La Poire en deux
Enquête sur une série de meurtres dans une ville du Far-west...
1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Paquet [USA] - Dixie, le Sud-Est des USA
Des meurtres ont été commis à Battlesteel, petite bourgade paisible du Tennessee. Elmore Wood, jeune Anglais fraîchement débarqué espérant se la couler douce aux États-Unis, est chargé malgré lui de mener l’enquête avec le soutien du shérif local. Leurs investigations mouvementées et burlesques les amènent à révéler une vérité étonnante concernant les pratiques surnaturelles des habitants de cette ville.
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Date de parution | 18 Avril 2008 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Une bande dessinée pas mauvaise, mais qui n’a pas non plus un intérêt fou, il faut bien l’avouer. L’histoire nous emmène vers un western, dans un village au 19e siècle, où des meurtres à la hache sont perpétrés envers plusieurs honnêtes citoyens et citoyennes. Nous suivons l’enquête du shérif, alcoolique et quitté par sa femme, qui est « assisté » par le fils du maire, diplômé en Europe et appelé par son papa spécialement pour l’enquête. Cette bd se laisse lire, les personnages du shérif et du fils sont marrants, mais rien ne vient faire décoller le récit qui reste assez plat. J’ai lu cette bd sans déplaisir et parce que j’avais du temps à tuer, mais pas sur que je l’aurais rouverte si j’avais dû l’arrêter. Rien n’est original dans l’histoire ni extrêmement surprenant, pas même l’émergence du fantastique. En ce qui concerne le dessin, je suis assez mitigé. J’aime bien l’aspect graphique mais il faut bien avouer que le dessin est assez changeant, j’ai eu du mal à reconnaitre certains personnages, notamment féminins et, globalement, les visages changent pas mal d’une case à l’autre. Rien de bien mémorable donc, mais rien qui soit totalement rédhibitoire non plus.
J'ai été bien déçu par cette série. C'est la première série de MY Schmitt que je n'apprécie vraiment pas. Je le trouve bien meilleur dans le registre intimiste que dans ce type de scénario zarbi à la mystère de l'Ouest en plein délire. Son personnage central est plus repoussant que charismatique. Addict au jeu et à l'alcool, veul, menteur et tricheur il est l'image de l'anti-héros parfait. Le personnage du pasteur est un stéréotype éculé bourré d'imprécisions et d'erreurs. La fin serait acceptable avec notre bon vieux comte de Champignac mais ici cela ressemble à une corde pour se tirer d'une noyade scénaristique. Le graphisme est assez fin mais je ne suis pas très fan de cette école. En conclusion une lecture qui m'a déçu et ennuyé.
Comme le titre me le suggère, je vais couper la poire en deux et mettre une note de 2,5 (ramenée à l’unité inférieure). Le dessin et le format me plaisent. Le trait est dans la lignée des Sfar, Blain et Co. Bref, du moderne et de l’avenant. Concernant le récit, ça coince un peu, en particulier sur la deuxième moitié quand le récit vire au fantastique. Les débuts sont pourtant prometteurs avec ce shérif bougon qui retrouve sa liberté (sa femme vient de le quitter). Toutefois sa tranquillité est rapidement bousculée par une série de meurtres et son autorité est remise en question par l’arrivée d’un fils à papa brillant (celui du maire) devenu enquêteur pour l’occasion. L’ensemble se lit bien, pas vraiment de temps mort. Juste des révélations qui tombent un peu comme un cheveu dans la soupe. Un brin trop fantastique et fantasque pour moi.
La poire en deux est un western plutôt divertissant. Les auteurs m'ont surpris réussissant un curieux mélange des genres. Ils ont intégré une intrigue policière et des éléments fantastiques... et ça tient plutôt la route. Le ton complètement décalé et les personnages rigolos achèvent de donner une vraie personnalité à cette BD. Les dessins sont dynamiques et modernes sans toutefois être incroyables. C'est souvent léger du côté des décors et des détails. Cependant, ils collent bien à l'atmosphère décalée de l'album. La lecture est agréable et ludique : beaucoup d'action, un peu d'humour et pas mal de suspense ! La poire en deux est un western sympa qui vaut le coup d'œil.
Voici un plaisant petit western, sans prétention et qui se laisse lire avec plaisir. Le format aussi est original avec ses coins ronds et sa prise en main très agréable. J'aime beaucoup le graphisme de Cédric Kernel, un peu dans le style de Blain, par contre, le dessin n'y est pas assez mis en valeur, ce petit format réduit l'image et nous éloigne de l'histoire, j'ai eu la sensation de la suivre de trop loin. Les couleurs sont gaies et toniques, ce qui transforme cette lecture en un vrai moment de détente. Le récit est bien mené, il y a pas mal d'action, pas de temps morts, du suspense et une pointe d'humour bienvenue. Les personnages sont attachants, parfois un peu tête à claques et c'est ce qui fait tout leur charme. La chute, bien qu'elle ne soit pas réellement originale, je ne m'attendais pas à elle non plus. Globalement c'est très rafraîchissant.
Cette BD fut facile pour la prise en main. Le dessin ressemble à du Sfar. La palette de couleurs est limitée mais agréable. Le scénario tient son fil conducteur de bout en bout. C’est clairement maîtrisé. J’ai passé un agréable moment avec ce one shot plaisant où le fantastique s’invite au far west. La narration est fluide. Le récit contient une bonne dose d’humour. Ce projet est homogène, pour un premier ouvrage, les auteurs s’en sortent très bien. Note affinée : 3,5/5
Petit western sympa aux accents mystiques, "la poire en deux" est un one shot qui se lit sans déplaisir. Tout d'abord j'ai trouvé l'ambiance assez réussie pour un premier album (Kernel). Il y a de la dynamique, et son style, qui rappelle un peu celui de Christophe Blain dans Gus est ma foi assez agréable, même s'il y a encore du travail pour le maîtriser. Michel-Yves Schmitt, auteur de récits intimistes à la Boîte à Bulles, s'autorise une évasion dans le monde du western un peu originale, mais somme toute assez réussie. Les personnages sont plutôt bien campés, il y a d'autres références tous azimuts (Blueberry, La Petite maison dans la prairie) mais sans en faire des tonnes, permettant à son récit d'avoir sa propre logique, son identité. Sympathique album.
La poire en deux est un curieux western qui commence bien mais qui se termine avec une explication pour le moins mystique. Je n'ai pas été convaincu. Il y a de très bonnes idées et on passe un agréable moment de lecture. L'enchaînement des cases est plutôt bien dosé. Je ne suis pas fan du graphisme où effectivement il y aurait de l'amélioration à réaliser notamment en ce qui concerne la précision du trait. J'ai apprécié ce format assez inhabituel car il procure effectivement un certain confort de lecture. Les personnages sont non seulement attachants mais également intéressants quant à leurs défauts notamment le fils du maire et le vieux shérif qui doivent s'associer pour résoudre le mystère des violents meurtres qui ensanglantent cette bourgade de l'Ouest. Cette association pour le moins improbable donne un véritable corps à cette histoire. J'ai parfois souri par rapport au clin d'oeil en passant de la petite maison dans la prairie à Wyatt Earp. Le pasteur semble même avoir la tête de Jack Palance! Quant aux motivations des Indiens pour la préservation des blancs, c'est bien trouvé car cela correspond à une certaine réalité au XXème siècle. Il est dommage que l'explication finale ne soit pas crédible même si elle est assumée par les auteurs. J'ai quand même failli mettre un 4 étoiles. Cela sera peut-être pour un prochain travail de ces jeunes auteurs qui débutent.
Tout d'abord, merci d'avoir pris le temps de chroniquer notre album. Merci aussi de l'avoir acheté. Je tiens a préciser que pour ma part (dessin, couleur), c'est un premier album. Je précise aussi que je ne connaissais pas Ville Ranta avant de lire ce post. Après avoir fait ma petite recherche sur internet, je trouve la comparaison difficile tant notre graphisme est différent. Pour l'influence Blutchienne, on a tendance à coller ça à tout le monde donc pourquoi pas moi. ^^ Je revendique (graphiquement) beaucoup plus mes influences du côté de Matt Groening, Gus Boffa. J'ai conscience que c'est un premier album, d'ailleurs on peut voir mon graphisme évoluer de la page 1 à 86 et j'ai encore beaucoup à apprendre. Pour ta critique sur le scénario, tu as bien résumé la trame de l'histoire qui passe du western classique au début à un contenu barré et ésotérique à la fin. C'est complètement assumé ; nos références tirent du coté des "Mystères de l'ouest" et d'Allan Poe. Bref faites-vous votre avis sur cet album en le lisant et n'hésitez pas à le partager ici. Nous sommes à l'écoute de votre critique afin d'améliorer notre travail sur nos prochains albums (croise les doigts). PS : soutenez les jeunes qui débutent. ^^ PS2: j'ai noté ma bd parce que c'était un champ obligatoire ^^
Ce qui a, d’abord, attiré mon regard vers « La poire en deux », c’est le format du livre. En effet, j’aime beaucoup ces livres compacts comme ceux de la collection Bayou de chez Gallimard où on peut les glisser assez facilement dans un sac sans avoir trop la crainte de les abîmer. Ensuite, un rapide feuilletage de la bd me laissait entrevoir un western qui devait être assez sympa à lire… et puis, c’est un one-shot… Finalement, c’est décidé, un bon fauteuil et je commençais ma lecture… Le début de l’album m’est apparu intéressant à découvrir. L’histoire met en scène un fils (Elmore Wood) de maire d’une ville du far-west (« Battlesteel ») fraîchement débarqué de l’Angleterre où il fit de grandes études de détectives, celui-ci est chargé de résoudre une série de meurtres qui y ont été commis… J’ai beaucoup aimé cette première moitié de la bd car le personnage principal, Elmore Wood, n’est franchement pas un fils à papa. Sous les allures d’un gentleman, Elmore Wood est en fait un vrai salopard… Et puis, j’ai apprécié l’ambiance d’inquiétude des habitants liée aux meurtres en contradiction avec les frasques d’Elmore Wood. Malheureusement, ce début prometteur va ensuite se transformer en une improbable enquête où l’ésotérisme prendra le dessus sur la logique détective et où l’atmosphère d’une ville du far-west va passer au second plan. Le résultat est, que la lecture terminée, je n’ai pas retenu grand’chose de ce récit. Certes, l’histoire est assez sympa à lire dans l’ensemble mais ça s’oublie –à mon avis- très rapidement. Quant au graphisme de Cédric Kernel, il m’est apparu comme un mélange de styles inspirés de Blutch et de Ville Ranta (surtout au niveau de la représentation des visages). J’aime moyennement le coup de patte du dessinateur mais ça reste assez agréable à contempler… sans plus. La mise en couleurs est adaptée au récit, la narration m’a semblé correcte. En conclusion, « La Poire en deux » est –à mon avis- une bd assez plaisante à lire. J’y ai aimé la première moitié de l’album où le héros y apparaît attachant et où l’atmosphère « à la limite de la folie » des habitants de cette ville du Far-west est bien retransmise, moins la deuxième partie où l’enquête sur les meurtres ne m’est pas apparue convaincante. Finalement : bof… Note finale : 2,5/5
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