Pierre qui roule
Tribulations d'un gang de truands pas trop méchants dans les années 70. D'après le roman de Donald Westlake, premier de la série des aventures de Dortmunder, cambrioleur génial mais malchanceux.
1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Adaptations de romans en BD Gangsters Voleurs et cambrioleurs
John Dortmunder, cambrioleur de son état sort à peine de prison, que son ancien complice lui propose un nouveau coup. Mais au final, le coup n'etait pas si simple que ça, et bien vite, les complications pointent à l'horizon. bref, une histoire de jeu au chat et à la souris, avec une bonne dose d'humour en sup...
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Date de parution | 30 Avril 2008 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Je suis amateur de romans policiers mais j'ai toujours eu du mal avec les romans noirs venant des USA. Ce n'est pas du tout mon style d'intrigues ou d'humour. Ici encore cela ne fonctionne pas pour moi. Déjà quand je lis" Un cambrioleur génial qui manque de chance" bof bof cela sent le raccourci scénaristique. De plus je ne trouve rien de génial dans les plans de John Dortmunder, si ce n'est une surenchère (qui doit être drôle) de moyens (il manque seulement un avion furtif et un sous-marin nucléaire !) qui défoncent des flics assez stupides et endormis. Le dénouement en forme de passe-passe clin d'oeil amusant où le mauvais n'est pas si mauvais et escroque le mauvais qui reste mauvais n'est pas mon truc. Je n'y trouve aucune émotion. C'est peut-être prévu pour une adaptation spectaculaire à l'écran avec un Clooney en vedette. Heureusement le dessin de Lax sauve tout. Il apporte le spectaculaire qui fait bouger le récit, Lax dépeint un NY des années 70 plus vrai que nature. Ses ambiances glauques, ses visages caricaturaux, ses découpages et ses enchaînements dynamiques rendent l'oeuvre graphiquement très attractive. Pour le scénario c'est cadré par l'oeuvre originale. Je suis donc écartelé entre un texte qui m'ennuie sans me faire réagir et un dessin que j'aime beaucoup.
Je ne connais pas le roman d’origine, mais l’adaptation de Lax est en tout cas agréable à lire. L’histoire n’est pas forcément très rythmée, et l’action n’est pas le plus important (même si chaque chapitre est marqué par une « attaque » qui à chaque fois « dépote »). En effet, rapidement s’installe un côté un peu loufoque, ou plutôt lose, notre équipe de braqueurs étant embarquée dans une suite de péripéties qui les obligent à multiplier les « attaques » (musée, prison, asile) pour mettre la main sur un bijou et s’en sortir. Ils ne font en fait que s’enfoncer davantage dans la mouise. Le côté Pieds nickelés de la petite bande ajoute une touche d’humour à l’ensemble. Plus ils réalisent d’exploits pour arriver à leurs fins, plus ils s’éloignent de leur objectif initial, et plus on a l’impression qu’ils vont se faire avoir au final. La lecture est en tout cas intéressante et agréable (tout comme le dessin de Lax).
Mais quelle jolie bande de bras cassés! Affreux, plus bêtes que méchants voilà une bande de Pieds Nickelés plus vrais que nature. Qu'il est réjouissant de suivre cette bande de malfrats que rien n'arrête excepté le mauvais sort qui s'acharne sur eux. Engagés sur un coup qui ne semble pas trop dur pour dérober une pierre précieuse, les voilà qui se démènent, en pure perte, pour finaliser la petite opération. Las, rien ne se passe comme prévu et la suite n'est qu'un long calvaire pour aboutir à leurs fin. Scénario haletant, on attends avec impatience la prochaine bourde de nos joyeux drilles, on se dit que non c'est pas possible, ils ne peuvent pas tomber plus bas dans la bêtise, mais si. Et cela fonctionne, ce n'est pas trop, le dosage est juste parfait. Lax a parfaitement mis en images cette histoire bien ancrée dans les années 70 et c'est un plaisir de voir ses cases qui replongent dans l'ambiance de l'époque. Ironique, souvent drôle, jamais lourd, voilà un polar qui ravira les inconditionnels du genre et qui pourrait susciter des vocations chez ceux qui voudraient découvrir le genre.
Lax est un grand amateur de polars noirs, ça se sent dans son boulot, et dans son style graphique, qui est pleinement indiqué pour adapter des grands auteurs du genre. Donald Westlake en fait partie, et même si je n'ai jamais lu un seul de ses bouquins, j'en ai entendu parler. Mais j'ai été surpris par le ton employé, je m'attendais à un polar sérieux, et me voilà en train de lire une sorte de comédie de boulevard adaptée à l'ambiance noire... Du coup je trouve que Lax n'est plus tout à fait dans le ton, il a un peu de mal à donner une touche "comique" à l'histoire, malgré bien sûr les dialogues et les situations... Ses ambiances sont toutefois loin d'être ratées, on sent qu'il a pris du plaisir à croquer ces vieilles bagnoles et ces extérieurs de New York... Pour autant ce polar ne m'a pas déplu, loin de là, ce fut un chouette moment de lecture, et j'espère voir adaptés d'autres romans de Westlake, ou même en lire un de ces quatre...
Le dessin de Lax n'est pas à son meilleur niveau dans cette adaptation selon moi, mais je suis tout de même impressionné. Il change souvent son style pour s'adapter à l'histoire qu'il illustre et je trouve cela intelligent de sa part. Le scénario ne m'a pas trop captivé au début. Il faut dire que je ne suis pas un très grand fan des histoires de criminels qui planifient leurs crimes et ensuite tout ne se passe pas comme prévu alors lorsque j'ai lu les premières pages j'avais un peu peur de m'ennuyer durant tout l'album. Heureusement, cela devient plus intéressant après que tout ne se passe pas comme prévu car la stupidité des gangsters est jouissive. Il manque juste un petit quelque chose qui rendrait ce one-shot mémorable, mais je trouve que c'est à lire si on aime les récits policiers.
Adaptation d’un roman noir de Donald Westlake par un Christian Lax au mieux de sa forme, cet album est une sympathique petite réussite. J’ai d’abord été séduit par l’époque choisie. Le début des années ’70 est, en effet, une période finalement peu exploitée alors que son univers (fin de la période Hippie, émergence du look disco, prémices de la mode punk) se révèle très coloré et diversifié. Ensuite, le scénario de Westlake est d’une grande qualité. Non que le suspense soit haletant, mais les mésaventures de ces maladroits voleurs se révèlent très amusantes à suivre, et la spirale infernale dans laquelle ils tournoient, la surenchère dans leur folie imaginative afin de mener leur mission à terme et le charisme même de cette bande de crétins suffisent à me scotcher dans mon fauteuil, un sourire jubilatoire aux lèvres. Enfin, l’adaptation de Christian Lax, tant dans le découpage et la narration qu’au niveau graphique, est une belle réussite. Je n’ai jamais eu l’impression de lire une adaptation mais bien une bande dessinée originale. Tout semble fluide, rien ne paraît avoir été coupé. Il est vrai que je n’ai pas lu le roman original et que mon opinion serait peut-être tout autre dans le cas contraire. Un dernier mot sur le style graphique de Lax. Son trait parfois brouillon et souvent sombre convient parfaitement à cet univers. La colorisation est certes spéciale et ne laisse que peu de place aux nuances, mais il se dégage de ces planches une impression « crasseuse » finalement totalement adéquate. Je suis cependant convaincu que ce style singulier laissera plus d’un lecteur de marbre. A découvrir par tout amateur de roman policier au ton ironique.
Encore un bon tome dans cette collection après l'excellent Shutter Island. Le scénario est un régal. Les difficultés de la bande de malfrats devant récupérer leur pierre précieuse sont nombreuses. Elles s'enchaînent proprement et simplement. Tout coule de source. Les plans élaborés sont efficaces mais la malchance les poursuit. C'est plaisant à lire, on en perd la notion de temps. Le dessin correspond bien au style du récit, la colorisation est quant à elle parfois baveuse voir étrange. Mais le défaut principal, est l'absence de fond blanc pour les bulles. On devine la case en arrière plan et en flouté. Cela rend parfois difficile la lecture. J'ai passé un très bon moment, la note de 4/5 n'est pas volée.
Pierre qui roule…n’amasse pas mousse. Le titre est rudement bien choisi compte-tenu des péripéties que rencontrent nos héros pour s’emparer d’un diamant. Ce one-shot est sympa, distrayant et bien construit. Cependant, il ne s’agit pas du meilleur opus de la collection Casterman / Rivages /Noir. Du même gabarit que Sur les quais, je renverrais le lecteur, sans hésiter, vers Pauvres zhéros et Shutter Island. Les dessins sont agréables, mais parfois un peu flous et brouillons. En conclusion, je conseille l’achat de cet opus, qui reste un bon divertissement et qui confirme la qualité de la collection de Casterman. Pas mal, rien à dire de plus.
Pas mal du tout. Pas question d’un éventuel Choucas ici mais bien d’une histoire que n’auraient pas renié Les Pieds Nickelés. Lax y va d’une bien belle adaptation d’un roman de Donald Westlake. Il est parvenu à créer un véritable univers qui gravite autour de cette bande de « gangsters » qui sont véritablement crétins que réellement méchants. « Pierre qui roule » ?… c’est comme une mission –d’un premier abord assez facile- dans laquelle ils vont s’emmêler avec une facilité débilement profonde qui en surprendrait plus d’un. C’est drôle, ironique, d’une certaine tendresse aussi ; dans un style graphique réaliste très personnel où le rendu des personnages, leurs comportements, leurs mimiques confine parfois à un véritable régal visuel. Un humour angoissant. La colorisation ?… j’aime un peu moins, mais elle va bien de pair avec le postulat, les ambiances qui s’en dégagent. Tout ça pour ?… un bien bon album qui tient bien sa place dans cette collection de polars adaptés en BD.
Amateur de la collection Rivages/noir, c'est le nom de l'éditeur qui m'a d'abord intrigué. Puis quand j'ai vu que Lax était le dessinateur, j'ai fermé les yeux et j'ai acheté. Et j'ai bien fait. La sympathique petite histoire de truands picaresques et non violents (enfin presque) que voilà. En suivant, j'ai lu le roman de Westlake, qui est en fait le premier d'une longue série relatant les "exploits" de Dorthmunder. J'ai beaucoup aimé, très bien écrit, beaucoup d'humour... Puis, pour faire bonne figure, j'ai loué le film "the hot rock", qui raconte toujours la même aventure, avec Robert Redford dans le rôle principal: pas mal... Pour finir, on ne peut pas crier au chef d’œuvre, mais tout les ingrédients sont là pour passer un bon moment, et je pense d'ores et déjà investir dans cette collection naissante (il y a déjà quatre one shots).
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