Les Terres creuses - Zara
Sur la planete Zara vivent exclusivement des femmes, des "gammes" comme on les appelle... Cette planete est particuliere: constituée de 2 minces écorces concentriques indépendantes l'une de l'autre, son peuple vit sur l'écorce intérieur, fixe, tandis que l'écorce extérieur couverte de végétations diverses et de roches translucides est en rotation perpétuelle...
Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles Gays et lesbiennes Guerre des sexes Les années Métal Hurlant Les terres creuses Schuiten Une histoire de famille
Le prologue en noir et blanc (je me demande d'ailleurs si il est toujours présent dans la réédition)(prologue initialement parru dans "(A SUIVRE)" sous le titre "La terre creuse) nous présente Olive, une jeune fille qui passe ses journées à marcher, en compagnie de son peuple, au rythme du fleuve qu'ils suivent... Sans jamais s'arrêter avant d'avoir de l'avance sur leur marche... A noter que cette action se déroule sur une AUTRE planete que Zara... Olive décide un jour de discretement quitter la marche et de s'arrêter. Adossée à son arbre, elle fini par comprendre que jour apres jour, le sol se met à pencher de plus en plus. Au bout d'un cycle complet, il faut bien se rendre à l'évidence: cette terre ressemble à une balle qui roule sans arrêt, une balle tellement grande qu'il lui faut 10 "lombes" (unité de temps) pour faire un tour complet. Le peuple d'Olive est ainsi condamné à marcher dans le bas de la sphere jusqu'à la fin de ses jours... Mais Olive (qui se retrouve à l'envers à la moitié du cycle) ne peut pas retenir sa chute: elle atterit dans un lac à l'autre bout de la planete, découvre un passage vers l'exterieur ou elle rencontre des fannaux, humanoîdes ailés qui la transportent vers une autre planete: Zara. Sur Zara donc, un peuple exclusivement féminin s'épanouit: culture de l'écorce exterieur à l'aide de machines particulieremennt ingénieuses, relation homosexuelles à peine cachées, et insémination par le Ligam, sorte de grosse larve baveuse enfermée dans une grosse bulle (cf galerie)... Cependant, sur une autre planete, des hommes à la technologie avancée (il maitrisent une sorte de téléportation) décident de se rendre sur Zara pour conquérir cette planette et masacrer ces femmes... La rencontre de ces 2 peuples sera surprenante...
Scénario | |
Dessin | |
Editeur
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Genre
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Public
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Type
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Date de parution | Mai 1987 |
Statut histoire | One shot (Les terres creuses - tome 2) 1 tome paru |
Les avis
C’est le dernier album de cette « trilogie » qu’il me restait à aviser. Je pensais l’avoir fait depuis longtemps, mais en fait non. Je l’ai donc relu pour me le remettre en mémoire. L’univers développé par les frères Schuiten est vraiment original et intéressant, sur ces trois albums, même si, comme pour « Carapaces », je trouve « Zara » en deçà de « Nogegon ». Ça n’en reste pas moins une lecture agréable. Le dessin de François Schuiten propose certes des personnages un peu figés. Mais j’aime bien son trait, et la colorisation. Et l’univers développé, mélangeant aspects archaïques et une certaine SF, donne un rendu très plaisant. Pas de délire intergalactique, d’engins improbables, ça reste davantage dans l’ambiance que dans le détail – même si les décors encouragent le travail d’imagination du lecteur. Le récit de Luc Schuiten est lui aussi lisible et agréable. Sans doute un peu trop « léger ». Seuls les personnages humains surgis d’un univers médiéval m’ont moins convaincu et intéressé – et leur apparition en tant que « méchants » est un peu artificielle – et sans suite. C’est la partie la plus faible du récit en tout cas. Mais c’est un album qui, malgré ses défauts, et avec des « explications » peut-être manquantes (mais cela fait aussi le charme de ce type de récit) se révèle plaisant à lire.
2.5 Le second tome est meilleur que le premier. Il faut dire qu'on a droit à une histoire complète et non une suite d'histoires courtes. Malheureusement, ce n'est pas non plus un grand album. L'univers créé par les auteurs est intéressant et le dessin est très bon. Le problème vient encore une fois du scénario. Si c'est d'un niveau supérieur au premier album, je trouve que le récit manque un peu de profondeur et qu'il est peu captivant. J'ai eu l'impression de lire un des ces récits façon EC Comics où tout repose sur la fin sauf que si ça marche avec une histoire courte, cela l'est moins dans un long récit. Je trouvais le temps un peu long. Les révélations finales sont bien trouvées, mais j'aurais bien aimé que cela arrive vers le milieu de l'album et qu'on voit ce qui arrive à l’héroïne après qu'elle apprend la vérité. Bref, un récit pas vraiment moyen, mais qui s'oublie un peu vite en dehors de la fin. Heureusement qu'il ne me reste qu'un tome de cette trilogie à lire...
Deuxième contact avec une œuvre des frères Schuiten et, mis à part mon a priori forgé suite à la lecture du premier opus, l’album est moins creux que redouté. Les points d’intérêt résident dans le graphisme et l’inventivité du monde imaginé. Schuiten reste un véritable architecte du dessin, même si je suis peu sensible au style développé. Côté narration, on a droit à une histoire unique avec un début, un corps et une fin, le tout relié par un fil conducteur logique et compréhensible. C’est dire le fossé qui sépare cet opus du précédent. La narration est relativement classique mais j’ai été séduit par l’inventivité et l’extrême richesse du monde imaginé par les frères Schuiten en seulement quelques pages. Bref, c’est de bon augure pour la suite (Les Terres creuses (Nogegon)) qui semble relever un défi oubapien des plus intéressants. Reste plus qu’à le trouver et à le lire. Pas mal mais pas ma came.
Contrairement à Carapaces, Zara propose une véritable histoire avec un scénario digne de ce nom. Après le premier opus j'avoue que je partais un peu à reculons, me disant qu'une fois de plus j'allais être obligé de feuilleter une sorte d'artbook, certes magnifique tant François Schuiten maitrise son sujet, mais sans ligne directrice. L'univers décrit ici est foisonnant. De ce monde intérieur où les habitants doivent passer leur vie à marcher pour suivre la rotation du paysage, en passant par cet univers où vivent ces femmes qui ont élaboré une société à flanc de falaise. Des trouvailles techniques ingénieuses qui titillent l'imagination, les auteurs eux n'en manquent pas. Je ne m'attarderai pas sur ce type de société matriarcale dont le moyen de reproduction est plutôt "extrême", mais il y a un vrai background dans cette histoire. Voila un monde très original mais au final plutôt déprimant, déshumanisé serait le terme adéquat. A lire pour le graphisme superbe et l'inventivité dans certaines planches.
J'ai énormément aimé cet album des terres creuses de Schuiten, série dont j'avais entendu parler mais que je n'avais jamais lu. Dailleurs je suis étonné que ces 3 one-shot (?) ne soient pas regroupés en série sur Bdthèque. L'univers ressemble beaucoup aux cités obscures mais en plus S.F et fantastique. Ce n'est pas déplaisant et même très agréable. La couleur y est pour beaucoup. Beaucoup de parallèles avec les cités (L’enfant penchée, La tour, Les murailles de Samaris...) J'ai vraiment savouré cette bd, me régalant du dessin de Schuiten, très minutieux et plutôt austère mais magnifique et enchanteur. C'est vraiment ce type de dessin que je préfère à cette époque. On est vraiment au cœur d'un rêve étrange, merveilleux et exotique mais également un peu angoissant. Le mini-monde qui tourne sur lui même, les espèces d'oiseaux humanoïdes, le monde des femmes tout en vertical avec les échafaudages, l’étrange moyen d’insémination au début (pages assez hallucinantes pour du Schuiten), les chevaliers qui voyagent dans le temps en téléportant leur rocher... Et puis surtout cette fable S.F féministe est un régal (un humour sous-jacent assez étonnant par rapport à ce que je connaissais de cet auteur). Et puis le final est savoureux. J'ai adoré, vraiment. Vite trouver les autres albums...
Après Carapaces, je viens de boucler la lecture des Terres Creuses. C'est toujours aussi beau, les idées fourmillent, et cette fois oh mazette, une histoire (ou du moins mon petit cerveau a cette fois compris le truc). Bon l'histoire n'est pas non plus extraordinaire, elle est même assez plate et sans réelle saveur mais elle à le mérite d'exister ce qui fait gagner 1* par rappot au tome précédent. Je lirai progressivement l'oeuvre complète des auteurs mais sans l'acheter car je n'éprouve pas assez d'intérêt pour la chose. C'est beau et les mondes créés sont magnifique et intelligents. Mais c'est trop peu.
Pendant ma lecture, je me suis souvent demandé où voulaient en venir les frères Schuiten avec Zara. Arrivé à la fin de la lecture, je n'ai toujours pas la réponse à ma question. Je me demande encore où est passé le scénario. Est-ce que Zara avait pour seul objectif de bous faire découvrir un monde imaginaire? Y avait-il une réelle histoire à suivre? Je penche en faveur de la première proposition, à savoir que l'unique but de cette BD est de nous emmener visiter cet univers bouleversant issu de l'imaginaire des frères Schuiten. En termes d'originalité c'est bien trouvé. C'est totalement dépaysant. Mais pour ce qui est du reste, on s'ennuie souvent. En plus de l'histoire inexistante, les personnages sont inintéressants. Bref, à lire une fois pour découvrir Zara et admirer le superbe trait de Schuiten. Mais de là à l'acheter, non.
Après Carapaces, voici "Zara", une autre Terre creuse et là, ô joie, j'ai compris l'histoire qu'on m'a racontée ! J'ai compris et j'ai plutôt bien apprécié dans l'ensemble, avec une mention spéciale à la planète d'Olive, dont les habitants se déplacent continuellement pour toujours être la tête en haut et à celle des Gammes avec ces deux parois dont l'une se déplace par rapport à l'autre. Très jolie aussi la technique de dématérialisation façons "saucissonnage" d'Orion et ses hommes qui cherchent un peu de distraction sur cette planète. Le trait de François Schuiten est toujours aussi impressionnant, que ce soit en noir et blanc ou en couleurs, et les vues plongeantes entre les deux parois de Zara sont assez vertigineuses. J'aime beaucoup aussi le style architectural et les mécaniques diverses et variées. Bon, reste cette sombre histoire de société exclusivement féminine et son mode de vie assez … "particulier" et surtout une fin assez inattendue et plutôt vite expédiée qui ne m'a pas totalement convaincue. Une BD à lire plus pour le dessin que pour le scénario, en fin de compte.
Zara est le second volume de la saga "terre creuse". Le graphisme et la construction même de l'oeuvre semble être complètement différente du premier opus. On commence par le journal personnel d'une jeune femme s'appelant Olive. On découvrira le pourquoi d'une marche toujours forcé en avant. Olive refuse cet inéluctable et va rester pour comprendre en abandonnant les siens. J'admire l'idée même de l'explication donnée par l'auteur. Puis, on enchainera sur une aventure toute en couleur où on retrouvera une bd classique sur la forme. La magie des images qu'on a encore en mémoire semble s'estomper. C'est au profit d'une histoire plus élaborée sur le monde des terres creuses où l'on retrouvera le personnage d'Olive tout en faisant connaissance avec Nelle. Des liens très subtils vont surgir. On arrive à une espèce de construction d'ensemble sur cet étrange univers.
Zara est le tome le plus construit des trois de la série "les terres creuses". J'ai commencé par celui-ci et je me suis précipité pour emprunter les autres tomes à ma bibliothèque... et j'ai été assez déçu par la "suite" qui est moins scénarisée (je trouve). J'aurais espéré plus de maillage entre les trois tomes mais l'ensemble, pour son graphisme, vaut quand même le détour. Si j'ai un conseil à donner, c'est de commencer par le tome "Carapaces" puis "Nogegon" pour finir par "Zara".
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