Deus
Venise semble condamnée à sombrer sous une nouvelle épidémie de peste... La venue de l'homme nouveau pourra-t-elle la sauver ?
1454 - 1643 : Du début de la Renaissance à Louis XIII Auteurs italiens Christophe Bec École européenne supérieure de l'image Italie Lanfeust Mag Venise
Au début du XVIIème siècle, Venise semble condamnée à sombrer sous une nouvelle épidémie de peste... Les morts s'entassent dans les rues, dans les canaux. Mais un jour un étrange galion, battant pavillon danois, apparaît dans la brume de la lagune. A son bord, seule survivante au milieu de l'équipage décimé par la peste noire, encagé, une créature bestiale. Le sang de cette créature pourra-t-elle sauver Venise l'Eternelle ?
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Date de parution | 23 Avril 2008 |
Statut histoire | Série abandonnée (2 tomes initalement prévus) 1 tome paru |
Les avis
Le problème avec 'Deus' s'est que ce n'est qu'une introduction d'une série qui ne verra jamais de suite. Dommage parce que j'aurais bien aimé connaitre le mystère du bateau. Habituellement, j'aurais tout de même mis 3 étoiles parce que j'aime bien le sujet, mais en même temps j'ai eu un peu de difficulté à lire l'album. Tout d'abord, je savais qu'il n'y aurait pas de suite et en plus les textes sont parfois un peu chiants à lire. J'ajouterai aussi que les personnages ne sont pas du tout attachants. Au moins dans Rédemption ils étaient amusants.
J’ai acheté ce premier opus dès sa sortie mais ne l’ai lu que très récemment (donc en sachant qu’il n’y aurait pas de suite). Evidemment, ces conditions de lecture ne sont pas propices à la découverte de cet album. Cela a dû influencer plus ou moins consciemment mon ressenti qui reste mitigé. J’avais bien aimé Carême et il faut dire que "Deus" possède une identité visuelle très personnelle et séduisante. Le scénario est confus et paraît encore fort nébuleux. Le deuxième opus aurait dû apporter davantage d’éclaircissements . . . Je n’ai donc que peu accroché au récit. Inutile de s’attarder sur cette bd que je garde à votre disposition si jamais une envie irrépressible vous poussait à en entamer sa lecture (le monde est bizarre, l’homme aussi). Bref, encore un achat peu judicieux :(
Je sais toujours à quoi m’attendre en ouvrant une BD de Christophe Bec (coscénariste avec Stéphane Betbeder sur le coup) : une histoire à grand spectacle (sans aucune connotation négative !), prenante, bien construite et haletante. Deus ne faillit pas à la règle, et entraine le lecteur dans des aventures passionnantes. J’ai englouti les 56 pages de ce 1er album et je suis vraiment impatient de lire le second tome. Par contre je suis dubitatif sur le fait que la série ne comportera que deux tomes. Ce 1er tome semble vraiment être l’introduction de ce qui aurait pu être une grande épopée d’au moins 4 ou 5 tomes. Pas que je me plaigne, ça fait plaisir de lire des séries assez courtes, je ne suis pas friand de scénarios à rallonge. Mais je me demande juste comment les auteurs vont réussir à boucler leur histoire en 2 tomes… A voir. Le dessin est vraiment magnifique. Le découpage « à grand spectacle » de certaines planches est vraiment époustouflant (voir galerie). Bon, j’imagine que les détracteurs de Bec ne seront pas réconciliés par cette série. Bec fait du « blockbuster ». Bec fait de la BD d’aventure et d’action. Bec fait du Bec quoi (allez, j’ose, du « Bec Buster » :8 ) … A mon plus grand plaisir. Deus rejoint les quelques rares albums de Soleil sur mes étagères. Vivement la suite ! MAJ : Et une série abandonnée de plus chez Soleil, une ! Quelle misère. Je déconseille bien évidement l’achat… dommage !
Ce n’est pas l’envie d’achat qui manquait lors de la sortie de cette nouvelle série. J’avais lu quelques avis positifs et remarqué que deux des trois auteurs étaient les créateurs de Carême, superbe série que j’apprécie particulièrement… Mon avis est également mitigé à la fermeture de cette première moitié du récit. J’ai particulièrement aimé l’époque dans laquelle s’inscrit cette histoire fantastique, mais également le choix du lieu où se déroule cette aventure : Venise, ville mystérieuse et magique, envoûtante et angoissante ; le décor est parfaitement planté. Les dessins sont magnifiques, surtout la ville de Venise. Comme pour Carême, je suis tombé de mon fauteuil devant une planche représentant la ville de pleine page, c’est somptueux ! Le scénario quant à lui met du temps à se mettre en place. Bien qu’il soit original, j’ai sensiblement trouvé qu’il manquait de rythme par moment. Heureusement que le mystère demeure prenant et interpelle fortement le lecteur sur la suite des évènements. Bref, je suis impatient de connaître la conclusion de l’histoire et prend le pari que le lecteur découvrira une fin de qualité dans le deuxième et dernier opus... Oui, sauf que là, je mets mon avis à jour étant donné que je viens d'apprendre l'abandon par l'éditeur de la série... Je descends dès lors ma note et ne conseille pas l'achat d'un album sans suite. P****n, ils font ch**r!
Je n’aurais jamais cru qu’un jour Soleil édite une série de cette qualité ; ce premier tome est un très bel objet, à la maquette raffinée. Au départ, je l’avoue, j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire ; plusieurs séquences se succèdent sans que la chronologie qui les articule soit définie. D’ailleurs, les seuls repères que l’on ait sont le nom du doge en place à cette période-là, Niccolo Contarini, et la peste qui fera plus de 46 000 morts parmi les Vénitiens, dont justement Contarini. Ce qui permet (après recherches) de savoir que l’action se situe en 1631 ! ;) Mais le dessin, magnifique dès la couverture, et le texte, très littéraire et assez poétique, m’ont convaincue de poursuivre. Le point fort de cette série est évidemment son graphisme sublime. J’ai toujours du plaisir à voir Venise illustrée par des artistes, et là je peux dire que c’est une pure merveille. Je n’avais pas jusque-là vraiment découvert Paolo Mottura, n’ayant pas du tout accroché à Carême, mais ici je dois admettre que son talent éclate à chaque planche ! Sa Venise est brumeuse, froide, glauque, mais magnifique. Il y a même une planche, belle à couper le souffle, le ciel, c’est bien simple, on dirait du Turner ! O_ô Le seul reproche que je pourrais lui faire, c’est, parfois un manque de finesse ; l’impression d’ensemble est flatteuse mais si l’on regarde plus en détail, on s’aperçoit que les traits ne sont pas si fins. Mais qu’importe, c’est quand même très beau ! Je suis un peu moins enthousiaste s’agissant du scénario : la peste, cette jeune femme mystérieusement maintenue dans un état que je ne me risquerais pas à définir, dans un énigmatique sarcophage, l’Homme Nouveau, la panacée, tout cela nous est livré en peu de pages, et il y a quelques ellipses, quelques raccourcis scénaristiques un peu gênants à mon goût. D’ailleurs, j’ai peine à croire que cette histoire puisse se conclure avec le second tome, en nous livrant toutes les réponses aux questions que pose le premier. Néanmoins, je lirai la suite avec plaisir quant elle sortira, ne serait-ce que pour avoir de nouveau le plaisir de contempler les fabuleuses planches dessinées par Paolo Mottura, et puis aussi parce que cette histoire a quand même réussi à m’intriguer et que je suis curieuse de voir son évolution. Un 4/5 un peu généreux peut-être… ?
Un dessin superbe quoique un peu trop fourni au niveau du détail. Un scénario, pas très clair avec une impression de déjà vu (codex angélique). C’est d’ailleurs ce scénario qui à mon sens manque de clarté dans les dialogues. Au final il est très difficile de comprendre, quelle direction l’auteur souhaite prendre. Je ne recommande pas l’achat de ce premier tome avant de connaître les avis des lecteurs pour la suite.
J’étais assez impatient de lire « Deus » car la précédente série « Carême » des mêmes auteurs (Bec & Mottura, Betbeder n’avait pas participé à la réalisation de « Carême ») m’avait fortement enthousiasmé ! En fait, j’étais plutôt curieux de voir si Christophe Bec et Paolo Mottura allaient transformer l’essai en réalisant cette fois-ci une bd fantastique. Plus précisément, « Deus » est à la fois une série historique et fantastique. Historique car le récit nous transporte en Italie au XVIIème siècle à l’époque où la peste faisait des ravages en Europe. Venise est la dernière ville transalpine à être atteinte par cette épidémie. Faute d’un remède contre cette maladie, les autorités ont donc assiégé la ville créant une sorte de blocus d'où aucun résident ne doit sortir et où aucun « étranger » ne doit pénétrer. Je ne sais pas si ça s’est réellement passé comme le racontent les auteurs mais en tout cas, Venise et son port à cette période semblent être très bien restitués ! J’y ai aimé également les allusions sur l’âge d’or de la renaissance italienne. Fantastique parce que le début du récit nous surprend par l’apparition d’un vaisseau fantôme et une magnifique jeune femme emprisonnée dans une sorte de capsule de survie. La suite est encore plus étonnante avec l’apparition d’une créature mais... chut !... Alors ? Le mélange de ces deux genres donne t-il une bonne bd (ou plutôt un bon début de série) ? Oui et non… Oui car je trouve que l’ambiance glauque de Venise empestée par cette maladie est vachement prenante, la représentation de Venise et des hommes (habits, croyances, comportements, etc…) à cette époque sont apparemment très réalistes, et parce que les éléments fantastiques qui composent ce récit intriguent… Non car contrairement à « Carême », les personnages ne me sont pas apparus attachants… la faute peut-être à la présence de trop de protagonistes et la non présence d’héros ayant un fort tempérament. Ce premier tome pose très bien l’ambiance et les lieux. Il prend le temps de nous faire découvrir la Venise du XVIIème siècle mais je reste dubitatif sur la capacité des auteurs à conclure avec réussite cette série prévue en deux tomes seulement alors qu’énormément d’éléments restent à dévoiler à la fin de cet album ! Le dessin de Paolo Mottura est, à mon avis, magnifique. Comme dans « Carême », je suis resté admiratif devant les grandes vues d’ensemble. Cependant, j’avoue avoir été dérangé par la discrétion de l’encrage, une délimitation des contours plus prononcée aurait été –à mon avis- bienvenue pour représenter les personnages au premier plan par exemple (c’est un style que je ne retrouve pas dans « Carême »). La mise en couleurs est somptueuse, elle restitue parfaitement l’atmosphère glauque de Venise. Il faudra que je lise le deuxième (et dernier) tome de la série pour me faire un avis définitif sur « Deus ». Ce premier volet comporte trop peu d’éléments scénaristiques pour que je vous conseille l’achat même si le graphisme de Paolo Mottura est magnifique. En fait, je me demande comment les auteurs vont pouvoir développer les intrigues en seulement deux tomes alors que le premier album semble être une longue introduction et doté d’un potentiel très riche en découvertes. Mais bon, attendons ce deuxième tome… Bon, il n'y aura pas de deuxième tome, "Deus" restera inachevée, du coup, je baisse ma note à 2/5... j'ai horreur quand un éditeur arrête une série !
Après la lecture du tome 1. L'avis ne pourra qu'être moyen car je ne cerne pas bien encore où veulent nous amener les auteurs. Ce premier tome introductif demande pas mal d'efforts à la lecture. Il y a beaucoup de texte en voix off. Le dessin est bon mais j'aurai aimé qu'il soit plus aéré. Je n'ai pas retrouvé le plus de Carême mais comme pour le scénario, il faudra vraiment attendre le 2nd et dernier tome pour aviser avec tous les éléments. En attendant j'ai fait confiance à ces auteurs qui ont déjà démontré leur talent et j'espère que le second tome sera à la hauteur de mes espérances. 03/06/2010 : Série abandonnée : 1/5 de principe... Du grand soleil...
J'ai un sentiment mitigé après la lecture du premier tome de cette série et j'attends encore de voir la suite pour figer mon opinion. J'ai en effet été aussi bien séduit que rebuté. Le dessin m'a séduit par la belle atmosphère qu'il sait créer. Il donne à Venise des allures fantomatiques pleines d'intérêt et de beauté. Certains paysages, les navires et certains décors sont véritablement superbes. Je pense notamment au dessin en pleine page à un moment donné qui est une vraie oeuvre d'art, mais d'autres cases de l'album ne sont pas en reste. Par contre, je n'ai pas été convaincu par les personnages. La quasi absence d'encrage les concernant me dérange. Ils me donnent l'impression d'être inachevés, comme simplement crayonnés. En outre, certaines associations de couleurs ne me plaisent pas par-ci par-là. Pour ne rien arranger, j'ai eu parfois le sentiment fugace que quelques couleurs bavaient un peu les unes sur les autres. Le scénario m'a plu par son originalité. L'ambiance de la Venise assiégée et en pleine épidémie est bien rendue. Et l'intrigue autour de la recherche d'un antidote et la découverte d'un Homme Nouveau est assez intéressante. A l'inverse, je fus moins captivé par l'intrigue de ce jeune amoureux qui veut ressusciter sa belle : un sentiment de déjà-vu m'a gâché cette partie de l'histoire. Le rythme m'a un peu surpris. La narration présente quelques brusques accélérations par moments qui m'ont étonné. Normalement, je suis séduit par cette recherche de concision permettant un récit plus dense dans un simple album, mais cette rapidité m'a fait lâcher prise à quelques passages. Du coup, j'ai été un peu trop embrouillé sur la fin pour bien m'imprégner de l'histoire. Maintenant, arrivé en fin du premier tome, je reste encore en attente d'être convaincu car je ne sais pas trop où le récit va nous mener. Or comme le second et dernier album ne paraitra jamais, l'achat est évidemment déconseillé.
Décidément j'aime beaucoup ce que fait Christophe Bec ces derniers temps... Il faut dire que Bunker et Carthago portent de sacrées promesses. En compagnie de Stéphane Betbeder, l'un de ses complices préférés, il nous propulse en plein XVIIème siècle, à l'époque du déclin de la Sérénissime. Une période trouble, où des évènements inattendus pourront peut-être changer la donne. Le récit prend environ 10 pages à se mettre en place, et ensuite... ça se dévore ! Les 56 pages ont été avalées très vite. Comme pour le scénario, le dessin est un peu lent à être "accepté". Mais ensuite, Paolo Mottura (Carême, déjà avec Bec) nous livre de belles, voire très belles planches. J'étais notamment en admiration devant les scènes en plan large sur la lagune, et les ponts de Venise. Curieusement, la colorisation un peu "terne", qui me rebute sur d'autres séries, ne m'a pas gêné ici. Il faut dire que l'air de Venise est chargé de germes destructeurs, que tout le monde est plus ou moins malade sur les canaux... Un bon point : nous n'aurons pas à attendre 5 ou 10 ans pour lire la conclusion, puisque seulement deux tomes sont prévus, et que Mottura travaille assez vite (pour carême un tome était sorti chaque année à peu près à la même époque).
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