Un rire dans la nuit (The chuckling whatsit)
Un homme naif se retrouve un peu par hasard sur la piste d'un dangereux Serial Killer.
Fantagraphics Books Les petits éditeurs indépendants Serial killers
Broom est un journaliste pas très doué, un jour son ancien patron lui demande d'assurer la page astrologie du journal le Guardian. Broom va se rendre compte qu'un tueur en série que tout le monde croyait disparu depuis 20 ans assassine les astrologues de San Francisco. Le journaliste conscient qu'il a été utilisé comme appât, est bien décidé à enquêter sur cette série de meurtres.
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Date de parution | Octobre 2006 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Après un cri dans la nuit, pourquoi pas un rire dans la nuit ? Cela reste tout aussi effrayant car cela dépend qui s'amuse surtout si c'est un tueur en série. Je n'ai pas aimé le graphisme trop touffu et même assez anguleux dans un esthétisme hachuré en noir et blanc qui rappelle les films des années 20 dans le genre Nosferatus ou encore Frankenstein. Là encore, le lecteur peut se perdre dans les méandres de ce récit qui pourtant paraissait simple au départ. J'ai eu beaucoup de difficultés de compréhension qui ne s'est malheureusement pas dissipé en cours de lecture. J'ai constaté un sérieux manque de cohérence entre les scènes. Je ne peux décemment pas mettre une note moyenne.
Voici un album que je suis content d’avoir lu sans nécessairement éprouver le besoin de le garder dans ma bibli overbookée. J’ai apprécié l’atmosphère distillée par cette bd qui rappelle par moment les vieux films d’horreur de la Hammer. Le côté sombre du récit est accentué par l’ambiance crépusculaire omniprésente. Boom, astrologue malgré lui, est chargé d’enquêter sur un mystérieux sérial killer dénommé "le vampire de Crow’s Creek". Il croisera sur sa route bon nombre d’individus originaux ou improbables dont ceux d’une société secrète. J’avoue avoir été un peu perdu avec cette histoire qui part dans tous les sens mais l’auteur fini par recoller les morceaux dans le dernier tiers. Cet album a indéniablement un côté old school assumé tant dans sa narration (les longs monologues sur la fin) que dans son dessin (ligne claire hachurée). Une œuvre sans conteste originale par son assimilation de références multiples. Mais je ne pense pas en faire une troisième lecture.
Première BD de Richard Sala publié en France Un rire dans la nuit est une œuvre assez particulière. Ce livre dispose d'une ambiance gothique, il semble compiler toutes sortes de choses vues dans des vieux films d'horreur : Des monstres en tout genre, des maisons biscornues, des tueurs horribles, des filles sexy, des sociétés secrètes... Dans cette ambiance fantaisiste qui ne rappelle en rien San Francisco, Richard Sala fait évoluer Broom, un personnage sympathique et agaçant mais de bonne volonté. Broom est perdu dans une enquête devenant de plus en plus mystérieuse au fil de sa progression. Le lecteur ressent un peu la même chose, au fil des pages on est baladé d'un chapitre à l'autre, de rebondissements en rebondissements. On est porté par l'histoire, promené plutôt, car difficile de voir ou nous mène l'intrigue, mais finalement peu importe, l'atmosphère mise en place par l'auteur est envoûtante. Graphiquement c'est très beau et surprenant, très travaillé, le noir et blanc sied parfaitement a ce style de dessin, l'ambiance de cette aventure doit énormément de sa singularité aux dessins. Un rire dans la nuit est un de ces albums qui sont loin de faire l'unanimité. En lisant on est perdu sur les trois-quarts de l'album, ne comprenant ni les tenants et les aboutissants d'une histoire qui se révèle finalement très linéaire. D'un côté j'ai aimé cet exercice, cette lecture qui capte toute notre attention, d'un autre j'ai trouvé qu'il y avait peut-être un peu trop de rebondissements, juste assez pour que cela semble un poil trop lourd. J'ai été déçu par la fin de cet album. C'est conclu un peu hâtivement par rapport aux éléments et de manière assez conventionnelle, là où j'aurai aimé une fin plus ouverte, plus diffuse en quelque sorte... Mais ce dernier point est strictement personnel, l'auteur ne choisi pas la voie de la facilité scénaristique rassurez vous. Un œuvre originale, vraiment. JJJ
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