Scènes de la vie de banlieue
La vie de banlieue.....pas si éloignée que celle que nous vivons dans les banlieues aujourd'hui.... si l'on sait rêver!
Banlieue Les années Métal Hurlant Les Humanoïdes Associés Pilote
une vie dans une banlieue...ça pourrait être dans ma cité.... le délire pour que ce soit supportable! Happy end comme dans les rêves ...
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Genre
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Date de parution | Octobre 1977 |
Statut histoire | Histoires courtes 3 tomes parus |
Les avis
Le troupeau aveugle - L'intégrale des scènes de la vie de banlieue : Scène de la vie de banlieue (1977), Accroche au balai j'enlève le plafond (1978), L'Hachélème que j'aime (1979), soit trente-et-une histoires allant de une à dix pages, toutes en couleurs, écrites, dessinées et mises en couleurs par (Philippe) Caza (Cazaumayou), à l'exception de trois qui ont été mises en couleurs par Scarlett Smulkowski. L'intégrale comprend également sept illustrations en pleine page. Elle s'ouvre avec un texte introductif d'une page, rédigé par l'auteur en 2003, à l'occasion de la première édition en intégrale. Il évoque avec un certain humour et une certaine fatalité le monde de la banlieue dans les années 1970. Dans une belle banlieue aux immeubles espacés et à l'herbe riante, un homme se promène. Il repère un caillou rouge sur la route et il le ramasse. Celui-ci lui dit : Mercitre. L'homme le ramène dans son appartement et le dépose négligemment dans un cendrier. Il remarque qu'il a encore une tâche rouge au milieu de la main. Il va se les laver, mais elle ne part pas. Il revient dans le salon et voit que le cendrier est rouge, comme si le caillou avait déteint. L'auteur a longtemps porté les cheveux courts, la barbe aussi. Ça lui faisait un visage plutôt rigoureux, en accord avec le style de graphisme qu'il pratiquait alors. Et puis vient le jour (l'hiver arrivait et le froid…) où il décide de laisser pousser tout ça, histoire de voir la tête que ça lui fait. À la fin de l'hiver, ça commence à prendre un aspect intéressant. de plus, il réalise une sérieuse économie de coiffeur et de lames de rasoir. Si bien qu'il décide de continuer. C'est alors que ses cheveux commencent à verdir. L'auteur est réveillé la nuit par des bruits, comme une voiture qui aurait un accrochage dans le virage en bas de chez lui. Il finit par se lever pour descendre voir, puis par veiller dans sa propre voiture pour essayer de repérer le véhicule et le chauffeur. L'auteur quitte sa banlieue et se rend à Villeville en voiture. Il finit par la stationner à côté d'une bouche de métro et il se déplace en métro. Quand il veut retourner à sa voiture, il se rend compte qu'il ne sait plus à quelle station il l'a garée. L'auteur est à sa table à dessin et il finit par se sentir seul. Chaque objet vers lequel il se tourne lui adresse une phrase. Sept heures du soir en hiver, en Banlieue-sur-Seine, il fait déjà presque nuit. Les indigènes flasques se terrent au sein de leurs pavillons bien clos. Déjà les télés baignent les salles de séjour de leur lumière ultra-violette. On entend des bruits d'apéritifs, de biftecks grillant et, dans la chambre du haut, le tourne-disque de ce bon dieu de gosse qui braille Be-Bop-A-Lulla pour la sixième fois consécutive. Dehors il n'y a rien. Personne. L'auteur s'est fait pirate et il s'en prend aux hachélèmes, à bord de son petit immeuble baptisé Mon Rêve. Marcel Miquelon se regarde dans le miroir de la salle de bain et il ne peut pas croire ce qu'il est devenu. Toute une époque ! En fonction de son histoire personnelle, le lecteur est plus ou moins familier de l’œuvre de cet auteur, et de cette période. Peut-être découvre-t-il l'un comme l'autre. Peut-être est-ce une période qu'il a vécue, adulte, adolescent ou enfant. Philippe Cazaumayou a marqué le paysage de la bande dessinée française, participant au magazine Métal Hurlant, avec d'autres auteurs déjà connus comme Alexis, Gotlib, Nikita Mandryka, Jacques Tardi, Enki Bilal, F'murr, Jean-Claude Forest, Yves Got, Jacques Lob, Paul Gillon, René Pétillon, Francis Masse. Il est également resté dans les mémoires pour avoir réalisé la couverture de nombreux livres de la collection Science-Fiction de l'éditeur J'ai Lu, dans les années 1970. Cela peut donc être une occasion rêvée soit de retrouver ses histoires courtes pour le magazine Pilote, soit de découvrir cet auteur. La lecture en est agréable dès le début, avec des dessins propres sur eux dans un registre descriptif, une mise en couleurs riche, parfois teintée de psychédélisme mais sans en devenir pénible et des histoires courtes et variées. Il faut passer les quatre premières histoires, soit une vingtaine de pages, où Caza semble encore chercher la bonne répartition entre images et textes, ceux-ci étant étrangement redondant. Dès la première histoire, le lecteur ressent la sensibilité de l'auteur : des restes hippies hérités de la décennie passée, une forme d'aliénation générée par la vie en banlieue, un goût pour une forme d'anticipation légère, avec parfois une touche de science-fiction, parfois une touche fantastique, ou une touche d'horreur. le lecteur n'ayant pas vécu ces années découvre les préoccupations et les thèmes reflétant une époque, dans un cadre de vie qui est celui de la banlieue et des Habitations à Loyer Modéré (HLM). Celui qui les a vécues ressent une forte bouffée de nostalgie, les préoccupations sous-jacentes de ces années-là. Au fil de ces trente-et-un récits courts, Caza évoque un environnement bétonné déconnecté de la nature, le labyrinthe urbain de la capitale, l'ultra moderne solitude, le comportement très conformiste et soumis de la majorité scotchée devant son écran de télévision le soir et se couchant tous à la même heure, les rapports de voisinage conflictuels dans des immeubles à l'insonorisation défaillante, le gris du béton et l'absence de couleurs, la présence sourde des forces de l'ordre, l'altérité culturelle de certains voisins, les tentatives pour échapper à cette uniformisation de masse, et déjà des problèmes environnementaux tels que le réchauffement climatique ou la production sans cesse croissante d'ordures ménagères. En fonction de son état d'esprit, le lecteur peut être assommé de découvrir que ces préoccupations bien d'actualité existait déjà dans les années 1970 et qu'elles n'ont fait qu'empirer, ou bien se dire que c'est une constante de la société humaine. de temps à autre, il décèle l'influence d'un auteur de science-fiction des années 1970, comme la citation explicite du livre le troupeau aveugle (1972) de John Brunner (1934-1995). La manière de dessiner de l'artiste progresse tout au long de ces histoires, certaines caractéristiques restant présentes du début à la fin. Il réalise des cases descriptives, avec au départ un trait de contour fin, et de toutes petites hachures pour renforcer les textures. Par la suite en fonction des besoins, il peut utiliser un trait plus gras, pour une séquence nocturne ou pour donner plus de poids à des personnages ou des éléments de décor. Il s'investit beaucoup dans la représentation des décors, des objets du quotidien. Avec les petites hachures, cela donne presque une sensation tactile : le lecteur peut tourner son regard pour détailler l'aménagement de chaque lieu, la carrosserie d'une voiture, les meubles et les accessoires présents dans chaque pièce. Selon la fonction de l'objet ou du lieu, le dessinateur choisit de faire varier le degré de détail, d'une représentation photoréaliste à une représentation naïve. Il fait également varier le registre de représentation des individus, également du photoréalisme à la caricature, en fonction de l'effet qu'il souhaite obtenir. le résultat est visuellement très riche, tout en présentant une unité remarquable, celle de la vision d'un auteur. de temps à autre, le lecteur repère une influence, comme celle de Bernie Wrightson dans Homo-detritus. D'histoire en histoire, le lecteur se rend compte qu'il ralentit sa vitesse de lecture sur telle ou telle page pour mieux l'apprécier. Les images l'emmènent ailleurs : une promenade dans un espace vert, un cimetière de voitures, des couloirs de métro qui rendent claustrophobe, le pavillon de banlieue de classe moyenne, la cage d'escalier pour se rendre à l'étage du dessus, une salle de bains avec un éclairage maladif, un cimetière de nuit, une plage paradisiaque, une taverne moyenâgeuse, etc. Il lui reste de nombreuses images en tête une fois l'ouvrage refermé : une chevelure fleurie, un bébé-voiture, la masse compacte des agents de la Métro-police (plus d'une centaine dans une seule case), le pavillon-vaisseau Mon Rêve, Marvel Miquelon montant les marches une à une dans la cage d'escalier, l'éléphant essayant de passer par la porte du salon, la parodie de kung-fu (Congue-fou), la destruction d'un gratte-ciel avec ses étages en feu de nuit, Caza se battant contre une pieuvre géante au fond de l'océan, une intervention télévisuelle du ministre Marcel Miquelon, la tête du même Marcel brandie à bout de bras par le bourreau après un décolletage à la guillotine, un massacre sanglant de zombies, etc. Sans abuser des effets, Caza utilise les couleurs de manière personnelle, parfois avec une touche psychédélique, parfois avec une couleur dominante très vive comme le rouge du sang, parfois en jouant avec l'exagération du noir des ombres portées. S'il est familier de cette époque, une fois passé l'effet très puissant d'une immersion complète dans son ambiance, le lecteur revient au simple plaisir de lecture. La narration visuelle emporte le lecteur dans des ailleurs souvent légèrement en décalage avec le quotidien gris et morne des environnements bétonnés des hachélèmes, parfois beaucoup plus exotiques. Il apprécie d'autant plus ce témoignage que l'auteur se montre aussi facétieux. D'un côté, la chute de l'histoire est souvent prévisible ; de l'autre côté, Caza fait montre d'une réelle affection pour ses personnages. D'un côté, une partie des récits met en scène un avatar de l'auteur, un homme d'une trentaine d'années réalisant des bandes dessinées, résigné à vivre dans un hachélème peu propice à la créativité. D'un autre côté, Marcel Miquelon fait naître une empathie inattendue. Un homme d'une cinquantaine d'années, empâté, terne et accordant une priorité absolue à son train-train quotidien, prêt à exterminer tout ce qui vient troubler cet ordre totalement dénué de fantaisie, qu'il veut immuable. le lecteur se prend d'affection pour cet homme réactionnaire et sans éclat, pour ce pauvre être humain contraint de faire face à des événements (à commencer par le comportement des voisins du dessus) qui troublent sa vie morne et répétitive, auquel il doit faire face avec ses capacités d'adaptation quasi inexistantes. Il savoure de ci de là des jeux de mots narquois, par exemple S'afesser au lieu de S'affaisser pour Marcel Miquelon se vautrant dans son canapé, devant son poste de télévision. Les décennies passant, le magazine Métal Hurlant est devenue une référence dans l'évolution de la bande dessinée, à commencer par les apports de Philippe Druillet et de Moebius (Jean Giraud). Caza mérite pleinement sa place dans cette phase, un auteur complet, avec une personnalité graphique moins flamboyante, mais tout aussi solide, des récits d'anticipation ancrée dans la réalité de la banlieue française des années 1970, un ton parsemé d'humour et de poésie. Plus de quatre décennies plus tard, c'est un vrai plaisir de lecture de se plonger dans ce recueil pour une satire gentille sans être naïve, des images et des situations mémorables, des personnages très humains.
Une série que je voulais lire depuis longtemps même si j'avais peur d'être déçu et de ne pas rentrer dans le délire de l'auteur. Heureusement, j'ai bien accroché à la plupart des histoires. L'auteur mélange plusieurs genre (la science-fiction, le fantastique, la satire sociale, etc) et raconte des histoires qui sont souvent originales. Il y a un coté très années 70 dans cette série non seulement pour l'environnement de la banlieue (c'est rempli de blancs qui vivent une vie ordinaire et ennuyeuse au lieu de jeunes issus de l'immigration qui font tout brûler), mais aussi à cause des couleurs très psychédéliques. C'est d'ailleurs le seul reproche que je fais à cette série : j'ai pas du tout aimé la couleur sur plusieurs histoires. Je trouve qu'elle rend un peu illisible certaines cases, mais cela doit être parce que je ne suis pas habitué à ce style. Je ne crierai pas au chef d'oeuvre comme certains, mais c'est une BD indispensable si on veut découvrir les expérimentations que certains auteurs faisaient dans les années 70.
J'ai découvert Caza dans les années 70 avec le journal Pilote et les couvertures qu'il faisait pour des romans de SF. Que ses corps de femmes étaient beaux, tout cela mêlé à des ambiances psychédéliques très seventies. A l'époque je n'avais pas toutes les références mais c'est un plaisir aujourd'hui de voir au fil des cases des clin d'oeil aux autres "grands", Druillet, Forest, Solé, etc.. On évoquait aussi des influences comme celle de Howard et Lovecraft. Je trouve que le style du dessin n'a pas pris une ride, les couleurs sont, elles, peut-être un peu typées mais cela ne me gêne pas. Quant au style des revendications sous jacentes, tout cela non plus n'a pas trop vieilli.
Voici trois albums composés d’histoires courtes de quelques pages chacune, aux scénarii finalement assez originaux, et qui ont comme le titre l’indique la « banlieue » pour cadre. Une banlieue où vivait l’auteur apparemment, et qui donne les teintes de gris dominant ces albums. Une banlieue bétonnée, où les gens, pourtant « voisins » ne se parlent plus vraiment. Une banlieue où les caves des HLM recèlent des monstres hideux, issus des rebus de la société (et de l’influence de Lovecraft ?). C’est parfois proche de ce que faisaient à la même époque Moebius ou Bilal. Mais si le gris de la banlieue domine, Caza le transcende, par une vision décalée, poétique, parfois très psychédélique (voir les couleurs arc en ciel fusant parfois dans les platitudes mornes du décor), et un humour qui sourd par petites touches (quand il s’amourache d’une voiture et lui fait un petit, et aussi avec le « running gag » des bruyants « voisins du dessus », les Miquelon par exemple). Dessins, couleurs et thématiques sont quand même datés, 70’s début 80’s, mais ça a plutôt bien vieilli je trouve, même si la critique de la société de consommation, et des méfaits du chômage ne se font plus de la même manière aujourd’hui… Si je ne suis pas aussi enthousiaste que dans certains précédents avis, pour l’humour ou le niveau d’ensemble, cette douce folie soixante-huitarde reste une série à redécouvrir et, pourquoi pas, à acheter.
J'avise cette série de mémoire, car je n'ai pas les albums, mais je la lisais régulièrement dans Pilote à partir de 1972, elle était titrée aussi "Chroniques de la vie de banlieue". C'est une bande déroutante où le fantastique fait une incursion dans le quotidien, qui permet à son auteur de décrire la grisaille des H.L.M. de banlieue (celle d'avant les émeutes et les poubelles brûlées), mais sous un angle étrange, avec un humour très spécial, basé sur l'absurde. Il se met lui-même en scène comme héros et narrateur de ces courts récits complets, où son esprit imagine son décor urbain peuplé d'animaux sauvages ou d'extraterrestres. Influencé par le pop-art et ses couleurs rutilantes, Caza se situe dans un univers graphique et narratif qui s'inspire de Moebius (technique de pointillés et de hachures). Une belle réussite insolite, tout à fait représentative de la BD qu'on voyait au début des années 70 dans Pilote lorsque ce journal a changé de cap pour devenir mensuel et s'adresser à un public adulte ; on y voyait des dessinateurs qui se lâchaient vraiment, comme Solé, Alexis, Druillet, F'Murr, Massonat, Touis ou Forest avec Hypocrite....
Ah les chroniques de la vie de banlieue !!! Une des BDs qui m'a le plus fait rire (avec le génie des alpages et les premières RAB). Ces chroniques pince-sans-rire et délirantes dans un univers très seventies sont vraiment savoureuses. Le dessin y est excellent, l'humour très original (moi ça me fait mourir de rire). Mes albums de Caza préférés !
Un mélange d'humour noir et d'humour absurde, de science-fiction, de fantastique et de réflexion sur la vie et les hommes dans la société moderne. Bien que n'ayant pas lu ces BDs depuis très longtemps, beaucoup de ces histoires sont restées gravées en moi car elles m'ont marqué. Je me souviens par exemple très bien de l'invasion de l'homo-détritus destiné à remplacer l'homo-sapiens, de ce moment de folie meurtrière qui a pris toute la population d'un HLM quand la télé n'a plus marché pendant quelques minutes, etc... Le style fait très années 70, mais comme je le disais, je trouve cette BD bien sympa et marquante. Ceci dit, maintenant, il faudrait peut-être que je la relise pour savoir si elle a bien vieilli et si sa narration est vraiment réussie.
Des petites histoires completements délirantes, remplies de "sagesse version mai 68" et d'humour cynique et absurde. Il y a de tout dans ces trois tomes, ma note ne s'adresse qu'aux quelques passages que j'ai lu jusqu'au bout (certains sont très lourds à lire, d'autres ne me tentaient franchement pas par leur traitement graphique...), elle serait probablement moins bonne si j'avais tout lu. Mais ces passages valent à eux seuls l'achat du livre. Pour vous convaincre, je vais vous raconter l'histoire présenté dans la galerie (c'est ma préféré). Un couple de vieux vivant dans un HLM entend un bruit incessant venant "d'au dessus" : flop, flop... Le type sort, rencontre son voisin du dessous sur le palier. Au fait, ils sont tout deux exactement semblables, stéréotypes souvent utilisé par Caza, nommons les Monsieur Miquelon. "C'est pas toi qui fait ce bruit ?" "Non." "Montons voir au dessus." Palier du dessus, même scène, et ainsi de suite. A la fin, une foule, ou plutôt un troupeau de Monsieur Miquelon, arrive sur le dernier palier. Et bien sur, tout ce monde en pantoufle, ça fait du bruit. Du genre Flop, flop... Alors Caza (ou un autre artiste) sort de chez lui, s'adresse à tous, et leur explique (comme tous les soirs) que pour éviter de faire flop flop, il faut rentrer complètement son pied dans la pantoufle. Et voilà. Moi, ça m'a vraiment bien fait rire, j'adore cet humour. Si vous aimez, allez lire. Si vous n'aimez pas.. ben allez lire quand même, Caza raconte sûrement mieux que moi ;).
Ces albums sont peuplés d'histoires courtes poétiques et délirantes qui sont parues dans Pilote durant les années septantes. Avant de faire de l'Héroïc fantasy, Caza faisait de la bd psychédélique. Ces trois tomes sont de véritables petits bijoux. Malheureusement ces albums n'existent plus ni dans le catalogue Dargaud, ni dans celui des Humanos (qui les avaient réédités dans les années 80). Ils ne sont donc trouvables qu'en bouquinerie. Mais qu'attends delcourt pour rééditer cette merveilleuse série ? (Delcourt a déjà réédité Le monde d'Arkadi et L'Âge d'Ombre).
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