Dolls Killer
Des meurtres en série… un seul indice, une poupée en porcelaine laissée au milieu du carnage…
Auteurs espagnols Serial killers
Juliette Désange est une bonne flic dans une sale ville, spécialisée à la crim’ dans les tueurs en série. Alcoolisée le jour et seule la nuit, elle choisit toujours les enquêtes sur les pires criminels de son métier. Par talent ou par folie, elle est ainsi devenue la meilleure traqueuse. Elle les chasse dans les règles. Et les tue... dans les règles. Toujours de la même manière. Toujours avec la même arme. Aujourd’hui, alors qu’elle croyait avoir tué le pire, elle se trouve confrontée à l’essence du mal : elle-même... Texte : Editeur.
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Date de parution | 23 Avril 2008 |
Statut histoire | Une histoire par tome 2 tomes parus |
Les avis
Après la lecture du premier tome. Je ne sais pas par où commencer !!! Le dessin semble avoir été fait à la va-vite, il manque de fermeté et prend trop de liberté dans les proportions et les perspectives. Les couleurs manquent de diversité et deviennent vite lassantes. Les personnages sont souvent difformes, etc. Pour résumer, graphiquement, c'est la disette... L'histoire ne tient pas debout, les ficelles ressemblent à des cordes, l'ambiance est gelée, la narration artificielle, les personnages hors du sujet, etc... Le scénario n'arrive pas à la cheville de celui d'un épisode d'une série télé. Je suis désolé pour les auteurs mais le résultat n'est pas bon du tout. J'ai du mal à croire que ce genre de BD ait trouvé son public, vu qu'il y a eu un tome 2 que je ne lirai jamais pour ma part.
Ce polar est vraiment trop classique pour se démarquer des dizaines de BD du genre déjà sur le marché. On y retrouve tous les ingrédients des pires séries B : une flic sexy (mais célibataire) un peu rebelle et aux méthodes peu catholiques qui a eu une enfance tourmentée, son collègue bien sage et propre sur lui pour faire contrebalance, un tueur en série qui laisse une poupée sur le lieu de ses crimes, un témoin gênant, une ami prostituée alcoolique refileuse de tuyaux… et même une scène lesbienne qui tombe comme un poil pubien sur la soupe. Ajoutons à cela des dialogues souvent maladroits qui sonnent faux, et on en oublierait presque que derrière tout ça se cache un scenario finalement pas si nul. Le dessin retranscrit bien l’ambiance sombre et sale de l’histoire, mais il y a quand même des maladresses sur certaines poses de personnage. « Dolls Killer » n’est pas un navet, mais il y a tellement mieux dans le genre… j’ai par exemple récemment lu Criminal chez Delcourt qui m’avait autrement convaincu ! Je n'ai lu que le tome 1... la suite se fera sans moi.
A vrai dire, tout comme mes prédécesseurs, l’histoire ne m’a pas emballée même si elle se lit sans ennuis. Il y a en effet quelque chose qui dérange : cette succession de hasards qui conduisent la fliquette sur la piste du serial killer parait bien peu crédible. De plus, Nicolas Pona use de dialogues formatés. Cela donne une certaine atmosphère à la bd mais elle n’est que trop artificielle. Par contre, j’ai vraiment bien apprécié le trait de Sergio Bléda, à la fois vif, nerveux, spontané et délié. Cela donne parfois des postures un peu bizarres mais l’ensemble graphique me parait plutôt convainquant et prometteur ! Allez, un 2,5 pour l’histoire qui, si elle n’a rien d’enthousiasmant, n’est pas un gros navet non plus. J’ajoute un demi point pour la qualité des dessins.
J’apprécie pourtant beaucoup les polars. Celui-là est basé sur une histoire de serial killer. C’est certes classique, mais il suffit parfois de pas grand chose pour en faire facilement une histoire efficace. Hélas ce n’est pas le cas ici. La faute en partie à des dialogues terriblement clichés. La faute à une histoire à laquelle on ne peut pas croire une seconde. Ca semble tellement bateau : La façon dont la flic s’adresse à l’adjoint du procureur, la façon dont elle va obtenir des renseignements grâce à un indic, la façon dont elle retrouve l’adresse du coupable... Il y a beaucoup trop d’exemples à mettre dans cette énumération. Tout sonne faux. Rien n’est crédible. Sans doute qu’un public beaucoup plus jeune sera moins regardant sur ces détails et trouvera son compte dans cette histoire. Moi je n’ai pas accroché.
C'est quand même bof, en effet... Que dire en effet d'une trame narrative plutôt classique, qui emprunte pas mal de clichés du genre, eh bien qu'il a été fait bien mieux même avant. Pona, le scénariste, emprunte parfois des drôles de chemins pour son histoire... je ne suis pas sûr, par exemple, qu'un adjoint du procureur accepte de faire équipe avec une fliquette. Bon, ok, ce n'est pas gratuit visiblement, mais cela ne suffit pas à mon sens. Quant au dessin, je le trouve... daté. Très années 80. Certes, il n'est pas vraiment mauvais, mais je pense qu'il y a moyen de faire mieux dans ce style. Et puis il y a quand même des problèmes de morphologie flagrants, en particulier sur le personnage de la fliquette (dont j'ai déjà oublié le nom). Non décidément, cela ne passe pas...
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