La Tour sombre (The Dark Tower: Beginnings)
Cette BD raconte la jeunesse du pistolero de la grande saga « la tour sombre » de Stephen King.
Adaptations de romans en BD Dark Fantasy Marvel Stephen King
Cette BD raconte la jeunesse du pistolero de la grande saga « la tour sombre » de Stephen King. Le récit commence avec un acte courageux de la part de notre héros qui lui vaut l’obtention de ses 1ères armes à feu. « L’affiliation », une alliance faisant résistance contre l’avancée des hommes du monstre nommé John Farson, lui confie sa 1ere mission. Accompagné de ses amis Cuthbert et Alain, il doit infiltrer le territoire ennemi et ramener des informations vitales. Tout se complique rapidement lors de leur expédition, et quand Roland rencontre la belle Susan Delgado, il découvre les pouvoirs et les douleurs de l’amour. Il apprend aussi qu’il existe des choses pour lesquelles il faut tuer.
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Date de parution | 06 Février 2008 |
Statut histoire | Série terminée (D'autres cycles sont parus en version US) 14 tomes parus |
Les avis
Je suis surpris de l'animosité générale à l'égard de cette BD. J'y ai vu, en 10 tomes, une œuvre assez unique et qui n'est pas dépourvue d’intérêt. L’histoire prend place dans un monde post apocalyptique constamment plongé dans la brume, où se font sentir les stigmates d’une ancienne guerre apocalyptique. Mutants et robots apparaissent ponctuellement des ruines de l’ancien monde, au milieu des humains qui sont retournés à un stade préindustriel et s’habillent en cow-boys. La Tour Sombre apparaît comme une entité mystérieuse et objet de toutes les convoitises, qui sert apparemment de pivot aux différents univers. Les romans de Stephen King, que je n’ai pas lu, retracent le parcours de Roland Deschain en quête de la Tour Sombre, et cette BD leur fait office de préquelle. Elle compte les aventures de Roland Deschain et ses compagnons, jeunes pistoleros, dans un récit qui mêle le western, l’horreur et le fantastique. Ils sont appelés à défendre la ville de Gilead contre le maléfique Roi Cramoisi et ses sbires, combat dont ils ne sortirons pas indemnes. L’histoire de Roland peut tout à fais plaire même à ceux qui découvrent comme moi l’œuvre de King. Sans plus s’appesantir sur l’histoire, il convient de souligner la lenteur de la narration. Dans un souci apparent de dramatiser et de théâtraliser, les auteurs ont choisi de procéder par de grandes cases épurées qui englobent parfois une double-page, et ponctuées des commentaires d’un mystérieux narrateur. Il en résulte une action qui est plus souvent suggérée que montrée, et l’emploi quelque peu excessif de cette méthode peut se révéler irritant à la longue. D’autant que cela implique une certaine lenteur générale du récit. Cela ne serait pas gênant en soi si les tomes étaient très consistants ; MAIS les éditeurs ont choisi de diviser les volumes originaux en davantage de tomes pour l’édition française, et les ont gonflés artificiellement de textes bonus qui s’étendent sur de nombreuses pages et retracent la mythologie de la saga. Résultat : vous payez deux fois plus pour deux fois moins de BD. Irritant, d’autant plus que l’histoire est quand même intéressante, et pose une ambiance assez unique notamment grâce au dessin. L’horreur et le malsain sont en effet plus suggérés que montrés, souvent voilés par la mystérieuse et omniprésente brume colorée qui revêt différentes teintes selon les ambiances. Les décors y sont de plus en plus inexistants ou simplifiés à l’extrême. Le dessin renvoie admirablement la belle froideur de ce monde à l’agonie, en se limitant souvent à la silhouette d’un personnage se détachant sur le brouillard. Les compositions expriment une sombre poésie, que vous pouvez retrouver dans les images de la galerie. Je ne peux pas raisonnablement conseiller l’achat de cette série, car l’édition française n’est pas à la hauteur niveau qualité/prix. Je recommande néanmoins la lecture voire l’achat de la version originale, qui propose bien plus de contenu. Note finale : 3,5/5
Après la lecture du premier tome (je n'ai pas eu le courage et encore moins l'envie d'ouvrir le second tome). Quelle lecture pénible, désastreuse.... Je n'ai absolument rien aimé dans cette BD. Le dessin ultra réaliste est froid et désagréable. Trop de Photoshop tue le dessin... Les personnages sont figés, sans vie. Les textures sont lisses et artificielles. Le scénario est décousu, la narration mal ficelée, la mise en page est parfois absurde. C'est un calvaire de lire ce genre de BD. Tant de monde sur un tel projet pour en arriver à un résultat aussi faible !!! Il s'agit d'une adaptation qui aurait mieux fait de rester dans des cartons. Je suis très déçu d'avoir perdu mon temps avec cette BD.
Je n'ai pas lu la série de romans "La Tour Sombre". Il faut dire qu'à quelques exceptions près, je n'aime guère l'oeuvre de Stephen King. Du coup, je débarquais en terre inconnue dans cet univers étrange à mi-chemin entre monde post-apocalyptique et multivers fantasy. J'étais perdu parmi tous ces personnages, ces noms et même cette façon de parler spécifique. Je n'ai pas trop aimé la violence, le sentiment d'indicible horreur et la sourde virilité qui s'en dégageaient. En outre, ce n'est qu'au bout de deux tomes que j'ai appris qu'il s'agissait d'un prequel à la série de romans et non pas une adaptation directe. Mais finalement, la curiosité et l'attrait de l'originalité ont fini par prendre le dessus. Et même si je n'aime pas trop cette ambiance américano-américaine, avec décor far-west, six-coups et puits de pétrole, j'ai été suffisamment intrigué pour être relativement bien plongé dans le récit. De même, j'ai eu du mal avec le dessin. Je ne l'apprécie pas du tout. Je n'aime pas son aspect plastifié, l'affreuse froideur de ses couleurs 100% informatiques, une version plus moderne de l'aérographe. Je n'aime pas ses décors vides qui donnent un aspect théâtral ou onirique, c'est au choix, au récit. Même si cela accentue l'aspect tragédie mélodramatique du tout, j'étouffe avec un tel graphisme. Et pour finir, je trouve que c'est un peu l'arnaque de fournir autant de pages de textes accompagnatifs en fin d'albums, au détriment du nombre de planches de la BD en elle-même. Certes, les textes en question sont intéressants et en rapport direct avec le récit, mais je me sens frustré quand je crois lire une bande dessinée et qu'elle contient en fait autant de pages qui n'en sont pas. Bien des reproches donc pour une BD qui a eu du mal à me séduire. Malgré tout, comme dit plus haut, l'originalité du décor et le bon déroulement de l'histoire ont su attirer mon attention et me divertir. Je n'en conseille pas l'achat, mais sa lecture n'est pas inintéressante.
Je n'ai pas trop aimé "La tour sombre". Pourtant l'univers original mêlant monde imaginaire et western pouvait très bien retenir mon attention. Je découvre également une autre facette du travail de Stephen King connu pour être le maître de l'horreur et d'un fantastique réaliste. Voulait-il imiter Tolkien avec son Seigneur des Anneaux ? C'est à se poser la question. Il est question d'un pistolero entièrement tourné vers une quête mystique. Cela reste énigmatique et peu entraînant. Le coup de coeur n'a pas eu lieu comme c'était réellement espéré. La lecture a été sans doute trop froide et trop impersonnelle pour me captiver. J'ai pu repérer le clin d'oeil fait à Clint Eastwood avec un Roland adulte qui lui ressemble étrangement. La narration est également assez fluide. Le dessin est plutôt fascinant malgré un décor minimaliste. Reste que le scénario ne m'a pas convaincu plus que cela. Au final, une oeuvre un peu hermétique...
Ah, il y en a des choses à dire sur ce comic. Joli tour de force des toutes nouvelles éditions Fusion comics (« fusion » entre Soleil et Panini au passage) que d’avoir obtenu les droits de publication de ce best-seller américain inspiré des romans cultes de Stephen King. Précisons d’abord qu’il ne s’agit pas d’une retranscription de l’histoire originale, mais d’un ajout sous la forme d’une prequelle racontant la jeunesse du pistolero. Ce détail amène bien entendu une autre question : « puis-je lire cette BD si je n’ai pas lu les romans ? ». Oui ! Oui, parce que c’est mon cas, je n’ai jamais lu les romans, et pourtant j’ai vraiment pris mon pied avec cette BD. J’ai tout compris sans faire trop d’effort, et l’histoire est indépendante, avec un début et une fin (par contre le tome unique VO sera publié en 3 tomes VF). Alors bon, j’ai sans doute raté plein de références aux romans, ça c’est sûr, mais ça n’a absolument pas gâché ma lecture. Un sacré tour de force que d’avoir créé une histoire qui plaira aux fans de l’univers de la tour sombre comme aux novices. L’intrigue elle-même est finalement assez basique, mais se retrouve enrichie par un background super riche, bien entendu hérité des bouquins. Je me suis retrouvé transporté dans ce monde imaginaire après seulement quelques pages… dépaysement garanti ! Dépaysement auquel contribuent d’ailleurs les superbes dessins, et surtout les couleurs que je trouve merveilleuses. Oh certes, elles en font peut-être un peu trop et sont sans doute un peu trop vives, mais cela renforce justement ce sentiment d’avoir été transporté dans un monde « fantasy » et magique. Richard Isanove (le coloriste) utilise beaucoup l’outil informatique, et ça se sent, et risque de déranger les puristes et autres adorateurs de couleurs directes. Mais moi je trouve que le résultat est superbe. A vous de vous faire une idée avec la galerie. Voilà, j’ai beaucoup aimé donc. Je me demande bien si les fans des romans vont être d’accord avec moi, ou au contraire crier au scandale (les adaptations de romans en BD ou film faisant rarement l’unanimité).
Moi aussi, je n’ai pas aimé cette bd… pourtant j’apprécie beaucoup les romans de Stephen King. C’est peut-être parce que je n’ai pas lu « La Tour sombre » que j’ai détesté son adaptation en bd… En fait, « la tour sombre » ne reprend pas exactement la trame du roman puisqu’il ne raconte que la vie du héros : le « pistolero ». Ainsi, le lecteur découvrira comment ce personnage s’est forgé une réputation de « dur ». Je me suis ennuyé en lisant « La tour sombre ». Le récit est tellement truffé de longues séquences où il ne se passe pas grand-chose que les rares scènes d’action (ou du moins celles où les personnages dialoguent et où on apprend un peu plus de choses sur le pistolero) me sont apparues trop vite expédiées. Peut-être ce parti-pris narratif a-t'il été imposé pour donner du mystère au personnage du pistolero mais là, ça n’a pas du tout marché avec moi ! Je dois avouer que ça faisait longtemps que je n’avais pas lu une bd aussi mal maîtrisée narrativement : rien ne m’a retenu, tellement même que je me suis complètement désintéressé au destin de ce héros ! Au fait, même le graphisme ne m’a pas plu ! J’ai apprécié le dessin de Jae Lee mais il est desservi par la mise en couleurs informatique. Les tons me sont apparus trop lisses, trop glacials même s’ils arrivent à mettre une ambiance adéquate par rapport au scénario. Je pense que ce comics aurait été plus « attirant » s’il avait été publié en noir et blanc. Je me suis tellement ennuyé en lisant « La Tour sombre » que j’ai arrêté cette série au début du deuxième tome. Que ce soit au niveau du scénario et du dessin, rien ne m’a plu : pas d’émotion ; un graphisme desservi par une mise en couleurs trop lisse, trop glacial ; une narration mauvaise. Décidément, je préfère feuilleter un bon livre de Stephen King que ses adaptations bd ou cinématographiques ! Au fait, peut-être que j’aurais mieux apprécié ce comics si j’avais lu auparavant le roman… mais bon…
En tant qu'ex-inconditionnelle de Stephen King, je pensais vraiment accrocher à cette série sur les débuts du Pistolero, héros d'une série complètement délirante et débordante d'imagination sur laquelle mon cerveau a carburé à son maximum en son temps. Le problème est qu'entre l'image que je m'étais faite de ce monde-là et ce qu'en font les illustrateurs ici, c'est le grand écart. Ces paysages, ces personnages froids, sans vie et sans âme, ces zones d'ombres qui envahissent l'image et ces couleurs informatisée criardes et déshumanisées, au secours ! C'est moins surchargé que Requiem, Chevalier Vampire que j'ai pu aviser récemment, mais c'est presque aussi désagréable à regarder. Côté histoire, c'est tout aussi laborieux, la narration est difficile à suivre sans une extrême concentration (et je ne fais pas partie des lecteurs "non avertis" qui n'ont pas eu connaissance du vocabulaire imaginé par Stephen King pour faire parler ses héros dans son roman), de temps en temps j'ai eu l'impression qu'enfin ça allait passer à la vitesse supérieure et que j'allais pour de bon plonger dans l'histoire, mais tout retombe très vite et finalement, j'arrive à la fin du tome 3 sans jamais avoir été emportée. Un mot sur les "bonus" de fin de tomes : quand j'achète une BD, ce n'est pas pour lire un roman. Mettre quelques lignes en fin d'histoire pour expliquer deux trois trucs au lecteur je veux bien, mais là on n'a pas loin de 15 pages recto-verso de prose pour nous expliquer comment fonctionne ce monde qui n'existe pas. Moi, ça me saoule... Et d'ailleurs, je n'ai pas réussi à en lire plus de quatre ou cinq paragraphes. En conclusion, Stephen King, c'est bien, voire culte dans le format d'origine. Les adaptations, quel qu'en soit le support, sont en général à éviter.
Stephen King, auteur de romans et de fictions à tendance fantastico-horrifique, prolifique et surtout à succès n'est sûrement plus à présenter. Il a bercé mon adolescence d'histoires qui m'aidaient à m'endormir, dont notamment Marche ou crève. La nouvelle maison d'édition, Fusion Comics, fusion de Soleil et Panini, entame son catalogue par une adaptation du fameux roman La Tour sombre. Le format de cet album est déjà particulier. C'est un grand format, mais moins large. Ce qui donne déjà un format ''Tour'', référence à la série. Nous avons ici les deux premiers albums de la trilogie qui composera l'adaptation BD de l'histoire imaginée par l'auteur américain. Commençons par le graphisme, puisqu'il s'agit souvent d'un point mis en avant par l'éditeur. C'est Jae Lee qui se charge du graphisme et Richard Isanove de la couleur. Si je ne connais pas Jae Lee, il est intervenu sur bon nombre de comics Marvel et sa réputation semble le précéder. Il faut avouer que son trait et sa mise en scène sont plutôt agréables. Les couleurs en revanche, 100% informatique m'ont une fois encore gêné. Je ne suis décidément pas un adepte de cet outil de travail qui, s'il peut donner de merveilleux résultats en appoint du travail, est trop impersonnel lorsqu'il est employé seul. Les couleurs cependant sont souvent bien choisies, c'est plus dans le rendu des matières que le bât blesse. Les visages manquent de grain, les vêtements sont trop lisses… Malgré tout, comme bien souvent, on s'y fait. D'autant plus que je préfère une BD avec des dessins que j'apprécie peu mais disposant d'un bon scénario que l'inverse. Alors, le scénario m'a-t-il permis de sauver mon opinion de cet album ? Je n'ai jamais lu les romans originaux. Je ne pourrai donc pas juger de la pertinence de l'adaptation. En tout état de cause, il y a malheureusement des longueurs. Si certains plans filmés des films de Sergio Leone, volontairement lents et lancinants, ont rendu les films mythiques, ici ce n'est pas le cas. L'histoire manque donc singulièrement de rythme à maintes reprises… Du coup, même si les albums disposent de 80 pages, les rendant de visu plutôt conséquents, lorsqu'on les referme on a une impression bizarre de vide et de manque de consistance. Le premier tome qui se penche sur l'enfance du Pistolero me semble finalement assez creux. Certaines scènes sont certes dynamiques et fort intéressantes, captant notre attention avec force, mais ces rares instants ne parviennent pas à sauver l'ensemble. Surtout, ancien lecteur de King, le connaissant pour son sens inné pour instaurer des ambiances malsaines et pleines de peur, ici je n'ai jamais frissonné. J'ai attendu, attendu, attendu… Sans trouver les sensations espérées. Le deuxième tome ne m'a pas offert mieux, voir même pire...Je ne parviens décidemment pas à accrocher au rendu de cette BD. Moi qui suis un fidèle des romans de S King, je crois qu'il va me falloir me réconforter avec la version sans dessins :) Voilà. Malheureusement, je ne pourrai pas conseiller la lecture de cette série, sauf, peut être si vous avez déjà lu les romans et que vous pourrez ainsi retrouver une ambiance et un univers que vous connaissez.
Nom de Zeus ! Qu’est-ce que c’est que ce bazar ? Sur cette lecture, je reste très dubitatif, tant ce qui m’est proposé est particulier, mais pas que dans le sens positif du terme. C’est vrai, le lecteur sait à quoi s’en tenir ; la maison d’édition nous prévient que le monde ici développé provient de la saga littéraire du même nom (en sept volumes tout de même) et que les non-initiés risquent d’être un peu perdus. C’est mon cas, certains concepts sont habilement expliqués, d’autres ne le sont pas du tout. Loin de n’avoir rien compris, je dois bien avouer avoir été paumé. Le découpage de certaines planches est judicieusement choisi ; les dessins et les couleurs, bien que très sombres, sont assez réussis. Vous êtes prévenus! Cela reste mon avis mais tout de même, je ne conseillerais l’achat qu’aux lecteurs de la saga littéraire du génial Stephen King. Me concernant, c'est le flop!
Une vraie surprise ! Ayant lu les romans je me suis régalé avec ce premier tome, riche tant au niveau du scénario et d'une véritable ambiance (très) adaptée pour le dessin. Stephen King plane derrière tout ce projet ambitieux et sûrement complexe à mettre en page, le casting qui entoure ce petit bijou est de grande qualité ! J'attends la suite avec impatience, toutefois j'ai cru comprendre qu'il n'y aurait que trois tomes, ce qui me paraît peu pour l'ampleur du récit. Ma note aurait pu être de 5/5 si cela n'avait été mon premier avis sur BDtheque. Amicalement, Endo.
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