Arthur Peyremolle
Chroniques rurales
Petits villages perdus
Arthur Peyremolle est le personnage indispensable pour tout village de campagne qui se respecte. Sans lui rien n’aurait la même saveur, ni le même intérêt. Il n’est pas maire. Oh que non ! Il endosse le rôle de benêt, d’idiot du village . . . Dès l’aube, il arrive à vélo sur le marché pour vendre ses légumes. C’est l’occasion pour les habitués de le railler un peu, voire beaucoup. Mais tout bascule lorsque, suite à un concours, not’ brave Arthur gagne un superbe tracteur Renault dernier cri. La raillerie laisse place à la jalousie et au dénigrement. Arthur, c’est sûr, préférait lorsqu’il était l’idiot du village. Les gens lui adressaient alors la parole . . .
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Date de parution | Avril 1988 |
Statut histoire | Une histoire par tome 2 tomes parus |
Les avis
Il y a un peu de Davodeau (en moins revendicatif) et de Rabaté (en moins méchant, moins corrosif envers les petites gens) dans cette série. Mais les aventures de monsieur Peyremolle, vieux bonhomme vivant dans une routine incroyable au fond de sa cambrousse se laissent lire, le sourire aux lèvres. Sa façon d’être imperméable à la réalité et aux moqueries en fait un personnage haut en couleurs. Si Arthur Peyremolle, vieux paysan vendant trois haricots et deux champignons les jours de marché est presque caricatural, ce n’est pas forcément de lui que se moquent les auteurs. En effet, dans le premier tome, notre bonhomme gagne à un jeu télévisé un tracteur, mais ce sont bien les animateurs eux-mêmes, et les médias qui sont ici moqués, ainsi que la versatilité des gens, prompts à louer le pauvre type pourtant critiqué avant qu’il ne devienne célèbre. Idem pour le second tome, où tout le village se sent pousser des ailes après la découverte d’une pierre préhistorique. Que ce soit avec le jeu télévisé du premier tome, ou l’ouverture d’un fumeux parc préhistorique dans le second, Peyremolle n’est en fait que le révélateur des petites bassesses. Rien de transcendant, mais une lecture agréable, le sourire aux lèvres, avec un dessin simple mais fluide.
Après la lecture du premier tome : Echec et audimat. Cette BD ne casse pas des briques mais elle est pertinente. Le scénario est toujours réaliste 20 après la sortie de la BD !!! L'histoire met en scène un benêt d'un village aux prises avec une émission de télé. Il s'agit d'une farce acide où le protagoniste principal se retrouve entre deux feux croisés. Le dessin noir et blanc est bon mais il est trop classique à mon goût. L'ensemble se lit tranquillement et se révèle plaisant.
Davodeau s’est fait connaître avec ses chroniques rurales. Mais avant lui officiait dans un même registre Jacques Bodet, assisté par Philippe Bigotto aux dessins. D’ordinaire, j’accroche peu aux œuvres de Davodeau. Or cet album a été une très bonne surprise. Ce n’est donc pas tant le genre que le style de l’auteur qui me déplait. Davodeau donne à ses chroniques un côté artificiel et militantiste qui me dérange. Mais revenons à not’brave Arthur. Ce personnage incarne la bêtise des gens. Sous des airs de simple d’esprit, Arthur n’est pas un idiot profond. Il a conscience du déni des autres et s’en accommode car c’est un solitaire. Cette bd est une œuvre assez puissante qui, sans grands artifices, amène le lecteur à s’interroger sur la portée d’actes anodins en apparence. Une chose est sûre, le bonheur n’est pas toujours dans le pré...
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