FDC (La Fondation du Cercle)
Qui n'a pas rêvé un jour de pouvoir se venger de tout et surtout de tous ceux que l'on déteste le plus ?
Les petits éditeurs indépendants
Qui n'a pas rêvé un jour de pouvoir se venger de tout et surtout de tous ceux que l'on déteste le plus ? C'est en utilisant ce ressort universel, la loi du talion sans la punition de la société, que fut spécialement créer : "La Fondation Du Cercle". Organisme basé au Canada et mondialement reconnu pour ses actions humanitaires, sous couvert de cette façade respectable, se cache à sa tête le noyau dur d'un groupe extrémiste, parfaitement autonome et échappant à tout contrôle gouvernemental : le "Haut Comité". La montée en puissance de la pauvreté, un certain pourrissement des pouvoirs en place, une large complaisance en faveur de grands criminels, ont décidé ces sages à faire le ménage pour le bien de l'humanité avec pour objectif unique : la peine capital. Afin d'armer leurs bras vengeurs, ils désignent des tueurs professionnels comme bourreau : Nouvelles cibles Dimayo et Disksman, personnages clés du monde sulfureux de Las Végas et des divers trafiques connexes. Texte : Editeur.
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Date de parution | 21 Février 2008 |
Statut histoire | Série abandonnée 2 tomes parus |
20/03/2008
| Eric2Vzoul
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Les avis
Tiens, Clair de Lune se lance à son tour dans le thriller, à l'instar du Lombard ou de Dargaud. Cette série me faisait un peu peur au début. Récit un peu confus, mêlant complots anti-mafieux, sexe et action, dessins un peu hésitants, en particulier sur les visages. Et finalement on se laisse prendre par le récit, assez mouvementé. l'histoire me semble assez intéressante, mais ça ne décolle pas trop dans le tome 2. La nudité du héros, par moments, ne se justifie pas vraiment ("pour une fois que ce ne sont pas les filles", rétorqueront certaines), mais le style graphique de Bad, bien que ressemblant à pas mal de ceux d'auteurs du genre, est loin d'être désagréable, si l'on passe par-dessus ces soucis anatomiques sur les visages. Un questionnement cependant. J'espère que les auteurs sauront en dire plus sur cette fameuse Fondation du Cercle, car n'eût été le résumé présent sur le site de l'éditeur, cela reste fort nébuleux...
En tant que fan de XIII et de Largo Winch, j’attendais depuis longtemps le renouveau de ce genre de BD. Du sang neuf, du décalé, et là, avec cet album, on a enfin une future grande série ! D’abord, on est séduit par les décors minutieux et grandioses qui s’offre à nous, comme un film sur grand écran. Même le moindre décor d’intérieur est poussé au maximum dans la précision du détail. Ce qui est vraiment nouveau dans cette série, c’est que tout est pris à contre-pied : le début de l’album nous jette tout de suite dans l’intrigue, sans l’habituelle mise en place de l’univers en un tome, le héros « sans peur et sans reproche » s’en prend plein la figure, autant physiquement que moralement, et le personnage féminin qui sert en général de fer-valoir, devient ici piquant (très belle Chini avec un tatouage impressionnant !) et important. Le méchant (pas le maffieu de Las Vegas, l’autre, le sud-américain), malgré ses origines, n’est pas affublé des traditionnelles, gourmette, pendentif, et autre chemise voyante, qui reviennent dans toute les séries B pour ce genre de personnage. Pour moi, l’univers de Bad à des côtés très « Tarantino »… Les scènes d’action sont bluffantes (voir Ugo courant à poil dans le désert… inimaginable dans une BD réaliste !), et si le scénario au départ paraît nébuleux, il fini à la fin de nous apporter toute les réponses en ouvrant d’autres pistes. Bref, de la maîtrise pour un premier opus !
En feuilletant l'album, j'ai trouvé que le dessin était plutôt agréable : ligne claire, décors soignés, un manière de faire ressortir les arrières plans qui n'est pas sans rappeler le travail de Dominique Hé, en plus maladroit, mais pas immonde. Certes, il y a bien quelques maladresses dans le rendu des mouvements, quelques fautes de perspectives, mais sans être un chef d'œuvre d'art pictural, cet album m'a semblé intéressant. L'histoire quant à elle semblait suffisamment complexe et riche en péripétie pour donner l’envie de lire l’album comme on regarde un film d’action sans prétention… Si j'avais lu le résumé de l'histoire sur la quatrième de couverture avant d'acheter l'album, je me serais un peu plus méfié : 5 fautes de grammaire grossières en 13 lignes ! En réalité, le scénario est à l’image du résumé : confus et bâclé. Tous les personnages sont de ridicules caricatures, du héros sans peur mais un peu tourmenté, à l’ex-entraîneuse devenue vertueuse, en passant par le trafiquant latino mégalo… Toutes les situations sentent le réchauffé et le déjà-vu, les clichés s’accumulent et les rebondissements s’annoncent deux pages avant d’avoir lieu. Le pire, c’est que même en piquant ses idées rabâchées dans toutes les séries TV américaines qui ont été diffusées depuis une génération, l’auteur parvient à rendre l’histoire confuse ! Bref, je ne sais pas qui se cache derrière le pseudo de « Bad », mais son choix est judicieux à tous les égards ! Dessinateur besogneux, piètre scénariste, il devrait abandonner la BD… Quant à vous, n’achetez pas cet album ; vous le trouverez soldé au poids parmi les invendus avant peu. C’est sans hésiter que je lui décerne le prix de la plus mauvaise BD que j’ai achetée depuis au moins 3 ans !
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