Garrigue

Dans le Sud, une station-service. Deux hommes se croisent par hasard. La surprise est de taille pour l’un des deux lorsqu’il reconnaît cet autre client. Face à cette situation incongrue pour lui et pris de panique, il prend la fuite mais l'autre le prend en chasse et finit par l’assassiner.
Corbeyran Ecole Emile Cohl En Provence...
Dans le Sud, une station-service. Deux hommes se croisent par hasard. La surprise est de taille pour l’un des deux lorsqu’il reconnaît cet autre client. Face à cette situation incongrue pour lui et pris de panique, il prend la fuite maisl'autre le prend en chasse et finit par l’assassiner. Ellipse, 10 ans plus tard. Un homme, Martial, la cinquantaine, ancien gendarme, découvre par hasard dans la cave de son meilleur ami décédé (Rémi), des documents (carte d’identité, permis de chasse et port d’arme) appartenant à un homme inconnu de lui. Il se souvient que c’est dans cette cave que Martial, Rémi et deux autres complices fomentaient leur combine pas très réglo mais plutôt rémunératrice.
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Date de parution | 16 Mai 2008 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis


C’est une intrigue policière qui est traitée sur un rythme lent. Pour la dynamiser, Corbeyran a pris le parti de multiplier les aller-retours entre plusieurs dates. Pourquoi pas ? Mais ici ça m’a plutôt gêné au départ, j’avais du mal à situer les personnages les uns par rapport aux autres. Et l’histoire elle-même, une fois planté le décor – et malgré les artifices chronologiques donc – se révèle moyenne. Et le personnage de Martial, pourtant central, m’est apparu bancal. Se transformant tardivement en justicier, cet ancien gendarme participait pourtant aux magouilles de ses copains, qu’il couvrait. Son retournement est assez improbable, ou tout le moins excessif. Le dessin de Berlion est, lui, très sympathique et agréable. Un diptyque qui n’est pas déplaisant, mais qui m’a laissé sur ma faim. Note réelle 2,5/5.

En voyant le nom des auteurs de cette Bd je m'attendais à beaucoup mieux. C'est sûr que le très prolifique Eric Corbeyran m'avait habitué à des scénarios aussi originaux que variés. D'ailleurs Châteaux Bordeaux sa dernière série en cours est très intéressante. Par contre Garrigue ne me laissera pas un souvenir impérissable, même si je l'ai lu d'une traite. Effectivement cette série se lit très vit , ce qui peut être un avantage comme un inconvénient. L'histoire démarrait plutôt bien, mais elle a presque failli m'ennuyer avant même le deuxième tome. Corbeyran nous entraîne dans une enquête sur un meurtre menée par un gendarme qui ne fut pas toujours honnête durant sa carrière, mais qui veut tout de même savoir si ses copains d'enfance ne sont pas pires que lui. Ouais bof le scénario est quand même un peu léger, n'est-ce pas ? J'espérais mieux de ce scénariste car cette banale enquête ne m'a pas emballé et d'après ce que j'ai pu lire sur ce site je ne suis pas le seul. Le dessin est par contre agréable et réussi. J'apprécie beaucoup le style d'Olivier Berlion car en général je ne suis jamais déçu par celui-ci. Son dessin m'avait déjà interpellé dans la série Tony Corso ou plus récemment dans La Lignée (même s'il n'était pas le seul dessinateur dans les quatre tomes que compte cette série). Je conseille malgré tout la lecture de ce diptyque aux fans de polars à la française, par contre l'achat est à mon avis dispensable. Essayez de l'emprunter à la bibliothèque.


BD achetée sur les conseils de ma libraire et semi déception. La narration est excellente et on suit lentement mais sûrement et avec le bon rythme il me semble, l'évolution de ce polar. Par contre, l'histoire en soit est trop peu intéressante. On se retrouve du coup avec un suspens très bine mené mais qui ne mène à rien. C'est vraiment trop léger et presque inintéressant. Le personnage principal, ancien gendarme, semble complexe (et bourré de complexes) mais c'est vite éludé, on passe très (trop) vite sur ses fêlures, et on n'en retiens qu'un côté droit dans ses bottes mais sans trop y croire, surtout lorsqu'il va jusqu'à l'auto accusation d'un meurtre qu'il n'a pas commis alors même qu'il semble de plus en plus détester ses comparses et il est totalement incompréhensible qu'il leur fasse ce cadeau. Le dessin, sans être "raté", me laisse un goût trop "amateur", non maîtrisé. Certaines proportions, principalement sur les physionomies (regards etc) ne collent pas. Pas mauvais, mais je pense que l'achat était dispensable.


Un polar qui n'est pas dénué d'intérêt. La narration est bonne et après une introduction spectaculaire j'avais envie de savoir la suite, sans que ça me captive totalement, quoique. C'est un peu confus au début, mais très vite je comprenais ce qui se passait. Un peu trop même parce que vers la moitié du deuxième tome j'ai tout compris de ce qui s'était passé et donc j'ai perdu de l'intérêt pour le récit. Je ne vois pas trop ce qu'il y a de passionnant à lire des conclusions que j'avais déjà devinées. Sinon, le dessin est pas mal et j'aime bien l'utilisation de la couleur. Cela donne une atmosphère que j'ai trouvée en harmonie avec l'histoire.


J'ai bien aimé ce diptyque alliant un bon polar et un dessin de qualité. Corbeyran construit un récit avec de multiples allers-retours temporels autour de la vie de 4 hommes dans le sud de la France, Rémi, Frantz, Dédé et Martial. Ils sont associés dans des affaires pas très légales pour se faire du fric, mais l'une de ces arnaques tourne mal. C'est bien fait, par contre j'ai eu un peu de mal à suivre le jeu des flash-backs m'obligeant à revenir en arrière pour revoir les dates indiquées. En plus j'ai l'impression qu'il y a au moins une erreur : à un moment Dédé veut pousser Martial, un gendarme plutôt réservé, à dévoiler son jeu vis à vis de Jeannine en lui disant que s'il ne le fait pas il voterait Front National aux prochaines élections dans 3 ans. Or on est en 1998 d'après ce qui nous est indiqué, si bien que les élections prenaient place en 2002, soit dans 4 ans et non pas 3. Bref, ça m'a un peu gâché le truc, mais cela reste très bon et j'ai lu les 2 tomes à la suite poussé par l'envie de connaître la fin.

Garrigue c'est l'histoire d'une bande d'amis trentenaires qui vit, comme le dit si bien l'Ymagier, "de petits coups tordus". Après quelques pages d'introduction qui ne connaîtront leur signification qu'à la fin du diptyque. Un de ces amis, Rémi, meurt de cause naturelle. Martial un ami du défunt et gendarme de profession, découvre fortuitement des documents suspects dans la cave de Rémi. C'est ainsi que commence l'enquête de Martial pour découvrir ce que cachent ces documents. Voilà pour le résumé introductif. Le traitement de l'histoire n'est pas ce que j'appellerais des plus classiques. Le tome 1 ne s'embarrasse pas de fioritures et nous livre une enquête correcte, rondement menée. Le second tome se contente seulement de nous faire les révélations nécessaires pour la compréhension de la trame globale dans les 15 premières pages. S'ensuit un résumé qui confirme nos déductions et un épilogue plus long que la moyenne. Bref si l'auteur avait voulu faire court il aurait pu le faire en 60 pages bien tassées. Le héros, Martial, m'est apparu correct mais son côté frigide me dérange un peu. Néanmoins, à l'image des personnages secondaires, son personnage reste crédible. Le dessin quant à lui est assez agréable et arrive à faire ressortir les expressions des personnages ainsi que la température du midi. En conclusion : un thriller sympathique avec une histoire qui tient la route.

Un diptyque qui nous raconte une sorte de « petit meurtre entre amis ». Un coin perdu de la France –un peu- profonde, une bande de copains qui vivent de petits coups tordus, une partie de chasse, PAN !, une victime qu’on fait disparaître. Et puis, bardaf, le faux accident de chasse se transforme en vrai meurtre. Et on passe dix ans. Corbeyran et Berlion reprennent l’enquête. Toutes les machinations, duperies, les coups fourrés d’alors ressortent au grand jour. Et on plonge à nouveau dans la suite d’un bon polar dont les rouages fonctionnent bien. Ce « garrigue » est quand même quelque chose d’efficace, narré et dessiné dans un ton général qui sonne juste dans ce fait divers qui –pourquoi pas- aurait pu (pourrait ?) exister. On est loin du « cadet de Soupetard », c’est vrai, mais l’alchimie déployée dans le genre présent –le polar- fonctionne très bien dans le sujet général traité. « Garrigue » se lit comme un roman dessiné, à déguster à son aise ; même si ses développements ne font pas dans la dentelle…

Encore un diptyque où je suis encore déçu par le second tome. L'histoire démarre bien, très bien même. Un beau jour un homme (Jean-François) se retrouve face à face avec un homme (Rémi). Sauf que ce dernier est censé avoir été assassiné par JF. Etrange n'est-ce pas ? Martial, le héros, va petit à petit rassembler les pièces du puzzle. Jusque là on est tenu en haleine, donc 4/5 pour le 1er tome. Dans le second tome, Martial continue sa quête et apprend que ses amis lui ont fait un coup dans le dos...mais les indices arrivent trop facilement et l'histoire se termine de manière trop banale. Donc 2/5 pour le scénario du second. C'est dommage car l'histoire partait si bien. Graphiquement c'est excellent. Le dessinateur nous plonge dans des couleurs ocres assaisonnées d'arômes de garrigue. En conclusion, je dirais que c'est une chouette série sans pour autant que ce soit transcendantal.

Ce diptyque est mené avec grand art !Le premier tome annonce la couleur de très bonne manière : bonne présentation des personnages qui sont, il est vrai, plutôt bien cernés et intéressants. Il donne d'emblée une vue d'ensemble sur l’intrigue générale. Des petites révélations sont distillées tout le long de ces albums, ce qui en fait un très bon premier tome. Le deuxième album commence très bien, nous apprenons d’entrée de jeux "la" révélation qui nous faisait un peu languir. La suite continue, plutôt bien, grâce surtout aux personnages qui sont décidément vraiment plaisants. Pourtant... j’attendais beaucoup de la fin et franchement j’ai été déçu, elle n’est pas à la hauteur de cette histoire. Dommage. Je n’ai pas l’impression qu’il y ait une "fin" à proprement parler. Il arrive parfois que la fin d’une histoire soit libre, volontairement épurée pour servir l’histoire et l’imagination. Ce n’est pas le cas ici, le soufflé retombe et gâche un peu le plaisir.... Les causes sont dues, à mon avis, aux décisions surprenantes d’un des protagonistes à la fin du récit qui me paraissent un peu "irréelles", et bien trop "morales" par rapport à toutes ses attitudes passées. Tout simplement pas assez crédible pour moi. Un peu juste pour moi mais il faut tout de même avouer que cette histoire est vraiment bien menée. Il faut lui laisser sa chance. A découvrir. (14/20)

A la lecture du premier tome, on se dit ; voilà un bon petit polar franchouillard. Le dessin n’est pas trop mon style, il est tout de même assez fin pour que l’on rentre dans l’histoire. Les couleurs que j’ai trouvées très jolies finissent de nous mettre dans cette ambiance très sud de la France ; un petit pastis et on s’y croirait. Mais c’est particulièrement le scénario qui m’a enthousiasmé. Malheureusement, je ne peux pas en dire autant de la suite. On ne découvre plus grand choses de nouveau concernant l’intrigue. Celui-ci se concentre plus sur les personnages et leurs relations… Mouais, disons que ce n’est pas ça qui m’avait plu dans le premier opus. Apparaissent aussi de longues réflexions philosophiques qui même si elles sont essentielles pour comprendre les actes du héros, m’ont profondément ennuyé. C’est dommage, c’était bien parti… Pas mauvais, au final, mais rien de transcendant non plus.
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