Les Schtroumpfs
Angoulême 1984 : Alfred enfant pour le tome 11 Qui ne connait pas ces p'tits hommes bleus et leurs aventures ?!?...
Albums jeunesse : 6 à 10 ans Angoulême : récapitulatif des séries primées BDs adaptées en film Best of 1960-1969 Couleur de peau : bleu Créatures fabuleuses (issues de la bd) Génération Albator Journal Spirou Les BDs à papa Les Schtroumpfs Petit peuple Spin-off
C'est l'histoire de ces petits être qui vivent bien tranquillement à la recherche de salsepareille... Ils essaient de vivre à l'ecart de Gargamel et de son vilain matou Azraël... Bien dirigé par le grand Schtroumpf, revivez leurs aventures...
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Date de parution | 30 Novembre 1963 |
Statut histoire | Une histoire par tome (parfois plusieurs) 42 tomes parus |
Les avis
Mes beaux parents n'ont qu'une série de BD chez eux, les Schtroumpfs. Classique parmi les classiques, indémodable de la bande dessinée franco-belge, une série qui a su conquérir toutes les générations depuis sa création par Peyo en 1958. Et si ca plait à toutes les générations, c'est que derrière cet univers enfantin se cachent des thèmes plus profonds. À travers ces personnages, Peyo traite des sujets comme la coopération, la tolérance, ou encore la critique de la société de consommation (comme dans Le Schtroumpf Financier). Visuellement, la série est une merveille de clarté. Le dessin de Peyo est limpide, précis, avec des couleurs vives qui renforcent le côté joyeux et innocent du monde des Schtroumpfs. Mais attention, ce n’est pas pour autant une série à prendre à la légère. Certains épisodes, comme Le Schtroumpfissime, introduisent des thèmes comme la politique et le pouvoir, quand un Schtroumpf se retrouve élu chef et abuse de son pouvoir, une critique à peine voilée des dérives autoritaires. La force des Schtroumpfs, c’est leur capacité à plaire aux enfants tout en offrant des niveaux de lecture plus subtils pour les adultes. Peyo savait mêler humour, aventure, et réflexion, ce qui explique la longévité et l’universalité de la série. Une lecture divertissante mais intelligente, qui, sous couvert d’aventures fantastiques, nous renvoie une image bien familière de notre propre société.
Mon avis se borne à trois albums, par lesquels j'ai eu le chance de découvrir les Schtroumpfs alors que j'étais encore tout minot : "Le Cosmoschtroumpf", "Le Schtroumpfissime" et "La Schtroumpfette". Étant donnée la qualité franchement moindre des autres histoires parcourues chez des camarades, je ne peux que remercier le hasard ayant présidé à ces achats (ou récupérations ?!) parentaux : je n'avais rien demandé ! La poésie contenue dans les pages du Cosmoschtroumpf -et son obsession assez démissionnaire !- m'avait complètement séduit et j'ai souvent relu cette "aventure" pleine d'humour qui mettait en avant la solidarité de ces gnomes caractériels, dans des décors époustouflants d'évocation réaliste et de beauté. Le graphisme de Peyo est effectivement miraculeux de maitrise et -surtout !- son découpage et ses dialogues rythment, sans jamais l'alourdir, la progression de l'histoire : une leçon éblouissante de "simplicité" dans l'Art de la Bande Dessinée. Le Schtroumpfissime, à la fois hilarant et pourtant assez acide pour être relu de manière plus décalée à l'adolescence, est encore plus réussi dans sa mise en scène et, pour facile que semble la démonstration, la charge anarchiste est salutaire sans que soit cautionnée à aucun moment la violence impliquée par la création des factions antagonistes. Moins poétique que le précédent, mais tout autant jouissif dans sa lecture -et parfait dans sa réalisation. La Schtroumpfette, enfin ; qui osait mettre en scène la féminité la plus caricaturale issue de l'imaginaire collectif Occidental, spectaculairement mise en "valeur" par la soudaine "virilisation sociale" de tout les habitants du village -Grand Schtroumpf compris tant son regard sur la problématique de l'inclusion du personnage au reste de la population est incroyablement machiste. Mais ça fonctionne : le désarroi de l'héroïne, pour ridicule qu'il paraisse, est touchant dans sa sincérité et les rivalités grotesques des autres personnages, si réalistiquement "garçonnes", sonnent très "vrai" au sein de leur mini-révolution civile quand, malgré sa "sagesse", leur ainé se trouve accusé officiellement d'être le véritable instigateur du désordre (magnifique retournement de situation scénaristique) ! Si on ajoute les histoires bis associées à ces parutions, respectivement "La Faim Des Schtroumpfs" et "Le Faiseur De Pluie", toutes deux plus simples dans leurs intrigues enfantines mais d'égale facture formelle, on a l'impression d'être en présence d'une œuvre complètement maitrisée, accomplie et achevée. La parfaite compréhension du médium place Peyo parmi les plus grands de son époque ; et son succès international, pour commercial qu'il semble à posteriori au travers de la sur-exploitation de cette franchise, apparait justifié ; ne serait-ce que grâce à ces trois réussites. Moi, ça me schtroumpfe, une bonne schtroumpf-Dessinée honnête et sans prétenschtroumpf...
Les Schtroumpfs est une série qu'il est bien difficile de noter. Tout d'abord par la diversité des albums s'étalant sur plus de cinquante ans, mais aussi par la diversité des auteurs, qui furent nombreux à collaborer sur la BD, et surtout pour la diversité des histoires et des idées, puisque chaque tome est vu comme un moyen de parler d'une facette sociétale de façon détournée et grossie. Ce qui fait de cette série un gros fourre-tout où l'on trouve de tout et n'importe quoi, avec du bon et du franchement moins bon. C'est pourquoi noter est difficile. Si je ne retiens que les albums que j'ai appréciés, la note monte en flèche, si je retiens tout les albums que j'ai lus (et j'ai sincèrement décroché l'affaire avec les derniers qui m'ont laissé complètement froid), c'est pas le même résultat. D'ailleurs, ma note est moins le reflet de la réalité de chaque album de la série que d'un sentiment global. Les Schtroumpfs, c'est pas mal, mais parfois c'est bien mieux ! Les premiers albums restent des petites pépites à mes yeux, rien que le Schtroumpfissime et sa caricature des élections par un populiste virant en dictature (mais mignonne et gentille, hein !). Dans les premiers albums on sent clairement une intention d'expliquer de manière simple (et parfois un peu naïve, j'en conviens) des réalités sociales plus complexes. Schtroumpf Vert et Vert Schtroumpf illustre à merveille les soucis de langues internes à un pays, et la résolution continue de me faire sourire même adulte. C'est drôle, intéressant et bien trouvé dans sa manière de montrer les choses. Sans glisser dans une critique facile ou manichéenne non plus. L'avantage, c'est que par le prisme d'un microcosme, on peut faciliter les démonstrations absurdes. Et cela marche même dans des albums post-Peyo qui auront quelques éclairs de lucidité, comme Le Schtroumpf Financier ou même Le Schtroumpf Reporter qui sont deux albums critiques et plutôt bien trouvés. Certains albums partiront de leur petit village tranquille pour vivre des aventures plus lointaines, et souvent je les trouve moins intéressants. Par contre, la série tire clairement sur la corde actuellement, et la façon dont les derniers albums traitent les sujets fait beaucoup trop gamin à mes yeux. On veut développer des thématiques pas forcément pertinentes (tels que la réalité virtuelle...) et les histoires sont souvent soporifiques ou virant au grand n'importe quoi. Personnellement j'ai décroché des publications récentes que je trouve complètement à côté de la plaque et obéissant bien plus à des logiques marketings en parlant de sujets dans l'air du temps qu'en traitant convenablement de ceux-ci. Bref, les Schtroumpfs c'est une série dont les débuts sont formidables, la suite contenant encore quelques petites perles et la fin c'est... mieux vaut ne pas en parler. Cela dit, il faut tirer son chapeau aux albums qui n'ont pratiquement pas pris une ride presque 50 ans après leurs sorties. Mine de rien, Peyo a eu du nez avec ses petits êtres bleus !
Je trouve que l'invention des Schtroumpfs représente un summum dans le génie créatif d'un auteur de BD. Monsieur Peyo n'a pas seulement créé un monde merveilleux autour d'une vision utopique d'un monde pacifique et égalitaire mais il crée en même temps le langage qui l'accompagne. Or le langage c'est l'esprit de finesse d'une population. C'est d'ailleurs pour cela que je trouve les Schtroumpfs pas aussi enfantins que cela. Pour un enfant de primaire le texte est difficile et nécessite une recherche de vocabulaire pas si évidente. Pour preuve des exercices de grammaire sont donnés aujourd'hui avec des textes Schtroumpf au niveau début collège. J'ai toujours un faible pour les auteurs qui soignent la partie texte et qui proposent différents niveaux de lecture. Bien sûr on peut trouver de nombreuses critiques, c'est un monde clos, uniforme qui n'évolue pas ou chacun revient à sa place en fin d'opus. Le manque de fille ne me gène pas car je comprends le monde Schtroumpf au départ comme asexué. La Schtroumpfette n'est elle pas une création extérieure au village originel? Quant au "racisme" des Schtroumpfs Noirs, je suis indulgent car ce n'est pas si facile de trouver une couleur en contrepoint du bleu. Peyo a le génie de nous rendre ce monde ,qui pourrait être d'un ennui mortel, sympathique et attractif tellement la solidarité et la poésie imprègnent les personnages. Le merveilleux trait de Peyo fait vivre ce petit village avec un dynamisme qui colle à chaque caractère des personnages. Comme toute série longue avec repreneur il y a des albums moins bons. Mais cela ne m'empêche pas de relire certains opus avec un réel plaisir depuis des dizaines d'années. Mes préférés sont "l'Œuf et les Schtroumpfs" et "Les Schtroumpfs et le Cracoucass"
Je l'affirme, je peux soutenir cette BD au-delà du raisonnable. Ces personnages bleus sont pour moi la plus belle invention de la bande dessinée. Oui, il y aurait à redire sur le méchant Gargamel, le non féminisme de "La Schtroumpfette", le peut-être racisme des "Schtroumpfs noirs". Mais malgré tout, c'est absolument merveilleux ! Seul le Marsupilami a approché la richesse poétique et la pertinence globale de cette invention miraculeuse. Clairement, l'album "Le Schtroumpfissime" mérite le Panthéon. Et combien de merveilleuses idées dans "Les Schtroumpfs et le Cracoucass", "Le Cosmoschtroumpf", "L'oeuf et les schtroumpfs"... Indiscutable coup de mou après l'excellent tome 9 "Schtroumpf vert et vert schtroumpf", déjà aperçu lors des gags en une planche : Peyo cède aux sirènes de la notoriété et accentue le côté jeunesse-mignon de la série, rendant la relecture des contes banale dans l'épisode de la soupe, le discours sur le sport bien convenu, etc. Bien tristement surtout, seuls les albums de Peyo père méritent cet éloge, car Culliford a plus que trahi l'esprit et l'idéologie saint-simonienne. L'inachevé "Schtroumpf financier" demeure beau et stimulant, mais davantage pour la méta-lecture offerte quant au combat d'influence créatrice (sinon parricide en cours) entre le génial Peyo et son horrible Culliford de fils.
Bon, c'est toujours pareil : si je ne devais noter que la période Peyo, je monterais sans hésiter à 4, si je ne notais que la période postérieure, je descendrais à 3 voire 2, donc c'est un peu délicat de noter toute la saga. Disons que 3,5/5 refléterait sans doute le mieux la valeur que je lui attribue. Comme à peu près tout le monde, je suis très attaché aux Schtroumpfs, car j'ai grandi avec. Le début de la saga est à mon avis son meilleur moment : des Schtroumpfs noirs au Cracoucass, je crois que c'est un véritable sans-fautes. Les histoires sont très originales et prenantes, l'univers est bien développé, on se prend très facilement à l'ambiance et à l'humour... Et on s'octroie même le luxe d'une petite satire politique dans ce qui reste peut-être le sommet de la saga : Le Schtroumpfissime. Vraiment excellent ! Après, cela, jusqu'à la fin de la période Peyo, la saga trouve un rythme de croisière acceptable. On ne retrouvera plus vraiment le génie des cinq premiers tomes, mais c'est sympathique, la mythologie est bien étendue, et les scénarios comptent souvent quelques bonnes trouvailles. Enfin, concernant la période Thierry Culliford, cela va du bon au moins bon. J'aime sa volonté de maintenir l'aspect moral de la saga et je trouve que ses scénarios contiennent souvent de bonnes dénonciations (la presse à sensation, Internet, les jeux d'argent, etc...), mais la patte est souvent trop lourde, c'est dur de trouver l'équilibre savamment entretenu par l'inimitable Peyo. Même le trait est moins fin et tire davantage vers la BD trop enfantine, mais à la rigueur, on n'attendait guère des successeurs de Peyo qu'ils réussissent à retrouver la finesse graphique de leur maître. En attendant, c'est donc une saga qu'on lit avec un immense plaisir enfant, et sans grand déplaisir adulte, même si j'ai abandonné les tomes les plus récents, qui ne me semblent plus avoir aucun intérêt. L'ambiance bon enfant et l'originalité, tant de l'univers que des histoires, garantissent une série de lectures agréables et sans prise de tête, même si, passé les tout premiers tomes, donc, on aura du mal à trouver de vrais chefs-d'oeuvre dans cette saga honnête et certes culte, mais pas forcément incontournable pour autant. Finalement, le seul véritable reproche que j'ai à faire aux Schtroumpfs, c'est leur trop grand succès, qui leur a fait écraser la saga qui les avait vu naître, et qui était pourtant une bien meilleure saga : Johan et Pirlouit... Mais ça, ce sera pour un prochain avis !
J'adore les Schtroumpfs. Ils ont bercé mon enfance et certains albums sont vraiment cultes à mes yeux, comme le Schtroumpfissime (une référence absolue), l'Œuf et les Schtroumpfs (le plus drôle de la série), le Cosmoschtroumpf (le plus poétique), et bien d'autres. Toutefois, force m'est de constater que la série supposée être pour les 7 à 77 ans lorgne beaucoup plus vers les 7 ans à cause de son exploitation commerciale à outrance. Certains albums comme le Bébé Schtroumpf ou l'Aéroschtroumpf sont franchement niais, alors que les neuf premiers tomes pouvaient offrir des doubles lectures souvent savoureuses. Peyo est d'ailleurs revenu à ce genre d'histoire pour son dernier album, le Schtroumpf Financier, qui fût une franche réussite. C'est d'ailleurs cet album qui a plus ou moins inspiré tous les albums de reprise jusqu'alors dans la direction à adopter, à savoir les Schtroumpfs confrontés à un phénomène de société qu'ils essayent d'adapter à leur petit monde pour in fine le rejeter et redevenir heureux. Je ne possède pour ma part parmi les albums de reprises que ceux dessinés par Alain Maury, soit les tomes 17 à 20. Le Schtroumpfeur de Bijoux et la Menace Schtroumpf, voire même le Schtroumpf Sauvage, sont largement au niveau des meilleurs albums de Peyo. Ensuite, Maury a cédé le pinceau à d'autres dessinateurs et le ton est redevenu plus enfantin, et donc moins mémorable... Je conseille donc fortement l'achat pour cette série des tomes 1 à 9 et des tomes 16 à 20, qui sont vraiment excellents, quoique les tomes 11 et 13 ne s'en tirent eux aussi pas trop mal. Les notes détaillées des albums : 1 - Les Schtroumpfs Noirs ***** 2 - Le Schtroumpfissime ***** 3 - La Schtroumpfette **** 4 - L'Œuf et les Schtroumpfs ***** 5 - Les Schtroumpfs et le Cracoucass ***** 6 - Le Cosmoschtroumpf ***** 7 - L'Apprenti Schtroumpf ***** 8 - Histoires de Schtroumpfs **** 9 - Schtroumpf Vert et Vert Schtroumpf ***** 10 - La Soupe aux Schtroumpfs ** 11 - Les Schtroumpfs Olympiques **** 12 - Le Bébé Schtroumpf ** 13 - Les P'tits Schtroumpfs **** 14 - L'Aéroschtroumpf ** 15 - L'Étrange Réveil du Schtroumpf Paresseux ** 16 - Le Schtroumpf Financier ***** 17 - Le Schtroumpfeur de Bijoux ***** 18 - Docteur Schtroumpf **** 19 - Le Schtroumpf Sauvage **** 20 - La Menace Schtroumpf *****
Je n'ai jamais été un grand lecteur de cette série, toutefois je doit lui reconnaitre le mérite d'être devenue culte et cela pas toujours pour de bonnes raisons, (cf le merchandising). D'autres bandes en ont été l'objet, bref. Quoique qu'il en soit voilà une véritable idée de génie que d'avoir construit ce microcosme de société idéale sur laquelle on pourrait gloser des heures, ( que des mecs, une seule fille, un grand chef suprême,etc...). Mais au final une foule de caractères bien typés, de l'humour, un petit peu de grand méchant pour faire peur, la sauce prend. L'ensemble est donc gentillet, il a fait rêver des milliers de gamins et quelques albums se démarquent du lot qu'il ne faut pas hésiter a posséder.
Je dois dire que je ne me suis jamais passionné pour les lutins bleus, n'ayant pas grandi trop avec, je trouvais tout ça un peu cucul et très très enfantin. Mais je comprend parfaitement que les lecteurs bercés enfants par cette série lui attribuent une cotation culte. Car, en dehors de cet aspect enfantin et puéril, ce qui est le plus intéressant dans cette Bd, c'est l'ensemble des caractéristiques qui ont contribué à sa création. En effet, lorsque Peyo fait surgir du Moyen Age et de sa série Johan et Pirlouit, cet univers enchanté et ce pays magique des Schtroumpfs, il lance en réalité une petite communauté pacifique qui est une sorte de microcosme de société idéale, où même si les personnages sont tous semblables, chacun joue un rôle ou occupe une fonction, différant par le caractère (Schtroumpf grognon, farceur, musicien, paresseux, coquet, bavard, bricoleur, gourmand, frileux..etc.), gouvernés par un sage et savant vieillard barbu, le Grand Schtroumpf, qui se distingue des autres par son habit rouge. Sans oublier la Schtroumpfette (n'a-t-elle pas fort à faire avec tous ces garçons ?). Ensuite, l'astuce qui tue, c'est que chaque Schtroumpf parle le schtroumpf, ou plutôt il schtroumpfe le schtroumpf, remplaçant ainsi la plupart des vocables et des verbes par ce mot passe-partout. Un univers délicieux donc, plein de charme et d'humour, bien structuré par Peyo qui n'évite pas un évident côté disneyen, et qui s'adresse à un jeune public. Enfin, et c'est ce que je trouve admirable, c'est que le dessin est d'une qualité remarquable pour une Bd enfantine, on ne voyait ça qu'à cette époque, maintenant les Bd humoristiques modernes pour enfants sont tellement laides graphiquement. Voila ce que je retiens des Schtroumpfs, qui obligeront Peyo à abandonner Johan et Pirlouit que j'aimais bien et qui est supérieure, mais ceci lui apportera la reconnaissance du marché américain et celle de tous les marchands de jouets. N'ayant lu que les albums réalisés par Peyo, je ne saurais conseiller ceux réalisés par son fils, mais je crois que les premiers sont les meilleurs. Alors, bonne schtroumpf!
Ah les Schtroumpfs... Qui n'a pas été Schtroumpfé par les Schtroumpfs ? Cette série est loin d'être exceptionnelle mais s'est vraiment Schtroumpfée dans la mémoire collective. En raison de ces fameux Schtroumpfs et de ce fameux langage Schtroumpf. Ces caractéristiques qui les dissocient (Schtroumpf à lunettes, Schtroumpf farceur, Grand Schtroumpf, Schtroumpf costaud...). Et puis la sublime et surtout l'unique Schtroumpfette. Les féministes amatrices de BD ont dû se mettre à Schtroumpfer devant cette représentation sûrement très misogyne à leurs yeux. Mais je pense que c'est assez innocent de la part de Peyo (quoiqu'on s'est tous imaginé des Schtroumpferies dans les maisons en Champignon). Mais Schtroumpferie à part, cette série a vraiment Schtroumpfé la jeunesse de beaucoup de monde. Le village en champignons, la salsepareille, Gargamel et son chat Azrael. Les Schtroumpfs noirs (gnap gnap...), le cosmoschtroumpf... 3,5
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