L'Oeil était dans la tombe
Patrick Vaille, jeune chef d’entreprise à qui l’existence semble réussir, vit néanmoins dans le souvenir encombrant...
Mon père, cet inconnu Serial killers
Patrick Vaille, jeune chef d’entreprise à qui l’existence semble réussir, vit néanmoins dans le souvenir encombrant d’un père aimé-détesté, Jacques, personnage médiatique au caractère très marqué, et dont il assume difficilement la mémoire. Aussi, lorsqu’un maître-chanteur menace son épouse de révéler des photos compromettantes pour la figure de ce père décidément envahissant, le jeune homme passe à l’action et tue le maître-chanteur, dans des circonstances sordides. Le premier pas d’un terrifiant engrenage criminel… et la première surprise d’un scénario riche, tendu et particulièrement fertile en rebondissements. Après Figurec, adaptation du roman de Fabrice Caro, L’OEil était dans la tombe confirme le très grand talent de Christian De Metter. Intrigue puissante, narration captivante, univers visuel particulièrement original : un grand album.
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 04 Janvier 2008 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
L’intrigue se laisse lire aisément, c’est fluide, on ne s’ennuie pas. Mais hélas, ça manque d’originalité, et certaines facilités (comme le flic qui, en discutant avec une voisine à propos d’un roman qu’il dit écrire, se voit livrer par elle sur un plateau la solution à l’énigme concernant le tueur en série qu’il recherche). Du travail globalement bien fait mais que l’on oublie aussi vite qu’un téléfilm. même la violence sauvage du criminel est comme aseptisée. Par contre, comme à son habitude, Christian De Metter livre un très beau travail graphique. Son dessin se révèle original et très agréable. Une lecture d’emprunt.
Ce n'est pas la série de Christian de Metter que j'ai préféré. C'est la faute d'un scénario bien trop classique et convenu. Le récit est bien mené mais la ficelle qui donne l'explication du pourquoi est bien connue depuis bien longtemps. Pourtant ici ce n'est pas la résolution de l'affaire qui compte puisque l'enquête est bouclée très vite. A mes yeux la valeur de la série réside dans l'atmosphère oppressante que fait naître l'auteur autour de la psychologie du psychopathe. De Metter en rajoute dans la noirceur et la violence mais la rythme est bon et la lecture facile même si cela manque de crédibilité. La fin correspond aux série B américaines qui peuplent nos écrans tv l'après-midi. De la même façon ce n'est pas original mais on doit reconnaitre un bon savoir-faire. Le second point remarquable est le genre de graphisme utilisé par l'auteur. Sur un mode très peinture chaque case est un petit tableau plus ou moins abouti. Cela donne une image qui vient à votre rencontre mais qui possède quelques faiblesses dans des expressions figées ou des personnages difficiles à reconnaître. Une lecture rapide qui ne renouvèle pas le genre mais bien faite.
Je n'ai pas été captivé par ce thriller. Déjà je ne suis pas un grand fan de Metter. Son dessin a une certaine classe, mais j'ai parfois de la difficulté à différencier certains personnages comme c'est arrivé ici et donc le scénario était un peu confus par moment pour moi. J’avoue toutefois que j’aime bien comment de Metter utilise les couleurs. On dirait de la peinture. Le scénario ne m'a pas intéressé et je l'ai trouvé aussi peu original, surtout au niveau de la psychologie des personnages. Heureusement que la narration est bien faite. Cela m'a permis de lire cet album sans grand difficulté malgré mon indifférence générale pour ce qui se passait.
On retrouve le beau dessin pictural de Christian de Metter. Mais surtout une histoire de prime abord anodine mais dotée d'une ambiance oppressante fort bien rendue. On ne lâche pas cet album avant la fin en suivant les traces de Patrick Vaille qui se révèle être une sorte d'American Psycho à la française. Je ne sais pas si l'œuvre de Bret Easton Ellis a été une source d'influence pour le présent album, toujours est-il que ce scénario est très bien construit avec un rythme et une logique implacable. Au niveau petit souci, j'ai parfois confondu les visages du protagoniste et de l'inspecteur ce qui n'aide pas à la compréhension. Je n'ai pour l'instant jamais été déçu par un album de cet auteur et continuerai de suivre ce qu'il fait.
Une bonne ambiance, très sombre, très maladive, pour un polar au scénario classique, aux raccourcis nombreux et au final peu crédible : une fois de plus, De Metter ne parvient pas totalement à me convaincre. Pourtant, j’ai lu cet album avec plaisir. Les personnages sont bien typés, le propos est original (très bonne idée, cet œil dans la tombe) et, surtout, le dessin (la peinture, plus exactement) de l’artiste s’avère d’une froide et redoutable efficacité. C’est certainement un des rares dessins figés que j’apprécie pleinement ! Pas mal, plaisant à lire malgré certaines maladresses, ... et très vite oublié.
Un thriller psychologique dont la sauce ne prend jamais en raison d'un trop grand nombre de raccourcis et de clichés utilisés par l'auteur. Dès le départ, le coup de fil du héros à sa compagne sonne faux (sans mauvais jeu de mots). Ensuite le choix de tuer la personne qui veut les faire chanter arrive un peu vite selon moi ; il aurait fallu plus développer la réflexion du personnage principal l'amenant à cette issue inévitable. Enfin, d'un point de vue psychologie des personnages, ce genre d'histoire sent fortement le réchauffé avec le lien entre l'enfance perturbée du héros et sa psychose le menant à tuer des gens. Je ne m'attarderai pas non plus sur le dessin réalisé à la peinture et très photo-réaliste à la manière d'un Red Bridge. Personnellement, je trouve que cela donne un rendu beaucoup trop figé aux scènes et aux visages des personnages. En résumé une BD décevante dont le scénario s'approche de celui des téléfilms journaliers de M6. Originalité : 2/5 Histoire : 1,5/5 Dessin : 2/5 Mise en couleurs : 2/5 NOTE GLOBALE : 7,5/20
Nous avons là un polar très classique. Un complot, un tueur motivé par un passé douloureux et une petite équipe de flics qui enquêtent sur sa trace. Le scénario est pas mal foutu mais pas très original. Je trouve le dessin de De Metter assez agréable. C'est un style proche du photoréalisme réalisé à la peinture. L'ennui, c'est que ses personnages ne sont pas toujours reconnaissables et ma lecture a été gâchée sur plusieurs pages car j'ai confondu le tueur et l'un des flics : je n'y comprenais plus grand chose, évidemment, avant de devoir revenir en arrière pour voir qui était qui. Malgré cela, le récit est divertissant mais vraiment pas marquant. La maigre surprise de la fin, quand la trame du complot est dévoilée au tueur, ne suffit pas à faire sortir cet album du lot des si nombreux polars du même genre.
Tout d'abord bravo pour le titre, une citation de Victor Hugo qui trouve ici tout à fait sa place. Comme dans une grande partie de son oeuvre, de Metter met ici en scène une histoire de manipulation. Manipulation à plusieurs niveaux, d'ailleurs, qui révèle la véritable personnalité de Patrick, sa face sombre. La lecture se fait sans déplaisir, malgré un faux rythme lent qui pourrait faire décrocher certains lecteurs. On suit, impuissant, la montée en puissance -ou le basculement- du personnage principal. Pas mal amené, mais malheureusement un peu creux, la psychologie de celui-ci n'étant à mon sens qu'effleurée, pas assez approfondie. C'est dommage, car le dernier rebondissement, pas inintéressant, semble un peu tomber comme un cheveu dans la soupe. Heureusement que le style très personnel de De Metter, agrémenté ici de couleurs directes, est plutôt agréable, les personnages sont assez expressifs. Pas le meilleur album de De Metter cependant.
A force d’entendre parler de cet auteur et d’entrevoir sa technique si particulière, je me suis laissé tenter par ce one-shot. C’est quand même bien barré. Une sorte de Michel Vaillant qui pète les plombs. Je suis d’accord avec d’autres pour dire que le déroulement de l’histoire souffre de gros raccourcis et aurait sûrement mérité un second tome. Les personnages sont à peine développés alors que certains, les flics, avaient l’air très intéressants et le taré n’a pas le temps de se remettre en question ou d’exprimer quelques regrets. Son passage à l’acte est d’ailleurs tellement soudain qu’au début j’ai cru que son premier méfait était seulement imaginé. C’est dommage, les deux surprises de la fin sont bonnes mais sont, elles aussi, expédiées. Je pensais avoir du mal avec le procédé graphique, je n’aime pas trop lire des bds où les images ressemblent à de la photographie mais pour un thriller pouvant se passer près de chez nous, ça passe plutôt bien. La colorisation si particulière permet tout de même de prendre une certaine distance. Il y a de bonnes idées, ça aurait mérité d’être développé mais ça me donne bien envie de découvrir d’autres œuvres de l’auteur.
Prévenons l'aimable assemblée, voici de ma part un résumé pas très objectif… Un homme qui a oublié d’assister à l’échographie de sa femme décide pour se faire pardonner (?) de lui faire un canular téléphonique. Il lui fait croire qu’il a été enlevé ("oulala cela me paraît une très bonne idée, elle va trouver cela drôle c’est sur"). Il appelle en transformant son intonation, et là, son épouse reconnaît la voix, pas celle de son mari, mais celle d’un maître chanteur… Le suspens est installé mais je ne suis absolument pas dans l’histoire ! ! Tout cela me paraît du mauvais mélo surréaliste, complètement inconcevable et pas crédible pour un euro. Dommage la suite est relativement prenante : descente aux enfers d’un personnage tortueux, une partie qui n'est malheureusement pas assez bien développée. Pas assez de cas de conscience, de remise en question, de "folie", bref le personnage n'est que presque intéressant. L’explication que l’on attend avec un peu d’impatience (pas trop, hein ! juste un peu). Le pourquoi du comment, LA révélation n’est franchement pas terrible non plus. Tout simplement déjà vu dans un film d’un grand maître du cinéma anglais que presque tout le monde connaît. On ne peut donc que faire le rapprochement et être légèrement choqués par ce "copier-coller" bien trop facile. Peut-être un hommage à Papa Hitchock, mais ce n’est pas comme cela que je le vois. Je ne vous donne pas le titre volontairement sinon le (trop) peu de suspens serait éventé Seules les dernières pages m’ont donné un certain plaisir à crédibiliser ce protagoniste qui comprend, enfin, ce qui l’a poussé à devenir tueur en série. Enfin, une petite révélation !! avec en prime une fin qui tombe à pic si je puis dire. Le dessin très réaliste toujours si particulier de « De Metter » (Shutter Island, Le Curé ) ne réussit pas à sauver son histoire mais au moins crée une bonne ambiance assez convaincante. (11/20)
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site