Borderline
Lorsqu'un écrivain retrouve soudainement l'inspiration...
Ecole Jean Trubert La BD au féminin Romanciers et Monde littéraire
Après une soirée arrosée, un écrivain en panne d’inspiration parvient à écrire son roman en trois nuits. Le lendemain, aucune idée d’où lui est venue l’inspiration… Mais une fois le livre sorti en librairie, quelqu’un lui attente un procès pour diffamation. Sans le savoir, il aurait donné à l’un de ses personnages, psychopathe et meurtrier, le nom de ce type. Comment le hasard a-t-il pu le conduire à donner le nom de cet homme à un personnage de fiction ? Et si son livre n’était pas un roman, s’il était en face d’un authentique meurtrier ?
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Date de parution | 05 Février 2008 |
Statut histoire | Une histoire par tome 4 tomes parus |
Les avis
Après la lecture du premier tome. Je n'ai rien contre Jean Réno mais je ne comprends pas pourquoi le personnage principal lui ressemble à ce point. C'est déroutant dans un premier temps mais par la suite on en fait abstraction. Le scénario n'est pas très folichon. Il s'appuie sur un postulat énorme qui facilite bien le développement de l'histoire. Cette BD se lit facilement mais ne m'a pas procuré de plaisir, j'ai subit le défilement des pages jusqu'à la fin du tome sans ressentir quoique ce soit. Ce n'est pas mauvais dans le fond, le dessin est correct et bien servi par une colorisation travaillée, mais l'ensemble manque d'âme. 21/09/2009 : Après la lecture du second tome. Je maintiens la note à 2/5. Ce tome est d'ailleurs moins bon que le premier. Le récit n'a plus la fraicheur du premier tome. L'intrigue est linéaire et peu prenante. Le dessin est bon mais trop classique. Il y a quand même quelques superbes cases avec beaucoup de détails en arrière plan. Le postulat de la série nuit sérieusement au déroulement des récits que les lecteurs subissent de bout en bout, ne pouvant comprendre ou deviner quoi que ce soit. Tous les éléments tombent comme des cheveux sur la soupe.
Cette BD me fait beaucoup penser à certains séries télé américaines du style de Medium ou Deadzone. Trame classique, un homme ordinaire hérite du jour au lendemain une sorte de don de voyance lui permettant d'apprendre la mort probable de personnes qu'il connait ou non. Il ne lui reste plus qu'à remonter le fil de sa propre enquête pour trouver cette victime, le coupable et si possible faire triompher la justice ou du moins dévoiler la vérité. Et pour aider le scénariste et l'enquêteur, les dons de voyance auront le bon goût d'en révéler peu au départ pour devenir de plus en plus précis et instructifs juste au moment où il faut trouver vraiment la clé du mystère. Ficelle scénaristique facile mais qui n'en reste pas moins efficace. Cette série a le bon goût de se présenter sous la forme d'une histoire par tome, avec une nouvelle enquête qui débute et se termine en un album. C'est plaisant pour ceux comme moi qui détestent les séries à rallonge, surtout si elles sont fondées sur une idée déjà-vue. Le dessin est de qualité même si j'avoue avoir eu du mal avec le visage de Jean Reno du héros. Pourquoi avoir fait ce choix ? Pour attirer plus facilement l'attention d'un acheteur potentiel en librairie ? La narration des histoires est bonne. Les scénarios plutôt crédibles et assez prenants. Rien de bien nouveau sous le soleil mais c'est un bon divertissement pour les amateurs d'enquêtes policières et de séries télé.
Cette série me fait penser à Thomas Silane également parue chez Bamboo. On a affaire à un bon polar saupoudré d'un petit élément fantastique. Ici notre héros, un écrivain en mal d'inspiration, retrouve celle-ci après avoir fumé de l'herbe chilienne. La nuit il se met à écrire des pages et des pages pendant son sommeil. Petit hic, ce qu'il écrit se réalise et évidemment dans sa prose, il est question de meurtre. Ceci est une manière originale de lancer notre histoire. Pour sa deuxième aventure, Fernando écrit la vie de Wanda son amie prostituée. Il est du coup personnellement impliqué et va devoir tout mettre en œuvre pour la retrouver avant d'écrire les dernières pages... Au final, voilà un polar efficace, accompagné d'un dessin réaliste qui colle bien à ce type d'histoire. Cela manque peut-être légèrement de surprise, mais pour autant l'intrigue n'est pas tirée par les cheveux, il y a du rythme et de l'action, ce qui suffit amplement à rendre la lecture plaisante.
Jolie couverture pour un tome dont le contenu –déjà au début- m’a donné l’impression d’un « déjà vu, déjà lu » quelque part. Un écrivain médiocre qui « s’y met » à l’herbe chilienne dont les vertus de la fumette l’inspirent. Son roman bouclé en trois nuits (content, l’éditeur !) et sa femme qui va se retrouver dans une sorte de spirale dont le meurtre serait le point d’orgue. Le problème (un des…) ?… l’utilisation de Jean Reno en tant qu’acteur de cette histoire dessinée « comme un film ». Mais un film où je n’ai réellement pas participé, me contentant de lire et non pas d’entrer dans le sujet. Le graphisme ?… ça se rapproche d’une sorte d’hyperréalisme MAIS les personnages me semblent par moments avoir été « apposés » sur les cases… l’effet d’une ligne de contour trop « large » ?… trop épaisse ?… Je ne sais. Je crois quand même que la technique utilisée est bien pensée et réalisée ; donnant ainsi un certain relief à la mise en page. J‘aime bien Jean Reno. Mais pas ici. L’histoire et ses développements aurait-elle pu être plus attirante avec un « acteur » inconnu ?… possible… je ne sais. Pas que je suis déçu mais je n’ai vraiment pas éprouvé de grand plaisir à la lecture de ce tome.
Bilan mitigé sur cette BD : Les dessins sont pas mal, bien que les traits des personnages me dérangent. Le personnage principal ressemble fortement et je pense volontairement à Jean Réno. J’aime bien cet acteur, mais dans la BD il fait limite mauvaise caricature. Aussi le méchant tueur avec son physique de grand blond et la raie sur le coté : là franchement cela ne le fait pas du tout. Coté scénario : C’est un peu bof. Même si l’idée de départ est originale, après 10 pages on a déjà une bonne idée de la fin. En plus, il y a beaucoup de longueur dans les 38 premières pages et puis ensuite tout s’accélère pour finir de manière convenue. A lire mais pas à relire.
Un auteur à succès en manque d'inspiration se retrouve après avoir fumé une substance indienne à écrire une histoire qui va vite le dépasser. Une histoire intéressante, avec un suspens grandissant mais qui à mon avis retombe vite, j'aurais aimé que le personnage reste plus longtemps dans le creux de la vague avec toutes les emmerdes qui lui retombent dessus. C'est dans cette situation que j'ai trouvé le personnage le plus attachant et donc j'ai été déçu qu'il s'en sorte aussi facilement. Je suis peut-être un peu sadique ! Sinon le rapport psy/amour platonique qu'il entretient avec la prostituée m'a rappelé I.R.$. (à chaque fois qu'il se sent mal le héros appelle une call-girl) mais ici il la connaît et leur relation évoluera certainement par la suite. Beaucoup de questions encore sans réponse, un dessin agréable et très clair, un héros assez charismatique plein de doutes, et donc une suite que je lirai avec intérêt pour voir comment tout cela va évoluer. La série va-t-elle être plus "fantastique", plus policière ou comme dans celui-ci un bon mélange des deux ? Réponse au prochain chapitre.
Un écrivain qui se retrouve avec des pouvoirs de divination après avoir fumé une substance indienne... Ca ne vous rappelle rien ? Moi il me semble avoir déjà lu une histoire de ce genre, ou vu un épisode de série TV sur ce canevas. Lorsqu'une BD ne brille pas par l'originalité de son sujet, il faut chercher les qualités ailleurs. Dans la façon dont est conduite l'histoire, dans le dessin, les couleurs... Fort heureusement "Borderline" est gagnant sur tous ces tableaux. Alexis Robin a écrit une histoire dynamique, relativement prenante, qui est plutôt agréable à suivre, même si un peu ténue. Du coup, ce premier album se lit un peu vite, ce qui est dommage. Mais peut-être qu'un développement plus important aurait fait verser le récit dans le cliché. Finalement, il ne vaut mieux pas. Dans le dessin, le trait de Nathalie Berr, réaliste, illustre bien l'histoire, qui se situe dans un cadre contemporain. Je ne vois pas trop l'intérêt d'avoir donné au héros les traits de Jean Reno, mais pourquoi pas, même si par moments on ne dirait plus Jean Reno. Je lirai les tomes suivants avec intérêt. Une nouvelle série, sur un thème assez épuisé déjà, mais celle-ci a le mérite d'être bien menée et très bien illustrée.
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