Léa Graslin

Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)

Léa est une (fouine) détective privée plutôt futée. Mais son quotidien est plutôt rempli de chasses à l’adultère. Ennuyeux, sauf quand c’est la femme de son propre amant qui lui demande d’enquêter. Dramatique, quand l’amant se fait assassiner.


Animalier Détectives privés Les petits éditeurs indépendants Les Roux ! Xiaopan

Léa est une (fouine) détective privée plutôt futée. Mais son quotidien est plutôt rempli de chasses à l’adultère. Ennuyeux, sauf quand c’est la femme de son propre amant qui lui demande d’enquêter. Dramatique, quand l’amant se fait assassiner. Commence alors une série d’agressions et de meurtres... qui se produisent tous dans l’entourage immédiat de Léa ? Qui est ce psychopate qui lui en veut ? Et pourquoi ? Une enquête sanglante commence... Un premier exemple de coopération franco-chinoise qui, nous l’espérons, fera école...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 17 Janvier 2008
Statut histoire Une histoire par tome (Série abandonnée, éditeur disparu) 1 tome paru

Couverture de la série Léa Graslin © Xiao Pan 2008
Les notes
Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)
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05/02/2008 | Ro
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Par iannick
Note: 3/5
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Je me suis procuré « Léa Graslin » chez un discounter du livre au prix modique de 4€00. En dehors de son coût, c’est son graphisme qui a attiré mon attention. Inévitablement, on ne peut que comparer « Léa Graslin » à « Blacksad » tant le dessin s’en inspire et tant les références y foisonnent au point que les fans de « Blacksad » retrouveront leurs personnages fétiches dans de nombreuses cases. Alors, justement, parlons un peu du coup de patte d’An Ji : Il m’est apparu très agréable et convaincant, et les attitudes des personnages animaliers sont bien rendues. Seuls, les décors sont assez simplistes et pas assez fouillés à mon goût. La mise en couleurs réalisée sur outils informatiques, elle, n’est pas exemptes de défauts : ça flashe trop et elle est clairement en deça de celle de « Blacksad » au niveau de la recherche d’ambiances. Le découpage des scènes appelle aussi quelques observations : il y a parfois –à mon avis- des sauts trop brutaux, on passe d’une séquence à l’autre sans trop comprendre ce qui s’est passé exactement. Mais bon, dans l’ensemble, le style d’An Ji m’est apparu très correct. Quant au scénario, je l’ai trouvé assez banal. Le lecteur se retrouvera dans une enquête très linéaire où des coïncidences bienheureuses qui permettent de faire avancer l’affaire y foisonnent et où l’héroïne ne m’est pas apparue très attachante. En effet, Léa Graslin est représentée sous les traits d’une femme très libérée ayant une forte personnalité, je n’ai rien contre ces protagonistes mais dans ce cas, je ne vois pas l’intérêt d’insérer dans ce genre d’histoires des scènes racoleuses qui ne servent à rien. Les personnages secondaires comme Tony, l’adjoint de Léa Graslin me sont, en revanche, apparus plus plaisants (même si, là encore, les auteurs ont eu recours à une relation assez « immorale » entre Tony et une femme pour conclure d’une façon idiote cette enquête). Bon, allez, je mets 3 étoiles à cette bande dessinée parce que c’est une histoire complète en un seul tome et parce que son graphisme m’est apparu assez convaincant. Pour le reste, le scénario m’a semblé convenu, rempli de clichés et de scènes racoleuses. L’héroïne n’est d’ailleurs pas vraiment attachante, ce qui est un peu pénalisant pour cette bande dessinée. Bref, je relirai bien volontiers et plus facilement un bon « Blacksad » qu’un « Léa Graslin », ça, c’est sûr !

16/01/2013 (modifier)
Par PatrikGC
Note: 3/5
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Comme déjà dit dans l'avis précédent, le plus gros problème de cette BD est l'inévitable comparaison avec Blacksad, et là, c'est mal parti, car Blacksad est résolument au dessus du panier. Graphiquement, c'est toutefois très honnête, pas de génie mais un bon travail de studio à prime vue, et pas bâclé, même si parfois, certaines cases manquent d'arrière-plan. La lisibilité est fluide et agréable. Certains dessinateurs européens, qui dénigrent les productions orientales, feraient bien de savoir dessiner un peu comme Ji'An dont les diverses productions ne déméritent pas, même s'il est épaulé par des collaborateurs. Le scénario n'est pas mauvais, mais un peu facile et linéaire. Pas de surprise à attendre, ça se lit sans problème mais sans grande passion, telle une série télévisée du même genre. Il y a néanmoins une belle accumulation de poncifs, surtout au niveau des caractères des personnages. L'intérêt est que cette série (limitée à un seul volume pour l'instant) propose une histoire finie par album. Par contre, j'ai des doutes pour une suite. Je dirais au final que le graphisme est supérieur à l'histoire. L'héroïne n'a pas grand chose pour plaire, mise à part sa plastique. On aurait plutôt envie de la fuir, mais certains sont plutôt masochistes et papillonnent autour. On dira que c'est une femme de tête qui vous prend sérieusement la tête. Tony (son adjoint) focalise nettement mieux l’empathie, en bon loser qu'il est, loser oui mais méritant quand même. Les autres personnages sont convenus, surtout le commissaire. Une chose m'étonne : tous les personnages sont des animaux anthropomorphiques, soit, mais voir débarquer des insectes eux aussi anthropomorphiques casse un peu la cohérence de l'ensemble. Que dire de tout ça ? Une honnête BD graphiquement parlant mais avec un sentiment de gaspillage surtout... PS : j'ai mis "3/5 (Pas mal)" pour le graphisme surtout.

22/07/2012 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
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Cette BD a pas mal de qualités que ce soit au niveau de la narration ou du dessin. Son principal défaut, c'est qu'elle se compare immanquablement à Blacksad dont elle se rapproche beaucoup trop. Nous retrouvons en effet ici une trame très similaire. Polar animalier, détective privé qui enquête en parallèle d'un commissaire bourru connu de longue date de l'héroïne, dessin proche du style Disney contrastant avec une ambiance un peu noire, histoires en un tome. On s'y croirait à ceci près que, non seulement l'originalité n'est plus là mais surtout, Léa Graslin ne tient pas la comparaison. Pris indépendamment, le graphisme n'est pas mauvais. Les personnages animaliers façon Disney sont sympathiques d'aspect. Les postures des personnages sont pleines de vie et les scènes d'action très dynamiques. Seules les expressions un peu répétitives des visages, et notamment celui de l'héroïne qui a toujours les mêmes sourcils à demi froncés, sont un peu dommage. Les décors sont plus simples mais corrects. L'ennui à nouveau, c'est la comparaison avec Blacksad. Elle se fait dès la première planche où, comme dans le premier tome de Guarnido, on a droit à deux vues plongeantes sur un bureau encombré. La différence de niveau technique est franchement flagrante. En outre, les couleurs informatiques et délavées ne sont pas tout à fait à mon goût. Quant à l'histoire, même si elle se déroule correctement, elle n'est pas des plus captivantes. L'héroïne est assez antipathique, femme au physique superbe qui le sait et se prend vraiment trop au sérieux, paraissant mépriser une bonne part de son entourage à commencer par son dévoué assistant. Le récit est largement axé sur le sexe notamment parce que le père de l'héroïne tient un sex-shop mais aussi parce que ses enquêtes sont le plus souvent des histoires de moeurs et de prostitution. D'où quelques scènes un peu racoleuses dont on aurait pu se passer. Quant à l'intrigue en elle-même, elle manque de saveur et d'intérêt. On la suit sans grande passion, s'indignant parfois de certaines coïncidences faciles et du hasard qui fait bien les choses en plaçant l'héroïne au bon endroit au bon moment sans que rien ne le justifie dans le scénario. Bref, une lecture divertissement qui reprend trop la recette de Blacksad sans en atteindre la qualité tant au niveau graphique que scénaristique.

05/02/2008 (modifier)