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Recueil d'histoires courtes créées avant et peu après Ranxerox.
Auteurs italiens Chic Echo des Savanes Frigidaire
Recueil d'histoires courtes créées avant et peu après Ranxerox. Liberatore est scénariste sur une seule d'entre elles. Prise d'otages par un fou violent, invasion de la Terre par les Saturniens, garde de vieil impotent par un couple de jeunes excités, séance musclée de psychanalyse pour Superman et Super-SM, etc... Histoires de sexe et de violence.
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Date de parution | Septembre 1984 |
Statut histoire | Histoires courtes 1 tome paru |
Les avis
C'est sûr que ce n'est pas le BD du siècle, ni même de la décennie. Il fut un temps où le nom de Liberatore était synonyme sinon de qualité du moins le lecteur pouvait s'attendre à quelque chose de nouveau, de politiquement incorrect, d'ailleurs ce terme n'existait pas. Des choses nouvelles donc avec du sexe et de la violence. Au risque d'en faire bondir certains, dois-je dire que tout cela a un peu vieilli et fait très daté. La colorisation ne passe plus, elle fait même fadasse. Après, les histoires courtes de ce recueil, c'est du Libaratore quoi, mais sûrement pas les plus grandioses, un peu de provoc et de choses que l'on ne verrait plus aujourd'hui. C'est d'ailleurs à mon sens le seul intérêt de cette BD, que les jeunes générations voient ce qui était possible en un autre temps. Pour les inconditionnels de l'auteur et peut-être quelques jeunes gens qui veulent voir ce qu'il en retournait à une certaine époque.
Cet album sorti en 1984 est marqué par son époque, c'est une compilation de récits courts que je lisais dans L'Echo des Savanes, dans le sillage de Ranxerox, dont certains sont écrits par Daniel Varenne, Philippe Setbon et d'autres auteurs... et l'on y retrouve les mêmes dérives, le même goût de la provoc et le même sentiment de situations vraiment zarbi, qui parfois mettent un peu mal à l'aise, c'est le but recherché. Ces 8 histoires, par leur composition, leur rythme et leur humour féroce, abordent des fantasmes, du sexe et de la violence, ou de la science-fiction dérisoire, dont certaines chutes sont surprenantes ou semblent bancales, comme pas vraiment finies. L'ensemble n'est certes pas d'une qualité supérieure et ne plaira pas à tout le monde, c'est avant tout un défouloir pour Liberatore qui encore une fois, utilise ses crayons de maquillage pour ses couleurs et son style quasi hyperréaliste et heurté, témoignant de sa maîtrise parfaite des différentes techniques graphiques.
Trois histoires dans le genre polar et trois autres dans le genre SF, ça aurait pu être bon, mais elles surprennent surtout par le manque d'originalité et par des chutes très moyennes. Je ne les ai pas trouvées particulièrement violentes, mais plutôt méchantes. Dans tous les cas rien ne m'a choquée. - La 1ère n'a pas vraiment de chute, on reste perplexe et on se demande quel en était le but. - La 2ème n'est pas finie, à croire que les auteurs l'ont oubliée. - La 3ème est assez bonne, bien que conventionnelle ; à quoi peut bien penser un handicapé moteur totalement dépendant ? - La 4ème n'est pas mal non plus, où l'on trouve le moyen de redonner l'intelligence aux attardés mentaux. - La 5ème est ultra classique ; une vengeance sans surprise. - La 6ème a de très bonnes idées, mais elle est trop courte et manque de développement, dommage le postulat de départ aurait pu donner une sympathique petite série. Malgré un bon graphisme de Liberatore, qui prend ici plusieurs styles, soit en noir et blanc soit en couleur, le tout reste un peu décevant.
Liberatore a un sacré coup de crayon, c'est certain. Graphiquement, à moins d'être allergique à ce style assez réaliste et un peu teinté années 80, lire un recueil d'histoires dessinées par lui est intéressant et assez satisfaisant. Cependant, nous avons là un melting pot scénaristique assez hétéroclite et pas terrible dans l'ensemble. La première histoire jette directement un pavé dans la mare. C'est l'histoire d'une prise d'otage par un dingue violent qui n'hésite pas à massacrer ses otages et... et au bout de 4 pages à peine, le récit se termine là, sans plus d'explication. Ah ? Et ? Le reste est dans le même genre. Mélange de sexe et de violence, dans une ambiance trash et de mauvais goût assumé, on sent bien l'influence du Liberatore de Ranxerox mais il ne ressort vraiment pas grand chose de chaque récit. Certains sont un peu humoristiques et peuvent amener le sourire, mais dans l'ensemble, chacun laisse soit sur une impression d'indifférence ou d'incompréhension, soit sur un léger rejet de ma part. A réserver aux fans du graphisme de Liberatore et d'une ambiance un peu trash des années 80.
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