout aussi bien y voir une sorte d’hommage. En tout cas j’ai plutôt bien aimé cette uchronie teintée de science-fiction qui revisite la Grande Guerre. Une guerre vraiment moche, et c’est un peu sur cet aspect que la série se démarque des comics US qui prennent la guerre pour thème et que je trouve souvent trop niais et pas assez « rentre-dedans » (je pense encore à Captain America). Ici les combats sont violents, gores au corps-à-corps, le dessinateur nous montre les tripes qui sortent et se répandent par terre… la guerre dans toute son horreur en résumé. Le gros bémol pour moi concerne le dessin qui n’est pas déplaisant (il y a des planches sublimes dans le tome 2 sur une seule page), mais n’est pas forcément celui auquel j’adhère le plus. En cause, trop de gros plans surtout. Mais le plus difficile à supporter fût le coloriage, limite immonde. Dur de supporter ces tons pastel dans le tome 1, ce n’est pas très joli. Le tome 2 est le plus sympa avec enfin un vrai travail sur la colorisation en plus du fait que l’action démarre vraiment dans cette suite. En revanche avec le tome 3 on retombe dans les travers du premier sauf que la couleur est quasi inexistante. Manque de temps ? En tout cas le travail est bâclé selon moi. A la limite j’aimerais bien relire la série dans une version N&B pour voir ce que cela donne. Alors la série n’est pas terminée, je pourrai donc revoir mon jugement à la hausse, mais en l’état actuel des choses mon sentiment reste mitigé. J’ai trouvé cette série à la fois fun et intelligente dans son traitement mais en partie à cause du dessin de Breccia, je n’ai pas eu le petit coup de cœur qui fait la différence, et pourtant je suis un grand fan de Dorison. Je suivrai la suite mais sans passion. La série devait connaître une adaptation au cinéma avec Alexandre Aja (La Colline a des yeux) à la production, malheureusement nous sommes en France, pays de merde quand ces "zélites" intellectuelles prennent la SFFF de haut en la jugeant comme de la sous-culture et où, désolé ma bonne dame y a plus d'argent. Par contre de l'argent quand c'est pour soutenir des projets de nababs et leur énième comédie franchouillarde, drame social avec la rituelle scène de bouffe (j'ai jamais vu un film français sans une scène de bouffe), là y en a des subventions et des producteurs intéressés. Pendant ce temps-là, ricains et jap' défendent leur culture populaire...
Dorison recycle ici tout un tas d'influences, des créatures des romans noirs européens aux superhéros nord-américains, et replace le tout dans un contexte de carnage bien ancré dans l'histoire, et dans nos repères temporels: la Grande guerre. C'est bourré de références historiques, guerrières (et pas seulement sur la "der des der"), sans que cela fasse trop "appliqué". L'intrigue se lit bien et s'accomode de cette trame, qui est plus qu'un décor. Le dessin de Breccia est lui aussi plaisant. Je ne suis pas forcément fan de la guerre et/ou des superhéros, mais là c'est plutôt bien monté, comme scénario, et j'ai lu les trois tomes d'un trait. Dans la riche et inégale production de Dorison, c'est plutôt un bon millésime. Ni antimilitariste ni exaltation du patriotisme, cette série d'aventure est assez originale pour nous attirer dans les tranchées.
Mon avis va être court et je vous renvoie à celui de Jetjet juste en dessous car il a résumé admirablement cette série et je suis en parfait accord avec son avis. Sentinelles c'est avant tout un bon scénario. Un héros crédible, des second couteaux intéressants et, ce qui fait le plus de cette histoire, un contexte passionnant. Alors en plus on y ajoute un dessin superbe qui fait très début 20ème siècle et notamment les affiches de propagandes de l'époque et vous avez un quasi chef d'oeuvre. Pourquoi quasi ? Tout simplement parce que la série est en cours. A lire absolument.
Cocorico !!!! C’est rare et ce ne sont pas les exploits de nos joueurs de foot ou hommes politiques qui me font pousser ce cri héroïque mais bien l’essai réussi d’avoir créé une série de superhéros 100% de chez nous et également 100% crédible ce qui n’est pas une mince affaire. Bien sur on ne peut oublier la récentes publication des Brigades Chimériques mais en comparaison, cette série de Dorison peut se targuer d’être aussi accessible que divertissant tout en conservant un regard très noir et cru sur les aberrations de la guerre, ici la Grande Guerre comme nos aieux appelaient la 1ère guerre mondiale mais également toute guerre en général… Mais tout de suite un brin d’histoire. Dorison, scénariste du Troisième Testament auquel je n’ai jamais accroché mais également de Sanctuaire, toutes les deux des œuvres fort populaires, s’en va toquer chez les grosses pontes de Marvel en leur présentant un projet ambitieux mettant en scène un Iron Man rétro déambulant dans l’Europe du début de siècle. Ces messieurs ayant déjà leur Captain America en bon défenseur de l’occident n’ont pas jugé le projet assez commercial avec une guerre dont ils ne se souviennent pas et un continent qui n’aura eu d’intérêt que depuis qu’ils l’inondent de coca cola. Retour à la case départ donc avec la même idée sous le carton : décrire un être modifié et amélioré au service d’une section spéciale, les Sentinelles en plein cœur de la Grande Guerre un peu comme Robocop au service de l’OCP agissant dans une métropole gangrénée, Detroit… :) Et ? Ça marche du tonnerre tout simplement parce que ce style de récit est universel et on est vite pris dans une ligne narrative aussi simple que directe. Le récit est loin d’être manichéen ou patriotique nous rappelant au passage que la guerre est sale et n’épargne personne des deux cotés. Ce Taillefer, surhomme malgré lui est peut être amputé des 4 membres mais pas du cœur. L’équipe se dote au fur et à mesure de membres aussi différents que passionnants, d’un sergent Djibouti tête brulée dopée aux amphés et le merle, aristocrate prétentieux et volant ! L’ensemble s’insère dans de véritables batailles ou gaz moutarde et références historiques sont de la partie ce qui rajoute du charme à un tableau qui n’en manque pas. Malgré un second tome un peu moins soutenu et l’insert de photos d’époque pas toujours du meilleur apport, l’histoire progresse réellement et on s’éloigne de plus en plus du mythe de Frankenstein du début pour entrer de plein pied dans un récit de superhéros avec esprit d’équipe à la X-Men et Némesis surnaturel germanique ! Sans oublier que j’ai gardé le meilleur pour la fin : le dessin a un look mi-rétro mi-réaliste qui sert beaucoup l’image. Les couleurs ajoutent également beaucoup de charme à l’ensemble. Dommage que le découpage soit parfois fantaisiste mais rien de bien méchant, tout reste compréhensible…. Aussi merci à l’équipe de Stan Lee d’être passé à coté de ce petit chef d’œuvre purement européen qui mériterait une belle adaptation cinéma en me rappelant l’originalité des Brigades du Tigre sur mon petit écran et que Dorison a également adapté pour le 9ème art tiens, tiens ! :)
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