Après la nuit

L'affrontement entre le shérif Jude Stanton et un inconnu à la recherche de reconnaissance.
1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle [USA] - Middle West
Weswood City, Kansas, le shérif Jude Stanton gère la ville d’un gant de fer. Mais, un étranger arrive à Westwood, prêt à le défier. Stanton fait le rapprochement avec un ancien ennemi Jedediah Cooper…
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Date de parution | Avril 2008 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis

Le dessin est plutôt agréable, maitrisé, une intrigue qui tient la route mais qui n'est pas vraiment haletante. En tout cas, elle ne me laissera pas un souvenir impérissable : la tension monte tout au long du livre et la fin est à la limite du bâclage. Dommage, je m'attendais à quelque chose de quand même un peu moins simpliste comme "révélation". La pire finalement en est le titre qu'il a fallu que je recherche pour rédiger cet avis, alors que j'avais lu l'ouvrage à peine une heure auparavant.


Sans vouloir être à cheval sur les mots, le western, c’est mon dada. Et les séries courtes aussi. Alors un one shot dans un genre que j’affectionne, j’applaudis des deux mains. Sauf que, dans le cas présent, je n’ai pas franchement applaudi (et puis j’avais besoin de mes deux mains pour écrire cet avis). Le récit mise tout sur l’ambiance en reprenant bien des codes qui font la spécificité du genre. Le rythme est lent et la baston laisse la place à la psychologie. Les dialogues sont parfois argotés, ce qui donne la typicité au produit fini mais ce qui alourdit aussi la narration. Au final, j’ai été déçu car il ne s’y passe pas grand-chose. Manque de relief aussi. Je trouve le panel des couleurs relativement inadapté. Il dénature un dessin efficace typé pour le noir et blanc. Bref, je n’ai pas trop accroché au récit. Rien de rédhibitoire mais un manque d’accroche manifeste me concernant.

Je me suis bien fait avoir avec cet album ! Allez piger pourquoi, avec cette couv’ et ce titre, je m’attendais à une histoire de zombie… C’est un bon western dans le style western spaghetti. L’ouverture de l’album est d’ailleurs vraiment choucarde et donne le la. Quand le charognard se pointe dans ce bled avec les adjoints à l’archer qui attendent, les cadrages, les dialogues avares, courts et percutants nous font rentrer dans l’histoire en moins de jouge. Je m’attendais alors à ce que le babillard prenne le chemin classique de l’escalade, du bal ouvert et se termine pas une bonne baston, plein de coups de feu et des canés à tout va. Je m’attendais à une fin explosive où les héros seraient vainqueurs, fiers de l’être et portés en triomphe, libérant de l’oppression de pauvres pecos, voire une bourgade entière. Ah ! Ah ! Que nenni, je m’étais enfoncé le canon de mon Smith & Wesson dans l’gobille jusqu’à la crosse ! Alors, malgré tout, ce western reprend bon nombre de principes classiques et joue énormément sur les ambiances, sur les caractères des personnages, sur le mystère les entourant et sur la découverte de leur passé tourmenté, secret et parfois bien sombre. On pourra chercher l’action longtemps dans cette histoire. Bien loin d’un western d’action, C’est surtout une surprenante histoire intimiste dans laquelle chaque calebasse du trio principal (l’archer, la bête à puce, l’écrémeuse) va progressivement se livrer. Nous allons découvrir au fil des pages le vrai caractère de chacun et mieux comprendre leurs réactions et surtout, leurs émotions. Le rythme assez lent de l’œuvre de bout en bout m’a bluffé, mais finalement j’m’affale que cela ne m’a pas chambardé et contribue même, à imposer cette ambiance oppressante dans laquelle tous les protagonistes sont pas franchement dans leurs petits souliers. Si au final, il n’y a rien de bien novateur chez les personnages, la fin et le duel qui s’annoncent seront quant à eux bien surprenants. Tout en gardant le cap de la lenteur posé depuis la première case, le dénouement m’a cueilli tout frais et a fait que cette BD se retrouve finalement avec un ressentiment final positif. Le conflit entre le matuche qui a ben les foies quand un revenant déboule dans sa town et ce revenant n’est pas nouveau mais est très bien traité. Le dessin va parfaitement avec le scénario. Le dessin de Guérineau n’est plus à justifier. Je le connais depuis longtemps, notamment pour son excellent turbin sur la série Le Chant des Stryges. Il prouve une fois de plus tout son talent en donnant dans le blanc à s’adapter à un nouveau contexte, à une ambiance et des décors radicalement différent. Son découpage et sa composition siéent parfaitement au scénario. Les personnages ont des corgnolons bien choisies, identifiables du premier regard : le poulardin et sa tête de d’oiseau de proie, le salaud et sa tête un peu trop laubée pour être honnête et la gagneuse et ses limaces éclatées… La couleur de Raphael Hédon, qui a aussi œuvré sur Le Chant des Stryges, sont très bonnes et collent là encore à la réussite de l’ambiance intimiste et lourde qui pèse sur l’ensemble du scénario. D’ailleurs, je trouve sa couleur nettement plus réussie sur cet album que sur les stryges. Maintenant je me demande vraiment quel était l’intérêt de montrer aussi crument la scène de sexe entre 2 personnes que je ne nommerais pas pour garder le mystère. C’est un BD porno ce truc ? On voit un peu trop bien l’objet de monsieur et quand elle lui dégorge le chibre. Et une fois de plus, je ne donnerai surement pas cette BD à mes chiares, neveux ou nièces avant leurs 18 ans…Ce n’est plus une BD ados/adultes, mais bien purement adulte. On va encore me traiter de puritain et de coincé du slip, mais personnellement, je ne comprends pas cet engouement pour mettre des scènes aussi explicites dans une BD. C’est détestable. Et cela justifie ma note.


J'aime bien les histoires n'ayant pas de réel héros, mais ici ce n'est pas du tout le cas. Deux ennemis vont s'affronter dans un duel dont j'en ai rien à foutre et on voit les 24h avant ce duel. Les auteurs en profitent pour montrer comment ce duel a pris forme et montrer la vie des personnages. Je me suis ennuyé du début jusqu'à la fin malgré un découpage excellent. C'est le genre d'histoire ou les auteurs misent sur la psychologie des personnages pour rendre le récit passionnant sauf que je n'ai pas accroché une seule fois. Paradoxalement, les personnages me semblent fades malgré le fait qu'on apprend beaucoup sur leur psychologie. Plusieurs scènes m'ont semblé maladroites et convenues comme celle où le jeune homme parle avec la prostituée. Un album vide à mes yeux.

Un peu décevant ce Western. Pour commencer, je n'ai pas accroché au dessin. Je ne les trouve pas assez précis. Mais bon ce n'est pas l'essentiel de ma déception. Je n'ai pas vraiment aimé l'histoire. Aucun personnage n'est attachant. Le shérif est sans âme, l'inconnu transparent et la prostituée sans piquant. La lecture se fait bien dans une bonne dynamique mais sans intérêt. J'ai attendu la fin de la journée (l'histoire tient sur 24h), sans même me demander ou l'auteur voulait en venir. D'ailleurs maintenant que je me pose la question et bien j'en sais rien. Surement nulle part comme ses personnages. Un peu ennuyeux en somme.


Très friand de western spaghetti, je me réjouissais de lire celui-ci. Je suis déçu … Certes, l’histoire respecte les principes du genre. Certes, un très gros travail, et de qualité, a été réalisé sur les cadrages et la présentation des planches. Certes, le personnage de la prostituée est plutôt réussi, tout en restant très conventionnel. Mais … - Que cette histoire est prévisible ! - Je sais que le western spaghetti se singularise par un rythme très lent, mais, ici, c’est poussé à l’extrême : 45 pages pour 24 heures durant lesquelles il ne se passe pas grand-chose ! - Je n’ai pas aimé la colorisation, qui me semble peu naturelle. - Le personnage central est d’une fadeur extrême. C’est assez gênant, même si c’est tout à fait logique à la lecture du scénario. - La fin se voudrait moralisatrice, mais je n’ai pas compris pourquoi le vainqueur de ce duel estime être le perdant. Les amateurs du genre trouveront peut-être leur compte. J’en attendais beaucoup plus, sans doute trop … Bof, bof, bof …

Une grosse déception. J'attendais beaucoup plus de ce one shot mais mes références dans le Western chez Delcourt ne sont pas chahutées. La BD se lit très vite, on a l'impression de faire du sur-place avec les personnages. Le scénario n'est pourtant pas si mauvais, mais il ne m'a pas convaincu. Cette espèce d'histoire sans héros n'a pas réussi à me faire rentrer dans l'ambiance. Le dessin y est certainement pour quelque chose : le trait est adapté au style mais la mise en couleur est trop basique et surtout inadaptée. Il y a comme un côté psychédélique avec cette colorisation, ce qui tranche avec la dureté de la vie au far west !!! Ca ne m'a pas plu mais à la vue des avis, cette BD a quand même trouvé un public.

J'ai lu cette bd one shot en même temps que Bouncer. Les dessins (style western) ne sont pas mal. L'histoire commence de façon classique et nous tient en haleine jusqu'à 3/4 du récit. Le problème c'est que la fin est vraiment décevante. On reste sur notre faim mais ça doit être propre au genre one shot. Bref, que du classique... contrairement à Bouncer.

Je dirais que globalement cet album fut une légère déception. D'une part, je trouve que le dessin de Guérineau est trop "lisse" et autant, je trouve qu'il fait un travail remarquable sur les stryges, autant je trouve que son style ne marie pas très bien avec le genre du western (quand je compare à des gens comme Boucq pour prendre des exemples relativement contemporain). De plus, je trouve que l'utilisation excessive des vignettes de même taille hache la lecture et le peu de dialogue n'en font pas une lecture très agréable. Quant au scénario, même s’il a le mérite de sortir des sentiers battus et de proposer une lecture originale du western, je reste sur mes réserves. Au final, cela donne un album de bonne facture, pas un truc mémorable que je relirai cent fois.
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