Le Chien à trois pattes
L’histoire se déroule dans des logements sociaux, avec pour locataires un couple de retaités et leur fils, qui fait office de liaison entre tous les personnages de ce récit contemporain. Immigration, chômage, délinquance, amour propre, enfants, tous les personnages acquièrent une sagesse, pour pouvoir foncer dans leur vie, et retrouver leur dignité, comme leur montre ce fameux chien à 3 pattes.
Banlieue Les petits éditeurs indépendants
L’histoire se déroule dans des logements sociaux, avec pour locataires un couple de retaités et leur fils, qui fait office de liaison entre tous les personnages de ce récit contemporain. Immigration, chômage, délinquance, amour propre, enfants, tous les personnages acquièrent une sagesse, pour pouvoir foncer dans leur vie, et retrouver leur dignité, comme leur montre ce fameux chien à 3 pattes. Cet album a été réalisé en partenariat avec le "Groupe Logement 47", une organisation immobilière de la région d’Agen, et les éditions Tartamudo. L'histoire permet, sous la forme d'une fiction pleine d'émotion, d'informer les locataires des logements sociaux gérés par le groupe Logement 47.
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Date de parution | 10 Janvier 2005 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Je reconnais à Farid Boudjellal de belles idées, et une volonté certaine et louable de présenter positivement des gens ordinaires, très simples, de mettre en avant la solidarité (entre les habitants du même immeuble). Mais les bonnes intentions ne suffisent pas à faire un album captivant, hélas. Le dessin est hésitant et, s’il est lisible, je ne l’ai pas trouvé folichon. Surtout, « l’histoire » manque de rythme et d’intérêt. Ou plutôt, la volonté de Boudjellal de suivre trop de personnages, leurs interactions, nuit à la narration (et à l’attention du lecteur). Enfin, c’est une publication en partenariat avec un organisme de logements sociaux. Ça se sent, avec les innombrables rappels aux règles de vie commune, aux contraintes s’imposant aux colocataires. Ça fait un peu « placement de produit » artificiel, et plombe un peu certains dialogues. Bref, une vision agréable et positive des relations humaines, de la cohabitation dans des logements sociaux, mais une narration et une « intrigue » qui m’ont franchement laissé sur ma faim.
La structure de cet album est un peu étrange ; certes, on sent bien qu'il s'agit d'une BD de communication, destinée à faire connaître les droits et devoirs d'un locataire classique, sans toutefois verser dans la BD de commande écrite à l'avance et sans aucune âme. Farid Boudjellal est un véritable auteur, pas simplement un mercenaire, et on sent qu'il a voulu insuffler un fond, un propos, en nous montrant la vie de quelques habitants d'un HLM. Le résultat n'est toutefois pas tout à fait satisfaisant, le récit louvoyant entre plusieurs personnages sans s'attarder suffisamment. Il y a toutefois un fil rouge, ou plutôt une ponctuation constituée de la lecture du bail locatif. Cela n'entrave pas trop le rester de l'histoire, mais celui-ci n'est toutefois pas vraiment réussi. Le dessin de Boudjellal est toutefois un peu trop simpliste, pas assez expressif pour convaincre totalement. C'est dommage, cela aurait pu contrebalancer la maladresse de l'histoire. Il reste toutefois un récit assez sympathique, avec des personnages attachants.
Note approximative : 2.5/5 Cette BD est à mi-chemin entre la BD pédagogique et le roman graphique. La thématique est sociale, le décor celui d'une cité de banlieue. Malgré le chômage, la pauvreté, les dégradations et les menus ennuis quotidiens, les habitants y vivent en bonne entente. Et ce sont ceux-ci qu'on va suivre. Là où apparaît l'aspect éducatif est dans le fait que, d'un côté on voit les habitants tels qu'ils devraient se comporter pour que la vie soit douce dans n'importe quel logement social, et d'un autre côté l'une des habitantes se fait lire en parallèle ou presque le règlement du bail locatif pour apprendre quels sont ses droits et devoirs. Heureusement ce dernier point n'est pas trop pénible et permet au lecteur de suivre l'histoire comme si de rien n'était : la preuve, ce n'est qu'en fin d'album que j'ai découvert qu'il s'agissait d'une BD "pédagogique". Le dessin est celui que Farid Boudjellal utilisait pour Petit Polio : un dessin en couleurs et légèrement encré. L'auteur insiste en outre sur la colorisation pour parfois se passer d'encrage. J'avoue ne pas être trop fan de ce dessin, le trait manque de maîtrise à mon goût et les personnages sont un peu simples dans leurs expressions. Le récit se laisse lire mais il aborde tellement de personnages et de sujets qu'on ne sait pas trop où il veut en venir. C'est l'ennui de l'aspect pédagogique, il donne l'impression d'être un inventaire de personnages et de situations qui peuvent avoir lieu dans une cité de banlieue. Petits drames, grands bonheurs, simple quotidien. La fin joue la carte de l'émotion et elle n'est pas mauvaise, mais on la sent un peu venir depuis les premières planches. Si bien que j'ai eu une légère impression de récit dérisoire malgré les bons sentiments dont elle est imprégnée.
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