La Jungle en folie
Dans cette jungle vit une sacré compagnie dont la vie se résume à des gags, des gags et encore des gags...
Christian Godard Les Fauves Pif Gadget Sociétés animales
Ils sont incorrigibles! Asty (un ver de terre qui vit dans une pomme) qui tombe dans les pommes (haha) à tout bout de champs... et Joe le tigre qui les croque... Le gros Rhino et plein d'autres... suivez leurs aventures... .
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Date de parution | Janvier 1973 |
Statut histoire | Strips - gags 21 tomes parus |
Les avis
Pour ma part, que l'on se retrouve dans la jungle avec une bande d'animaux déjantés qui sont plus burlesques les uns que les autres, j'ai trouvé cela excellent. Les albums ne sont pas tous égaux, mais je ne me lasse pas de cette série.
Si Chlorophylle & Minimum ou Petzi sont des réussites dans le genre BD animalière, "La Jungle en folie" est d'une grande ingéniosité. Elle connut le succès dès sa création, et peu de Bd humoristiques sont allées aussi loin dans le domaine de l'absurde. Sa réussite tient aux talents combinés de Godard (alors déja connu pour Norbert et Kari) dont les gags s'appuyant le plus souvent sur des leçons d'art de vivre, sont servis par le graphisme très expressif de Delinx. Inspirée au départ de Pogo, bande U.S. très intellectuelle des années 50, "La Jungle en folie" reprend une formule proche : une jungle fantaisiste où toutes sortes d'animaux cohabitent en une sorte d'Arche de Noé, aux réactions bien humaines, mais en visant un public populaire et surtout plus jeune, celui de Pif-Gadget où la bande débute en 1969 sous forme de gag en 1 planche. Le résultat est visiblement amusant, bourré de trouvailles, parfois inégal certes, mais où le dessin de Delinx souvent truffé de détails, est pour beaucoup dans la réussite de la bande, et où Godard se révèle excellent scénariste en insufflant des gags au ton satirique mais adaptés au lectorat de Pif-Gadget. On se régale avec ces étranges animaux aux discussions philosophiques tenues de façon sérieuse, composant un microcosme où, sous le couvert du rire, les auteurs brocardent certains faits de société. De Joé le tigre mangeur de pommes à Gros Rhino un rien lourdaud, de Potame le toubib à Auguste le croco poète, sans oublier Mortimer le serpent, Pégase le cheval ailé, Ysengrin le loup ou Kolégram le porc-épic... toutes ces bestioles qui refont le monde et qui sont tous un peu toqués, sont devenus familiers. Les petits calembours de fin en bas de page faits par les pies bavardes (dans le style de la coccinelle de Gotlib) sont quant à eux tantôt vaseux, tantôt subtils. Bref, une bonne série jeunesse qui peut être relue pour se remémorer les bons moments de l'enfance.
J'ai refeuilleté il n'y a pas longtemps quelques albums de la série... Je ne sais pas si j'ai bien fait. J'aurais du rester sur le souvenir (plutôt bon mais flou) qu'elle m'avait laissé lors de mes lointaines lectures de jeunesse. C'est donc avec regret (pour mes souvenirs et pour cette série) que je me vois obligé de reconnaître le peu d'intérêt que j'y ai trouvé. Je n'y ai par exemple pas trouvé la "folie" promise, et m'ont échappé et l'humour et les réflexions critiques que certains ont pu dénicher dans ces aventures... Le dessin est sympa, certes, mais les histoires ne "décollent" pas, et je les ai trouvées souvent ennuyeuses. Les pies et leurs facéties et commentaires, parfois en bas de page, n'ont pas réussi à dynamiser l'ensemble, par petites touches décalées (comme pouvait le faire la cocinnelle de Gotlib). Je ne sais pas si c'est moi ou la série qui a mal vieilli, mais nous ne nous trouvons plus sur la même longueur d'onde...
Voici une série étrange, cet avis portera sur les tomes 1 à 16. J’aurais envie d’écrire deux avis, un pour tous les tomes sauf le 10 et un pour le monstre du loch neness tant les impressions post lecture semblent différentes. Jusqu’au tome 10, le scénario se fait par planche, avec les pies de bas de page qui viennent clôturer le sujet par un jeu de mot plus ou moins tiré par les cheveux. Par la suite l’histoire devient un ensemble formant une grande histoire aux multiples rebondissements (sauf les tomes 11 et 14 dans mes souvenirs). Le ton ne change pas, le lecteur trouvera un curieux mélange de réflexion actuelle avec un côté écolo, un autre sceptique désabusé et un côté moralité éducative pour public jeune… Le vrai problème de la série réside dans ce mélange que je n’ai jamais réussi à saisir. Tantôt trop banale et plate, tantôt hors de propos, tantôt bien vue mais décalée par rapport au reste du récit, bref comme si des paroles de sage sortaient soudain d’une situation de comique de situation banale, comme si un clown de cirque arrosant son voisin se mettait soudain à philosopher avant de retrouver aussi vite la poire de sa fleur mouillante. Le tome 10 en cela me semble vraiment bien, il s’agit du seul ayant un équilibre tout le long du récit constant. Graphiquement inégales, les planches ne dégagent pas une lisibilité immédiate. Pire, à partir du tome 13, le graphisme semble se détériorer, ce qui m’a fait définitivement décrocher. Certes la colorisation ne plaide pas pour le nuance, mais même le trait parait parfois peu opportun. Pas aimé du tout, sauf le tome 10 que je trouve au contraire tout à fait sympathique et qui pourrait aller au avec achat ! Sur les autres quelques rares gags me semblent porter, le discours étant toujours pris entre un premier degré sans intérêt, des allusions à une actualité peu pertinente aujourd’hui et une critique sociale trop simpliste pour porter.
Pour moi, la Jungle en Folie, c’est avant tout le trait de Mic Delinx, un trait que j’aime particulièrement. Grâce à celui-ci, la série regroupe bien de qualités que je recherche : dynamisme, inventivité, lisibilité, richesse en profondeur (même s’il y avait moyen d’encore faire mieux), charisme des personnages, expressivité. L’humour de Godard, par contre, sans me déplaire, m’apparaît parfois assez étrange. Il faut dire que la série mélange bien des styles, et entre réflexions philosophiques et humour absurde, il m’est parfois difficile de savoir si les auteurs font du 1er, du deuxième ou du quatrième degré. Quoiqu’il en soit, et sans atteindre des sommets, la série m’est toujours apparue comme divertissante et originale. A emprunter à l’occasion … et plus si affinité.
Une série pas trop oubliée car due aux talents conjugués de deux bons auteurs. Cette « jungle » ?… ben… pas très récente ! Elle débute en effet dans Pif Gadget n° 34 du 18 Octobre 1969. Mais je ne l’ai connue que quelques années plus tard, tant dans certains albums Dargaud que –surtout- dans la collection « 16/22 » (une chouette série brochée, difficilement trouvable –en bon état- de nos jours). La « Jungle en folie » ?… pas trop aimé. Pourtant, nombre d’ingrédients d’une bonne BD sont réunis. D’abord le concept : une sorte d’arche de Noé –dans un désert infranchissable- où les animaux vivent une sorte de huis clos. Et cette vie n’est pas triste. Réflexions philosophiques et jeux de mots basés sur une sorte d’observation de notre monde à nous –les humains- sont parfois vraiment hilarants. On y rencontre des personnages attractifs par leurs comportements : Auguste –un crocodile poète-, Joé –un tigre végétarien-, Potame –un médecin psychologue-, Gros Rhino –l’amuseur de la bande-, Mortimer –un serpent à « sornettes »-, etc. Ce petit monde vit sa vie, nous est décrit sous le pinceau alerte de Mic Delinx. Ce dernier, par son trait vraiment habile, parvient à rendre « ses » animaux quasi humains en leur faisant vivre un modus vivendi proche du nôtre. C’est satirique, rafraîchissant, habile dans la réalisation, vraiment souriant par moments MAIS –avis perso- je me suis senti peu concerné par les états d’âmes des intervenants. Trop jeune à l’époque pour vraiment apprécier cette dualité entre les animaux et nous, et moi ?… Vraisemblable. Mais je me suis jamais réellement posé la question. Je possède quelques tomes de cette « Jungle ». Faudra que je les relise un jour. Mais ce ne sera pas dans un avenir proche…
Ici, le langage est super châtié et malgré cela, c'est à nouveau pas mon genre de bd ! Pourtant, les personnages sont si mignons. J'aime bien le tigrou et le petit lézard (ah pardon : c'est un crocodile !). Je m'ennuie ferme après la lecture de la première intégrale car cette vieille collection qui figurait dans le magazine Pif Gadget a été rééditée en 2001. Le bon mot et le verbiage ne font pas partie de ce que j'apprécie dans la bd d'humour aussi sympa que soit le décors.
Je n'ai pas accroché à cette série. Godard, le scénariste, est très bon pour raconter des histoires d’aventures (Martin Milan), mais ses histoires humoristiques ne sont pas super à mes yeux. ‘La jungle en folie’ confirme ma vision de l’œuvre de Godard. Les gags m’ont à peine fait sourire et je n'ai pas le souvenir d'avoir ri une seule fois à la lecture d’un des albums. En revanche, les histoires de 44 pages, qui mettent plus l’accent sur l’aventure, sont sympathiques à lire même si je ne ris pas. Quant au dessin, je dois avouer que je l’aime bien. C’est le genre de style que j’aime retrouver dans une bande dessinée humoristique.
Une BD un peu à part à mes yeux. Basée sur un délire dans un décor animalier de jungle, elle a une ambiance toute particulière, des personnages non conventionnels, des situations et dialogues souvent surprenants. Je ne sais jamais sur quel pied danser quand je lis une histoire ou des gags de la Jungle en Folie : l'humour m'y surprend, ne me fait pas toujours vraiment rire mais souvent sourire... Mais c'est surtout cette originalité et cette ambiance à part qui me fait porter une certaine affection à cette série.
Cette série que j'ai découverte il y a longtemps dans une lointaine galaxie (mon enfance quoi !), n'était pas ma préférée. En la redécouvrant il y a peu, j'ai toutefois été amusé... parfois... par le joyeux souk qu'elle dégage. A (re) découvrir pour la culture générale.
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