Porno Criminel

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Note: 1.5/5
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Histoires courtes sur le thème du sexe et du crime.


El Vibora Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre Les petits éditeurs indépendants

Histoires courtes sur le thème du sexe et du crime. Fantasmes devant la télé, meurtres pour la possession de snuff-movies de valeur, une mère possessive outrée par la jeune femme que son fils veut épouser, vengeance d'une femme trahie, prise d'otage, etc...

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Juin 1984
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Porno Criminel © Artefact 1984
Les notes
Note: 1.5/5
(1.5/5 pour 2 avis)
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21/04/2008 | Ro
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L'avatar du posteur Agecanonix

J'ai découvert il y a quelques années Alfredo Pons dans les pages de Kiss Comix, revue de BD érotique qui fut dans les années 90 le grand concurrent de BéDé Adult et autre Sexbulles ; auteur espagnol révélé par El Vibora (dont la plupart des Bd seront publiées en France dans Kiss Comix), Pons invite ici le lecteur à un cocktail de violence et de sexe dans les quartiers chauds de Barcelone. Je dois dire que c'est plutôt relevé mais aussi faut aimer ce genre de dérives qui a eu tendance à bousculer un peu les habitudes en matière de Bd érotique, on est loin en effet des Bd suaves et propres (si je puis dire) que je lisais dans SexBulles. Sur ces 6 récits courts, Pons s'inspire à la fois du polar noir et de la BD underground américaine des années 70, mais en beaucoup plus trash, encore que dans la BD underground, il y avait parfois des trucs dans un style très hard et d'une audace folle, notamment chez Manuel Spain Rodriguez dans Trashman ou chez S. Clay Wilson dans ses bandes de pirates pervers. Ici, Pons se livre à un dynamitage des conventions sociales, du bon goût et même du style classique du dessin. C'est virulent, pervers, diaboliquement cynique et extrêmement malsain, avec pas mal de sexe gratuit, bref le contenu m'avait laissé pensif et j'avoue que je n'en suis pas fan. L'ensemble est inégal mais sur le plan pervers et glauque, ça se tient, le dernier récit intitulé Nocturne, se démarque un peu en s'articulant en 4 chapitres. Sur le plan graphique, comme je l'ai évoqué, c'est assez spécial et curieux, avec un style que je n'arrive pas à bien définir, en tout cas c'est un dessin très espagnol et typique des auteurs de ce pays qui bossaient à l'époque dans El Vibora et Kiss Comix, là aussi je n'en suis pas spécialement fan, même si je reconnais qu'il n'est pas laid. Voila donc une Bd qui secoue un peu les tripes et qui ne m'a pas séduit, pour moi c'est pas du sexe joli et rafraichissant qui excite, c'est du sexe trash et pernicieux, mais je trouve la démarche hardie et couillue.

10/06/2020 (modifier)
Par Ro
Note: 1/5
L'avatar du posteur Ro

La couverture très racoleuse mais moyennement dessinée donne le ton, celui d'une sorte de BD de gare mêlant sexe gratuit et crimes moroses. Toutes ces histoires sont du même auteur-dessinateur, Pons. Le trait de celui-ci évolue au fil des récits. D'abord plutôt minutieux et crayonné, il tend davantage vers la ligne claire dans les derniers chapitres. Cependant, même si les dernières pages sont relativement correctes, les premières planches frisent l'amateurisme. Les personnages sont laids, les cadrages sans intérêt, les décors réduits au minimum nécessaire. Seul l'encrage est valable et masque un peu la médiocrité du reste. Et malgré quelques planches correctes vers la fin, dans un style qui m'a un peu rappelé celui de Martin Veyron, il continue à apparaitre certaines laideurs et grossières erreurs d'anatomie dans les personnages, ce qui la fout mal pour une BD qui se voudrait érotique. Les premiers récits sont simplement nuls à mon goût. Le sexe y est complètement gratuit, sans aucune sensualité, juste de la baise ou des femmes à poil pour le principe. Et les intrigues criminelles qui se montent autour sont assez pitoyables. Seule la dernière histoire, scindée en 4 chapitres, prend une forme un peu plus construite mais elle n'a rien de passionnante. Et elle se termine en queue de poisson, l'auteur se faisant directement intervenir dans l'histoire pour y mettre fin. Cette mise en abyme aurait pu être originale et louable mais elle ressemble surtout à un réel manque d'inspiration d'un auteur qui voudrait passer à autre chose.

21/04/2008 (MAJ le 21/04/2008) (modifier)