Le Pêcheur de Brooklyn
1997 : Pour arrondir son salaire de misère, Alex doit se battre jusqu'au sang contre les nouveaux monstres qui habitent les marais de Long Island et les rues de New York, dans la fièvre d'un monde fou.
Anticipation Auteurs argentins Auteurs italiens Cimoc Circus Environnement et écologie New York
1997 : La Terre et plus particulièrement New York et ses environs ont atteint un niveau de pollution tel que tous les animaux ont muté en dangereux prédateurs pour l'homme et pour sa consommation. Pour arrondir son salaire de misère, Alex doit se battre jusqu'au sang contre les nouveaux monstres qui habitent les marais de Long Island et les rues de New York, dans la fièvre d'un monde fou. Une vision apocalyptique des effets de la pollution poussée à l'extrême.
Scénario | |
Dessin | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Mars 1984 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Merci Circus, voilà une BD plutôt pas mal même si elle a un peu vieilli. En fait, j'aime bien le dessin même si le héros possède un visage un peu hiératique. Ce n'est bien sûr pas la BD des années 80, mais si l'on se replace dans le contexte de l'époque, elle a le mérite d'aborder des sujets qui sont aujourd'hui d'actualité. Soyons honnêtes, l'ensemble est divertissant sans prise de tête. Les couleurs sont très datées, mais le dessin lui passe bien. Au final, si comme Yann 135, vous trouvez l'objet à quelques euros n'hésitez pas.
J’ai trouvé cette BD dans un vide grenier il y a quelques mois. A 2 euros ce n’était pas le gros investissement. Je me le suis donc procuré. Et je ne regrette absolument pas mon achat. Nous sommes en 1997. On y découvre la ville de New York à l’agonie. De la publicité partout, une omniprésence de miséreux, une présence policière armée omniprésente, des caméras de vidéosurveillance à chaque coin de rue… Un peu d’exagération et d’exubérance bien sûr mais il y a dans cet album des prémonitions futuristes avant-gardistes ! Car celles-ci sont aujourd’hui presque une réalité. Mais nous y voyons même un truc qui me plaît bien… le début de la conscience écologique ! 36 ans après sa parution, ça vaut donc le coup de livre cette BD, même si ce n’est pas un chef d’œuvre des années 80 de la science-fiction. Plutôt divertissant et désopilant.
Wah ! j'avais complètement oublié cette Bd que j'avais dû lire en 1984 ou 85 dans Circus, je l'ai trouvée par hasard en furetant dans le thème " anticipation ". C'est un monde à la Mad Max peuplé de junkies et de mutants où le héros Alex est un pêcheur de crocodiles qui risque sa peau à chaque instant.. m'ouais, ça aurait pu le faire, mais déjà dans les années 80, j'avais trouvé ça un peu léger. Malgré quelques idées intéressantes, comme les goules, sortes de méduses-vampires plutôt dégueu, ce récit de SF est assez conventionnel et trop simpliste pour vraiment convaincre. C'est un peu dommage, car j'aime bien le dessin de Rotundo qui fait preuve déjà d'une jolie maîtrise graphique.
Quelle surprise de voir d’autres avis sur cette série j’espérais initier la notation sur cette chose totalement oubliée ! Contrairement à d’autres séries contemporaines qui m’ennuient parfois profondément par uniformité, conformisme et calibrage commercial, cet album m’a vraiment décoiffé de bout en bout. N’allons pas dire qu’il s’agit d’une pépite oubliée, l’album est demeure assez éloigné, en revanche il est symbolique d’une époque, d’une type de rêve et de craintes pour le futur. En fait dans le style SF des années 80 je ne vois aucun truc qui représente mieux cette époque que cet album. Début de prise de conscience écologique, sur fond de pessimisme cynique avec une société régentée calibrée ordonnancée ne laissant plus la place à l’individu hors d’un but commercial. Et cette fin qui va au bout de la logique sans mettre un voile sur les excès. Non franchement même kitchissime, il n’est pas mal cet album. Le dessin fait aussi daté avec des colorisations tellement marquées SF des années 80 qu’on tomberait dessus on n’aurait pas envie de l’ouvrir, mais ce serait dommage. En fait j’ai tellement adoré la fin que j’en étais presque rendu à mettre 4 étoiles, mais un rapide coup d’œil sur les albums que j’avais effectivement noté de la sorte m’ont fait reprendre raison. En revanche achetez cette pépite que vous montrerez à vos enfants et petits-enfants en disant que les années 80 c’était çà…
Alors là... Chapeau bas Ro... Celle là elle est tellement moisie qu'elle méritait d'être postée :: . Sérieusement, le pêcheur de Brooklyn n'est pas une BD si mauvaise que ça. Dans un monde ruiné par la pollution, Alex vit d'une pêche un peu particulière... une activité dangereuse, interdite, qui l'oppose à des sortes de crocodiles mutants. A chaque sortie Alex risque sa vie, mais que ne ferait-il pas pour avoir les faveurs de la cupide Marylin? Présenté comme ça, cette BD semble totalement nulle et tout à fait à sa place dans un carton aux côté des BD d'anticipation datées 80's. Pourtant il faut reconnaître que l'univers est bien foutu, que quelques bonnes idées sont exploitées, que les dessins sont bons, que la fin est sympa et que la morale pointe du doigt les dégâts que fait subir l'humanité à la planète. Sans être un chef-d’œuvre, cette BD se laisse lire. JJJ
Voilà une BD résolument ancrée dans un style SF des années 80. Il s'agit d'anticipation un peu facile et bon marché, avec un peu de sexe et de violence pour attirer le chaland, et une vision du futur assez caricaturale. Pourtant la thématique est honnête puisqu'il s'agit de dénoncer les méfaits de la pollution et de faire craindre un monde horrible si l'homme continue à dégrader son environnement. Le message est cependant trop naïf et caricatural pour être vraiment marquant de nos jours. Le dessin n'est pas mauvais dans un style réaliste mais il est enlaidi par une colorisation très approximative. C'est surtout la palette de ces couleurs qui me déplait, complètement artificielle, à base d'une moche combinaison de violets, verts et orange comme beaucoup de mauvaises BD de SF de l'époque. Le récit se lit bien mais il n'est pas terrible. Il est un peu vite résumé et sa construction est médiocre. On assiste par exemple pendant 4 pages à un documentaire télé nous décrivant les conséquences de la pollution et les nouvelles espèces dangereuses qu'elle a engendrées. Et comme par hasard, dans les pages qui suivent, le héros est confronté à l'inventaire exact de ces mêmes espèces. Voilà une construction de récit que je trouve assez naïve et redondante. Quant à la fin, elle est abrupte même si plutôt cohérente dans le contexte de l'histoire. Ca se laisse lire mais il s'agit là d'une BD de SF sans grande envergure ni originalité.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site