Nocturno
Seck, chanteur de rock, est "celui qui marche avec les morts".
Auteurs mexicains La Mort Le Rock Musique Paquet
Nocturno, personnage masqué, et Esprit du vent, se met à raconter l'histoire de Seck, "celui qui marche avec les morts". Seck est en effet hanté par le corps de son père mort. Un jour, il fugue de chez son oncle et va rejoindre Rojo, un ami qui fait de la musique.
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Date de parution | 27 Mars 2008 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Ah que j'aime cette ambiance si singulière qui transpire du graphisme et de l'imagination de Tony Sandoval ! C'est avec l'édition intégrale dégotée à Angoulême que je me suis plongée dans cette série. Entre réalisme amer et un fantastique sombre frôlant le gothique, Tony Sandoval nous propose de suivre l'évolution d'une relation amoureuse un peu tortueuse entre Karen, une jeune fille réservée et Seck le leader d'un groupe de métal. C'est à partir de cette trame qu'il nous embarque sur une frêle esquive qui va être ballotée entre réalité et fantastique jouant avec différents graphismes en fonction des événements et des ambiances qu'il nous impose. C'est majestueusement beau, original et bien mené. J'ai adoré ces ambiances liées au récit supportées par des parti pris graphiques différents au fil de l'album. Tony Sandoval a décidément un univers romantico-gothique très personnel qui me plait énormément !
Au sortir de ma lecture de ce diptyque je suis fortement embarrassé n'ayant pas encore décidé quelle note je mettrais. Comme l'a noté Miranda l'objet en lui même est atypique par son format et sa mise en cases mais mon indécision ne provient pas que de cela. Visuellement ces deux tomes sont une claque. Le noir et blanc du début et que l'on retrouve plus tard est d'un magique en proposant des planches que je trouve de toute beauté. Plus loin la couleur est assez curieuse et demande un temps d'adaptation; hésitant entre des crayonnés assez gras et des teintes pastels, j'ai eu comme l'impression qu'elles étaient là en fonction de l'humeur et de l'ambiance que l'auteur voulait créer. Le trait est parfois une sorte de crayonné gras puis quelques pages plus loin il s'affine, devient presque diaphane. Je crois que pour apprécier cette lecture il faut accepter de se laisser emporter dans ce qui ressemble beaucoup à un rêve éveillé. Oui il y a quelques pages complaisantes, notamment en ce qui concerne des scènes de combat assez violentes. Je n'irais pas jusqu'à dire que nous sommes face à une sorte de manga à l'occidentale mais le rythme est soutenu mêlant temps dans le réel et dans celui du rêve. Au final je ne mettrais pas d'option d'achat, je crois qu'avant tout il faut se faire une opinion en empruntant cette œuvre et surement accepter de se faire embarquer pour un voyage onirique. Ne serait ce que pour certaines planches, y jeter un œil ne peut pas faire de mal
Comme Gris, à travers les automnes du même auteur et paru dans la même collection, c'est une Bd originale de par son format aux coins ronds et son marque page. En guise de prologue, l'histoire commence avec des planches crayonnées noir et blanc, c'est assez original mais les dessins de Sandoval sont bien meilleurs en fois passés à la couleur, avec de grandes belles planches représentant des scènes très imagées. Le récit qui s'étale sur 107 planches se met en place grâce aux ambiances particulières du dessin de Sandoval, comme à son habitude. La façon qu'il a de mettre sur papier sa vision de la musique rock est exceptionnelle. C'est aussi parfois assez violent avec des scènes de bagarre qui restent assez réalistes. Une histoire d'amour voit le jour en même temps qu'une armée de morts dans laquelle se trouve le père mort du Seck le protagoniste. Une petite pointe d'humour de temps en temps vient dédramatiser l'ensemble. J'ai énormément apprécié, sauf peut-être la fin que j'ai trouvée un peu plus banale, mais qui ne retire rien au suspens, car on s'attache vite aux personnages. Peut-être un passage aux quatre étoiles au second tome. Tome 2 Visuellement je me suis encore régalée. Côté scénario j'ai apprécié une moitié assez fantastique qui propose un monde des morts plutôt original, et j'ai détesté une autre moitié, qui elle, s'étale trop sur les sentiments des deux protagonistes. J'aurais préféré que l'histoire d'amour passe un peu à la trappe, mais en fait elle prend le dessus, clôt le récit et en même temps a fait retomber mon enthousiasme. La lecture est toutefois agréable, je laisse mes 3 étoiles mais retire mon option d'achat.
Après lecture du premier tome : Etrange album. Il débute en noir et blanc par un dialogue entre deux créatures qui n’ont que l’apparence d’humaine, … puis vire à l’évocation du parcours d’un chanteur de Doom, qui a la particularité de voir les morts (et plus particulièrement son père), et bénéficie alors d’un graphisme en couleurs. Si, grâce à ses teintes, l’ambiance de ce premier tome est étrange, l’histoire développée est finalement confondante de banalité. Le pauvre petit garçon rejeté par sa famille d’adoption, renfermé sur lui-même, mais qui trouve un exutoire au travers du chant, et la journaliste improvisée qui en tombe amoureuse en forment le noyau central. Une scène ouverte où différents groupes de Doom défilent, des groupes rivaux dont les actes sont parfois aussi violents que la musique, en constitue le théâtre. Le vengeur masqué, un prodigieux bagarreur à la technique novatrice et infaillible (non, non, il ne s’agit pas de second degré) en est … la cerise sur le gâteau. J’ai aimé le dessin des planches les plus douces, ainsi que certains dialogues. Mais le sentiment qu’il me reste à la fin de cette lecture est tout de même très négatif. En règle générale, le graphisme est peu stable et parfois confus, le scénario (débarrassé de son verni fantastique) est banal et bancal, les personnages sont si stéréotypés que je les croirais échappés d’un mauvais manga … un manga ? Voici peut-être la raison de mon rejet de cet album (et ce n’est qu’en rédigeant cet avis que je m’en rends compte !) Ce côté stéréotypé, ces gentils si gentils et ces méchants si méchants, ces dessins aux proportions exagérées, cette violence souvent gratuite : ce sont tous les défauts dont je dote une bonne part de la production nipponne (je sais, c’est très réducteur). Je ne lirai pas la seconde partie de ce récit, et ne peux en conseiller la lecture qu’aux adeptes de ce genre d’univers où la violence est enrobée d’un verni fantastico-mystique d’opérette. Il en faut pour tous les goûts …
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