Le Bois des Vierges
Épopée féerique et cauchemardesque, Le Bois des vierges nous replonge dans l´imaginaire fabuleux des contes.
Animalier De cape et d'épée Ecole Emile Cohl Jean Dufaux La BD au féminin Les meilleures séries terminées en 2013 Les prix lecteurs BDTheque 2008
Épopée féerique et cauchemardesque, Le Bois des vierges nous replonge dans l´imaginaire fabuleux des contes. Dans un monde où les Hommes et les Bêtes peinent à cohabiter, un pacte historique a été signé ; un processus de paix qui doit mettre fin aux sanglantes querelles ancestrales… Le puissant Seigneur Maître Arcan et Loup de Traille, chef des Bêtes de Haute Taille, marient leurs enfants : la jolie Aube est donnée au valeureux Loup de Feu ; « poil et peau » ne doivent désormais faire qu’un. Mais le conflit entre les races est loin d’être résolu. Lorsque Loup de Feu est retrouvé sauvagement assassiné sur son lit de noces, les Bêtes de Haute Taille se jettent à la poursuite des coupables, Aube et son frère Salviat. Traquée par des meutes assoiffées de vengeance, la jeune femme parvient à se réfugier dans le mystérieux bois des Vierges… La guerre est déclarée, et les deux clans sont prêts à tout pour gagner une partie qui s’annonce meurtrière et impitoyable.
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Date de parution | 14 Février 2008 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Attention attention ! Si les petits cochons ne le mangent pas, "Le Bois des Vierges" va faire son trou dans la bande dessinée ! En effet, à la lecture du premier tome, il est difficile de ne pas tomber sous le charme. Parlons du dessin tout d'abord. Ceux qui ont lu Fée et tendres Automates sont probablement tombés sous le charme du graphisme élégant, fin, racé de Béatrice Tillier. Après une longue éclipse ponctuée d'un album sympathique (Mon voisin le Père Noël), la voilà qui nous revient en très grande forme. Son dessin a encore -alors qu'il était déjà très fort dans ses deux premiers albums- évolué vers une maîtrise quasi parfaite. C'est bien simple, c'est tout simplement superbe. Ses humains ont tous une élégance, un port altier qui n'ont d'égal que la noblesse conférée aux animaux, les loups en particulier. Rendre expressif un faciès canin n'est pas chose aisée, et pourtant elle y arrive, et de façon éclatante. Seul petit bémol au niveau graphique : les décors ont parfois l'air d'être vus à travers un écran de fumée, pour placer les personnages en surimpression. L'intention de mettre l'accent sur eux est claire et compréhensible, mais je trouve un peu dommage de ne pas pouvoir profiter du talent de la dessinatrice également dans les paysages et les architectures. Et bien sûr, en maîtresse des couleurs, Béatrice Tillier accompagne à merveille son trait. Le tome 3 mer semble par contre un peu étrange de ce point de vue, la mise en couleurs me semble nettement plus sombre, comme si l'imprimeur avait un peu foiré sa balance... Mais "Le Bois des Vierges" c'est également l'oeuvre peut-être majeure d'un scénariste qui ne l'est pas moins. Jean Dufaux nous a en effet déjà gratifiés de séries qui comptent. Je pense à Murena, Giacomo C., Voleurs d'Empires par exemple. La maîtrise et le goût du monsieur pour les récits historiques ne sont plus à démontrer, et avec "le Bois des Vierges", il s'aventure sur un terrain proche, mais encore vierge pour lui, celui du conte. Cela partait très fort, avec une intrigue assez dramatique, aux accents presque shakespeariens, et puis j'ai trouvé que cela piétinait un peu à la moitié de la série... Dufaux ne me semble pas aller au bout de son histoire, et le côté "happy end", plus proche de l'esprit Disney que des contes classiques, ne me plaît que partiellement... Enthousiasmant, gouleyant et palpitant, même si en-deça des espérances du début.
Dès les premières pages, je suis conquis par cette étrange cohabitation entre humains et bêtes qui parlent, par la beauté lisse du dessin, la colorisation adéquate, la richesse du dialogue, le luxe des décors, et surtout l'univers développé. Le dessin de Béatrice Tillier que je ne connaissais pas, est d'une précision et d'une pureté magnifiques qui se constatent dans les détails d'architecture, de mobilier et de costumes chatoyants qui s'apparentent à la Renaissance. Elle a reproduit certains châteaux existants, tel celui du prince des Armures qui est le château de Trécesson en Bretagne, tandis que celui de Clam ressemble au donjon de Septmonts en Picardie. D'autre part, sa vision graphique réaliste des animaux est plus séduisante à mes yeux que celle de Masbou sur De Cape et de Crocs, plus humoristique. C'est une véritable parabole sur la nature humaine, sur l'instinct de l'homme qui est souvent bien plus bestial que les bêtes elles-mêmes, et qui joue sur la fascination du loup vu maintes fois dans les contes de fée ou les fables ; sorte de conte adulte, de Belle et la Bête revisité, ce récit troublant et passionnant est un vrai plaisir à lire. La dessinatrice s'est inspiré de l'imaginaire des contes et des légendes, notamment pour son bestiaire du Bois des Vierges qui offre des créatures intéressantes. Le tome 2 peut sembler plus faible car il s'écarte de la guerre, mais en même temps, il ajoute à cette histoire une note romantique avec l'amour entre Aube et Clam qui doit choisir entre les 2 races auxquelles il appartient ; l'intérêt décline un peu mais ça n'en est pas pour ça ennuyeux, et d'un autre côté, centrer tout sur la guerre et ne montrer que des combats sanglants aurait fini par lasser. Je ne suis pas sûr qu'avec un dessin moyen, le charme aurait pris ; le dessin très soigné est donc le point fort de cette série qui me réconcilie avec Dufaux, car après avoir lu plusieurs séries de lui qui m'avaient déçu, je retrouve avec joie son génie de l'écriture et de l'imaginaire.
Une histoire qui a tout pour m'emballer ! Un scénario original, prenant, bourré d'éléments fantastiques et surnaturels, des personnages intéressants (petite relecture du mythe de la belle et la bête),... Pour ce qui est du dessin, il est tout simplement sublime ! Très travaillé, d'une richesse et d'une finesse incroyables, jusque dans les moindres détails des costumes. Béatrice Tillier arrive à rendre belles les situations les plus horribles. Je ne suis une nouvelle fois pas déçue par son travail. Je ne vais pas cette fois jusqu'à "culte", mais si le troisième tome tient toutes les promesses des deux premiers, ma note pourra peut-être encore monter. Vivement le troisième (et dernier ?) tome !!! Après la lecture du dernier volume, ma note reste de 4/5 avec coup de cœur. Les dessins de Béatrice Tillier sont toujours aussi sublimes, mais il manque un petit quelque chose que je n'arrive pas à définir pour que ma note passe à "Culte".
Après mon avis louangeur sur Les Sentinelles, voilà le deuxième album des éditions Robert Laffont que je découvre. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’éditeur a misé juste quant à la qualité impressionnante de ces deux nouvelles séries… L’histoire, déjà largement présentée, est très bien construite et rythmée. Le récit ne souffre d’aucun temps mort et, personnellement, je n’ai pas ressenti comme déroutant l’abondance de personnages, protagonistes dans ce conflit hommes/bêtes. Au terme de cet opus introductif, déjà bien dense, le plaisir de lecture ressenti est vraiment présent et la suite se fait d’ores et déjà attendre. Les dessins et couleurs constituent l’autre atout majeur de l’album : c’est tout simplement magnifique. Le rendu graphique des bêtes est carrément confondant ! Une petite mise à jour s'impose... Depuis 2008, de l'eau a coulé sous les ponts, Robert Laffont a arrêté son catalogue BD et Delcourt a suivi l'édition de cette série en trois tomes. A la fermeture du dernier album, je descends ma note à 3/5. La série est sympa à lire, le rythme est fluide et le récit pas mal exploité mais la qualité décline un peu sur les deux derniers albums. Le trait et la colorisation restent très réussis. Au final, cette série est réussie et mérite une lecture.
Attention, joyau en vue !!! Ce premier tome plein d'inspiration a posé son empreinte sur ma personne et je ne peux m'arrêter de penser à lui ! Pour une grande part, toute la réussite de cet album vient du dessin magnifique, d'une finesse merveilleuse, d'un niveau de détails élevé et d'une classe et d'une élégance rare. Béatrice Tillier a déjà œuvré sur Fée et tendres Automates, série sur laquelle elle avait déjà fait forte impression… Bref, le dessin n'a rien à voir avec les productions grand public en recherche de vente facile et pas cher, qui tomberont dans l'oubli et/ou la désuétude en quelques années. Regardez déjà la couverture… Une merveille qui donne le ton ! Quand au scénario, je dois avouer que je suis aussi tombé dedans comme Obélix dans une certaine marmite. Quand c'est bon, on n'arrive pas à s'arrêter ! Et comme Obélix, j'en redemande ! L'univers créé par Dufaux, est une fois encore bardé de réalité historique, mais cette fois, il nous emmène dans un univers parallèle fantastique. Un peu comme dans Chats de Didier Convard, nous retrouvons ici une lutte des genres entre les sans-poils humains et les races animalières bipèdes, (à la croisée de Blacksad et De Cape et de Crocs) que sont les grandes races du type Loups et Ours et les races ''inférieures'' que sont les goupils ou encore les pilleurs et renégats Lynx. Chaque race est parfaitement représentée avec des expressions faciales superbes et des postures parfaitement maîtrisées. Le scénario assez complexe nous emmène dans les deux univers, nous faisant suivre d'un côté les humains et leur crainte des animaux et de l'autre les animaux et leur crainte des humains. Sans chercher à en sortir une quelconque morale montrant la stupidité de la guerre et l'incompréhension entre les peuples, le racisme et blablabla, le scénario surfe intelligemment sur tous ces concepts pour livrer une histoire qui coule de source et se lit avec une aisance agréable. Le parallèle des deux camps est assez symbolique. La fusion entre le scénario et le dessin offre une belle ambiance et une atmosphère qui nous prend au corps. Je me suis retrouvé pris dans le feu de l'action coincé entre les deux camps, sans savoir pour qui prendre parti, le cœur angoissé du futur et de la tournure des évènements. L'album, qui offre déjà bon nombre de surprises, finit sur une note ouvrant encore plus les perspectives de la fantaisie dans la série. Vraiment, j'adhère et j'achète ;) rapide mise à jour après lecture du tome 2 : - l'option prise par l'auteur concernant le chasseur de Loup, ne m'a guère surpris. Cette histoire d'amour train en longueur et j'avoue que si le premier tome avait été du même accabit surement je n'aurais jamais acheté le tome 2... En revanche, le dessin est toujours aussi beau aussi fin. j'attends beaucoup du tome 3 afin de relancer mon intérêt pour cette histoire !
Hé bien ! Quel premier tome ! Je commence par le dessin, parce que je suis assez fan du style de Béatrice Tillier. Là, elle s’est surpassée ! C’est somptueux, sublime ! Les animaux sont subtilement humanisés, à la manière d’un Masbou, et j’irai même jusqu’à dire, encore mieux que lui (je l’ai dit ! :|) ; en tous cas c’est du niveau de De Cape et de Crocs et de Blacksad et ça m’amène à réaliser que j’aime beaucoup les BD dont les personnages sont des animaux anthropomorphisés. Quelque chose me dit qu’elle a pris un plaisir particulier à dessiner les costumes des divers protagonistes, car ils sont d’une élégance et d’une sophistication rares ! Ce plaisir en est presque palpable. Et que dire du nôtre, à contempler pareilles planches. Les paysages ne sont pas en reste, ils sont grandioses, et la mise en couleurs parfaitement maîtrisée. Béatrice Tillier a encore progressé depuis Mon voisin le Père Noël, je suis vraiment impressionnée, pour moi, c’est l’une des meilleures de sa profession. Le scénario, par chance, est à la hauteur du dessin, ce qui n’est pas peu dire. Cette histoire est originale et Dufaux, en vieux briscard de la BD maîtrise lui aussi parfaitement son sujet. On est intrigué, et la fin déroute de plus en plus, et donne vraiment envie de connaître la suite. Un petit bémol toutefois : le rythme de la narration, un peu élevé ; du coup chaque événement, chaque fait, n’est pas exploité à fond et c’est dommage. Le corollaire étant que l’on ne s’ennuie pas un instant, je ne vais pas m’appesantir sur ce point. Je souhaite longue vie à cette série et vous en recommande l’achat avec enthousiasme !
Mélanger le monde animal et humain ! Curieuse idée, qu'est-ce que cela va donner ? On ouvre l'album et déjà on se laisse surprendre par le dessin de Béatrice Tillier. Incroyable dessinatrice, tout aussi à l'aise dans ce récit que dans fées et tendres automates. Les couleurs directes amènent une légèreté supplémentaire indéniable. Vient Jean Dufaux au scénario... J'aime beaucoup Jean, tout en lui reconnaissant quelques bémols dans sa carrière. Mais souvent son imagination fertile nous offre des histoires comme "Le Bois des Vierges" ! Des belles histoires, dramatiques, de capes et d'épées mais avec ce petit quelque chose qui fait la différence. On referme l'album et... whow !!! Vivement la suite !!! On se calme un peu et on dit bravo, et surtout, merci de nous offrir une Bande Dessinée qui en est vraiment !
Quel bonheur ... - de trouver une BD qui allie un bon scénario avec un dessin superbe. - de retrouver une colorisation, non informatisée, sortant du lot tout en étant éclatante de beauté. - de voir un nouvel éditeur sortir une si belle série aussi rapidement. - de prendre autant de plaisir à feuilleter une BD. - de voir deux auteurs confirmés mettre leur savoir faire en commun. - etc... Vivement la suite qui promet d'être au moins aussi bonne. Le 5/5 tend les bras à cette nouvelle série qui s'avère être une excellente surprise pour le début de l'année.
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