Meteors
An 2134, Big Brother nous regarde ! Bienvenue dans un monde sous haute-surveillance, où l'espèce humaine est dominée par une intelligence supérieure, celles des programmes informatiques.
Anticipation Label Série B Les intelligences artificielles (I.A.)
Dans le désert du Sahara où s'agglutinent les déchets de la nanotechnologie, Noria, une adolescente en mal de vivre, se promène sans assistance respiratoire quand elle assiste à un étrange ballet de météorites. Au même moment, entre la Lune et Mars, le cadavre d'un cosmonaute russe décédé depuis plus de 150 ans est retrouvé par Dustin Dinky, éboueur de l'espace. Un rapport est aussitôt relevé par les Intelligences Artificielles qui s'inquiètent de cette anomalie temporelle Et si les I.A. ne maîtrisaient pas l'ensemble de l'espace ?
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Date de parution | 12 Mars 2008 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
A la fermeture de cet épais premier opus, je dois bien avouer avoir été très agréablement surpris par la qualité et l’originalité du background de l’histoire qui nous est proposée. Un bon coup de cœur ! Côté récit, je le trouve facile d’accès, prenant et cohérent. Plusieurs petites scènes s’entrecroisent sans que le lecteur ne soit à un moment ou l’autre perdu. Le rythme est correct, il reste constant tout au long de l’album mais manque sans doute de quelques rebondissements. Cela arrivera peut-être avec la suite. J’ai toutefois dévoré l’album assez rapidement ; les auteurs nous proposent ici un excellent premier tome qui réunit tout ce que j’apprécie dans la science-fiction. A cela s’ajoute quelques références du genre et un cahier supplémentaire en fin d’album que je trouve plus qu’appréciable. Côté graphique, il est correctement adapté à ce monde robotisé, dominé par l’intelligence artificielle. Le procédé paraît lui-même issu d’une quelconque robotisation des couleurs… Personnellement, j’épingle au passage un bémol : les visages, que je trouve beaucoup trop issus de la culture manga, ce qui n’est pas pour me plaire. Parallèlement, le lecteur se délecte des robots, vaisseaux, exo-squelettes et autres incontournables de la SF, parfaitement dessinés et détaillés ; c’est un réel plaisir pour les yeux ! En conclusion, mis à part de petits défauts qui ne peuvent en rien ruiner l’excellence de ce premier opus, je me montre impatient de connaître le développement de tous les éléments ici présentés et la suite de cette aventure qui devrait faire référence en la matière. J'en profite maintenant que la série est complète pour mettre à jour mon avis. Le deuxième opus reste dans la réussite du premier. Le récit est toujours aussi accrocheur et les quelques personnages présentés dans le volume précédent se retrouvent pour permettre à l'histoire de se poursuivre sur une même trame principale. Hélas, le dernier tome vient clôturer ce triptyque de manière relativement décevante. Non pas que cela soit au final mauvais, mais juste décevant... La fin arrive assez brusquement, alors que le lecteur manque encore de quelques réponses et, dans le même ordre d'idée, il se passe beaucoup de choses sur peu de planches, surtout vers la fin du récit. Néanmoins, l'ensemble fournit un bon moment de lecture et j'en conseille toujours l'achat. Ma note passe cependant de 4/5 à 3/5, pour une clôture légèrement bâclée...
Après la lecture du premier tome. Assurément le coup de coeur du moment. Tout m'a plu dans cette BD. J'appréhendais la lecture car le feuilletage à la librairie m'avait fait craindre un dessin trop manga. Que nenni, en fait seuls les visages des IA font mangas. Le dessin est somptueux, les couleurs chatoyantes et des détails pleins les mirettes. Le scénario est déjà dense, structuré et reste original malgré les thèmes classiques de la SF présents dans ce premier opus. A suivre de très près. 09/04/2010 : Après la lecture des 3 tomes. "Meteors" est bien une bonne série. De bout en bout, elle conserve un bon rythme. L'intrigue et les destins des personnages sont bien gérés. L'ensemble se tient et le final est convaincant. Le scénario est dense mais bien construit, la narration est bonne et le dessin franchement beau. Un très bon 4/5 pour ce triptyque.
En voilà une série qui commence franchement bien ! Meteors c’est l’histoire de Noria, une adolescente tourmentée, avec une mère qui la laisse régulièrement pour partir en missions spatiales de plusieurs années. C’est une histoire qui nous parle de la découverte d’un cosmonaute russe retrouvé dérivant dans l’espace alors qu’il devrait être mort depuis 1973 si l’on se fie aux archives officielles. C’est une histoire qui parle d’un projet spatial russe qui aurait été mené en secret dans la période où les américains ont posé le pied sur la Lune. C’est une histoire où une partie des terriens s’est transportée sur une base martienne ... C’est une histoire où l’héroïne a une mémoire « comparable à celle du Pan Troglodytes »… ...Oh mais dites-moi, ça ne vous rappellerait pas Le Complexe du Chimpanzé tout ça ? Alors que j'ai aimé l’œuvre de Ponzio et Marazzano, ce parallèle m’a fait très peur quand j’ai commencé à le déceler. Mais le parallèle s’arrête là et la trame de l’histoire, entre gouvernance politique par des IA, zones franches dites "analogiques", nano-pollution, domotique et cohabitations homme / machines-en-tous-genres est complètement différente de l'œuvre sus-citée. On débarque dans Meteors en 2134 à une époque où les rênes du pouvoir ont été cédées par l'Homme à des IA qui usent de toutes les bassesses et trahisons pour maintenir la population dans une saine ignorance, et où des groupuscules humains contestataires cherchent à développer des technologies nouvelles pour trouver de quoi contrer ce nouveau règne numérique totalitaire. La toute puissance des IA est en danger ! Le scénario est riche et fort bien construit, il est servi par un dessin très efficace : flashs backs parfaitement identifiables ou styles graphiques des bulles bien distincts entre les IA et les humains, tout est là pour ne pas perdre le lecteur dans cet univers complexe et futuriste. Le dessin m’a beaucoup plu malgré son trait un peu approximatif et anguleux, je pense que c’est surtout grâce aux couleurs que j’ai trouvées très réussies, dans certaines planches on voit notamment la lumière naturelle et l’éclat artificiel des néons cohabiter et le rendu est superbe, superbe aussi le Sahara de nuit du tout début de l’histoire ou encore certaines vues de l’espace. Les visages sont parfois moyens mais la seule case où Noria pleure l’absence de sa mère rattrape toutes les autres. C'est dynamique, c'est détaillé, c'est riche : que demander de plus ! Le tome 2 est toujours aussi joliment dessiné et colorisé, rien à dire, par contre je trouve que ça "zappe" beaucoup entre les différentes petits intrigues qui se trament à droite et à gauche, ça donne du rythme, mais c'est un peu fatiguant à la longue. Le tome 3 qui conclut la série est un poil décevant graphiquement, les couleurs sont toujours aussi réussies mais le trait est souvent approximatif. Au niveau de l'histoire, la fin est moins spectaculaire que ce à quoi je m'attendais, ça manque d'explications, peut-être aurai-il fallu prévoir un quatrième tome... pas si mal quand même, mais pas à la hauteur de mes espérances sur les 2 premiers opus.
Une série qui parle d'I.A. dominant l'espèce humaine pour son bien ? Pas nouveau comme thème... Il faut dire qu'avec les romans d'Asimov et ses adaptations, on a eu l'occasion d'en rencontrer des I.A. ! Alors là, bon, je lis le résumé et rien de bien nouveau : un tyran informatique qui opprime les gentils humains pour leur bien. Mais en feuilletant la BD, je tombe sur une scène où les I.A. n'hésitent pas à sacrifier des humains... Ahhh, intéressant ! On n’a donc pas les trois lois de la robotique ! Ca doit valoir le coup d'essayer ! Finalement, l'histoire passe bien. Il y a pas mal de planches (68) et pourtant l'histoire ne m'est pas apparue trop longue. Effet manga peut être, une BD avec plus de planches et un style de dessin japonais ? Mon seul regret est de voir mourir si vite l'historien... Comme si, à cette époque, 2136, les historiens corrects courent les rues pour les faire disparaitre... Sinon la pirouette des singes comme hauts représentants est sympa : l'auteur nous dit que c'est pour garder la mémoire des espèces disparues mais on peut aussi y voir le cliché Planète des singes... Peut être que les I.A. ont lu ce livre ! Dessin : bah, j'aime les mangas et le style s'en rapproche (gros yeux de la ptite I.A., larmes à foison pour signifier les pleurs, etc.) assez sans être choquant dans une BD : 4/5 Bref, impatient de lire le tome 2 pour voir vers où va nous emmener le scénariste... Les personnages vont-ils se croiser comme on pourrait s'y attendre ? Edit après lecture tome 2 : Finalement assez plaisant : l'intrigue avance somme toute peu mais les pieces se mettent en place petit à petit. Les personnages commencent à se regrouper comme "prévu". La petite fille va-t-elle passer du coté obscur de la force ? A voir dans le tome 3. Une chose est sûre : l'auteur nous montre bel et bien que les IA ont aussi hérité des pires maux humains : esprit de supériorité, goûts pervers ou meurtriers, esprit perverti et corrompu...
Voilà une BD dont la couverture m’a longtemps rebuté. A force de voir de la pub et même une interview de Fred Duval, j’ai fini par céder et à m’intéresser à cette nouvelle série. Grand bien m’en a fait ! Nous avons là un premier tome d’excellente qualité scénaristique. Une vraie bonne surprise. Nous nous retrouvons dans un monde vraiment futuriste. Peut-être un peu trop proche pour me paraître probable, mais ceci est mineur. Pour le reste, L’humanité a construit des IA dont l’autonomie a dépassé les attentes de leur créateur. De ce fait nombre d’humains considèrent ces robots doués d’intelligence supérieurs à eux et les jugent plus compétents afin de présider à leur destinée. Dans plusieurs pays déjà, des IA ont été élues à la tête des gouvernements. Mais même si le devoir premier des IAs est de préserver et de prendre les meilleures décisions pour l’humanité, les manières pour y arriver sont multiples et tout comme les humains ont leurs propres opinions, les IAs sont plus ou moins extrémistes. Manque de chance, les IAs les plus influentes sont aussi les plus extrémistes. Afin de garantir leur capacité de sauvegarde de l’humanité elle va devoir ingérer et prendre des décisions contre les volontés des humains, quitte à leur cacher quelques vérités... Comme dans tout univers où une certaine frange de la population prend le pouvoir de manière plutôt autoritaire, il est normal de voir des groupes de rébellion s’organiser. Nous avons ainsi un contexte géopolitique vaste, complexe et très bien maîtrisé par les auteurs. Malgré la multitude d’informations fournies dans ce premier tome, la trame est fluide. Les 68 pages donnent du volume à cet ouvrage et ce n’est pas de trop pour pouvoir tout assimiler. C’est sûrement là aussi l’une des forces de cet album, plutôt que de sacrifier la qualité et la compréhensibilité à la règle des 48 pages, les auteurs ont préféré créer une BD plus chère certes, mais vraiment efficace. Je n’ai trouvé aucune longueur. Les divers clans sont parfaitement décrits, même la hiérarchie des IAs est évoquée et crédible. Bref, j’ai vraiment aimé cette nouvelle série de Fred Duval. Côté dessin, je suis un peu plus sceptique. Le travail emprunte à diverses tendances et donne au final quelque chose d’assez personnel. On retrouve des influences mangas, récentes mais aussi plus anciennes, avec notamment les robots façon "Astro le petit robot" (Astro Boy) qui m’ont replongé dans mon enfance non sans une pointe d’émotion ! Le trait n’est cependant pas le plus fin ni le plus précis que j’ai pu voir. Malgré tout, les personnages sont clairement identifiés et reconnaissables. Seules de légères difformités et disproportions sont venues embêter mon regard. J’ai aussi un peu de mal avec cette héroïne et son père issus d’Algérie mais qui n’ont en aucun cas les traits de ces origines. Tout le monde ressemble un peu trop à de bons européens types caucasiens... En revanche, la créativité des environnements techniques est à noter. Il y a d’ailleurs en deuxième de couverture un bel aperçu des armures du groupe Meteor. Je suis toujours aussi sceptique quant à l’utilisation de l’outil informatique en bande dessinée. Les visages manquent de grain et souvent de vie. De même les décors semblent trop artificiels… Cependant, ne boudons pas notre plaisir de découvrir un BD de science-fiction riche, cohérente et stimulante.
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