Un jour de mai
Fondée en 1957, l’AMREF est une ONG africaine de santé publique dont le siège est à Nairobi au Kenya. L’AMREF trouve ses origines dans les «Flying Doctors», association de médecins qui parcourent l’Afrique de l’Est en avion pour apporter une aide médicale et chirurgicale aux populations en situation précaire et les plus reculées.
Afrique Noire Auteurs canadiens Auteurs espagnols Aviation Collectif Les sociétés à finalité sociale Médecine Paquet
Chaque année, les Flying Doctors effectuent plus de 12 000 consultations et 3 000 opérations chirurgicales, souvent dans des conditions précaires (en brousse, en avion)... Ces médecins sont aussi des agents importants dans la formation des responsables et des acteurs de santé locaux. Cet album raconte une journée chez les Flying Doctors... Un scénariste et dix dessinateurs vous invitent à vous envoler sur le magnifique continent africain pour suivre une seule et même histoire.
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Date de parution | Mai 2007 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Les éditions Paquet proposent une collection Cockpit pour les amateurs de zincs. Le scénario de Régis Hautière rend hommage ici à des pilotes sans uniformes glamours mais qui prennent des risques fous loin des caméras. Hautière nous relate une journée de brousse au Kenya pas vraiment inscrite sur les guides touristiques. Une journée de lutte des avions de l'ONG AMREF pour sauver ce qui peut être sauvé dans une guerre entre braconniers armés d'armes de guerre et les Rangers du Kenya Wildlife Service. Une bien triste histoire où se mêlent braconniers, Rangers, trafiquants de kat et millionnaires blancs chasseurs abrutis où il ne fait pas bon se trouver au milieu des balles perdues. L'histoire tient en haleine mais je suis resté sur ma faim car trop de ramifications du scénario s'arrêtent brusquement. Le graphisme est produit par un collectif de dix artistes mais sur une histoire en continu, cela nuit légèrement à la cohérence du récit. Même si l'on perçoit des différences de style, il y a une unité d'ensemble autour d'un style assez réaliste ou semi réaliste. Pas de couleurs mais des gris qui s'accordent bien au récit. Une lecture intéressante pour rendre hommage à ceux qui œuvrent en risquant leur vie pour plus de justice, sur un sujet original et qui procure beaucoup d'émotions.
Je n'ai pas pu rentrer dans ce récit qui pourtant parle d'un sujet intéressant qu'on voit peu en bande dessinée. Le problème vient de cette idée que plusieurs dessinateurs dessinent le récit et du coup je me suis retrouvé avec plusieurs styles différents qui me donnaient l'impression de lire une suite d'histoires courtes au lieu du même récit. Ce récit est d'ailleurs décousu et j'ai eu de la difficulté à situer l'action de différentes scènes et aussi à reconnaître plusieurs personnages. Un beau gâchis.
Cette BD se base sur une idée intéressante : faire dessiner un même récit par une dizaine de dessinateurs différents qui vont s'occuper chacun de quelques pages les uns à la suite des autres. Graphiquement, les styles se suivent et ne se ressemblent pas. Du très bon dessin de Romain Hugault à d'autres traits moins maîtrisés, la totalité reste au minimum correct et plutôt cohérent. La colorisation unie en teintes de gris se charge en outre de préserver un aspect homogène à l'ensemble des planches. Le récit, pour sa part, est un hommage rendu à une ONG de type Flying Doctors qui parcourent les réserves du Kenya en collaboration avec le Kenya Wildlife Service. Transport de médecins, missions d'évacuation d'urgence, etc., voilà qui forme la routine quotidienne de ces pilotes pour qui le mot "aventure" fait partie du travail qu'ils ont choisi. Le scénario n'est pas mal quoiqu'un peu décousu en début de lecture (il m'a fallu quelques pages pour réaliser que l'introduction se passait en fait après le reste du récit). Il présente réunis plusieurs des aspects de ce en quoi l'Afrique de l'Est peut, encore de nos jours, être pleine d'aventures et de dangers. Le cliché du méchant braconnier/blanc arrogant y est maintenu, comme dans beaucoup de bd européennes qui parlent d'Afrique, mais il ne m'a pas trop agacé. La continuité du récit semble cependant parfois pâtir du changement permanent de dessinateur. Comment comprendre notamment que ce même Masaï qui, quelques pages plus tôt, avait le rôle du sage et décidait de se débarrasser rapidement de sa kalashnikov se retrouve ensuite à trimballer cette même kalash partout et à la pointer sur tout le monde sans raison ? C'est comme si le scénario avait changé d'un chapitre au suivant. En outre, j'ai trouvé la fin un peu abrupte, pas tout à fait en queue de poisson mais presque. J'en suis resté sur ma faim alors que j'avais lu le reste de l'album avec un certain intérêt. Dommage.
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