HellSpawn
Le HellSpawn est un soldat de l'Enfer à l'humanité perdue qui devra mener les hordes infernales contre les armées célestes lors de l'affrontement final entre le Bien et le Mal.
Amnésie Bendis : Torso, Powers, Daredevil & Co Diables et démons Image Comics Spawn Super-héros
En attendant cette apocalypse, la créature recueille les âmes des hommes damnés pour l'Enfer. Al Simmons a passé un pacte avec le diable pour revenir sur terre après sa mort. Il devient un HellSpawn. Trahi, il s'aperçoit que le Ciel comme l'Enfer se moquent de l'humanité et cherchent uniquement à enrôler le plus d'âmes possible en vue de l'affrontement final. Le HellSpawn se rebelle et devient alors un élément incontrôlable qui veut purger la Terre des influences divines et sataniques. Le combat a déjà commencé.
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Date de parution | Mars 2002 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Pour une expérience de lecture différente et expérimentale - Ce commentaire porte sur l'intégralité de la série Hellspawn, soit les épisodes 1 à 16, parus d'août 2000 à avril 2003. Quelque part dans la ville de New York, Fastbender et Hertz (2 clochards) parlent de Gengis Khan, de la manière dont il a unifié les tribus mongoles, de ses conquêtes à travers la Chine et du prix qu'il a dû payer. Ailleurs Corrie (une jeune femme) écrit de la poésie et se suicide. Dans un cinéma, un homme seul dans la salle contemple un film pornographique. Le Clown (un agent des Enfers) vient s'installer derrière lui et lui donnent des clefs de compréhension sur la vie des actrices qui s'ébattent à l'écran, et sur celle d'un acteur. Spawn arrive trop tard pour sauver cet homme d'une mort atroce, mais assez vite pour se lancer dans un combat physique contre le Clown. Sur internet dans les forums, les rumeurs les plus folles circulent concernant Spawn et sa nature véritable. Au fil des épisodes, Spawn va croiser la route du révérend Gary Danes qui attise les flammes de la haine raciale par ses interventions hypocrites, d'une petite frappe qui a assassiné sa copine, puis de Cy-Gor (un ex-militaire qui a subi des expérimentations qui l'ont transformé en monstre). Dans le dernier tiers du volume, Hellspawn accède au trône des enfers. Cette courte série a frappé l'imagination des lecteurs pour son coté expérimental. Ashley Wood illustre les épisodes 1 à 10 et c'est effectivement une expérience visuelle qui sort de l'ordinaire. Il est plus intéressé par les illustrations que la narration séquentielle. Dès la première page, le lecteur comprend qu'il va lui falloir preuve d'ouverture d'esprit et d'une attention soutenue pour déchiffrer les images. Il s'agit d'une tête représentée de face d'un être cornu. Plusieurs images semblent s'interpénétrer, sans se chevaucher, en étant recouvertes d'une sorte de voile grisâtre qui floute les détails, le tout dessiné sur une feuille avec des motifs de fonds indiscernables. La deuxième page est une composition pleine page d'une sorte de mur avec quelques traits rapidement effectués figurant des briques (à moins que ce ne soient des cartons se chevauchant), sur laquelle se trouvent 4 petites cases avec des formes en ombres chinoises dont le texte permet de s'assurer qu'il s'agit de 2 clochards discutant autour d'un brasero de fortune. Le lecteur est donc invité à plonger dans un monde aux contours flous et mal définis, qui baigne dans une lumière étrange et cafardeuse. Il faut également qu'il investisse le temps nécessaire pour aller chercher les informations visuelles supplémentaires qui lui permettront de comprendre certaines cases, de plonger au-delà des étonnantes ambiances émanant de chaque planche. Ashley Wood foule au pied tous les codes narratifs les plus basiques de la bande dessinée pour mieux déstabiliser le lecteur et le plonger dans un univers différent, dangereux, mystérieux, bizarre. Sous réserve que le lecteur accepte ce parti pris graphique pas toujours facile d'accès, il voyage dans un monde angoissant où les apparences sont fantasmées, déformées, pour mieux révéler la noirceur des individus. Les épisodes 10 à 16 sont illustrés par Ben Templesmith (le co-créateur de avec Steve Niles). Il reprend à l'identique le principe de base d'Ashley Wood : déformer la réalité, laisser de la place à l'imagination du lecteur, flouter les contours, noyers les illustrations dans une lumière changeante, ne pas respecter les formes basiques (qu'l s'agisse de l'anatomie humaine ou des objets), insérer de ci de là des textures en fonds de case ou de page. Templesmith est un peu plus sensible à l'art séquentiel et son utilisation de l'infographie pour insérer des morceaux de photographies retouchées est plus discernable que celle de Wood. Le résultat est tout autant dérangeant et décalé. Il s'amuse de ci de là à insérer une petite référence poil à gratter, comme la réaction d'Adolph Hitler lorsque Spawn prend la tête des Enfers. Il ajoute parfois une inscription dans l'image pour clarifier ce qu'il a représenté, par exemple la mention Hellspawn avec une flèche vers une petite tâche rouge. Les scénarios ont été écrits par Brian Michael Bendis pour les épisodes 1 à 6 ; Steve Niles prend la relève au cours de l'épisode 6 et les écrit jusqu'à la fin, c'est-à-dire l'épisode 16. Le début de l'histoire est aussi expérimental que les illustrations. Le lecteur retrouve les dialogues chers à Bendis, jusqu'à certaines pages constituées de cases photocopiées pour simuler les interlocuteurs intervenant sans changer d'[removed]un raccourci graphique assez vite irritant). Parmi les essais effectués par Bendis, il y a la volonté de donner une autre dimension à Spawn (pas simplement en le rebaptisant Hellspawn), en particulier en le rattachant à la figure historique de Gengis Kahn. Mais cette idée est abandonnée en cours de route, et Niles ne la reprend pas. Bendis adopte une approche narrative dans laquelle Spawn devient une légende urbaine, un être qui est avant tout perçu par les autres. Il y a les 2 clochards qui en discutent comme d'un mythe, les usagers du forum en ligne, les victimes de forces surnaturelles, etc. Là encore ces éléments sont abandonnés en cours, sans être repris par Niles. Et puis, il y a Bendis qui essaye différents registres dans l'horreur. Il est tout de suite beaucoup plus convaincant. Par exemple, le discours du Clown en train de déciller le spectateur dans le cinéma se déploie phrase par phrase pour transformer le plaisir coupable de la pornographie en complicité écoeurante favorisant la misère humaine, avec une montée virtuose. Le thème de l'intolérance est également mis en scène de manière magistrale avec le révérend Gary Danes. Par contre Bendis insiste lourdement pour développer le thème de l'existence de l'Enfer et du Paradis et il ne fait pas mieux que McFarlane dans la série Spawn, en restant à un niveau purement surnaturel, et en tenant soigneusement éloignée toute considération religieuse. Steve Niles reprend une partie des éléments mis en place par Bendis, mais revient à une narration plus classique avec une intrigue linéaire. Toutefois Steve Niles utilise à plein le fait qu'il ne s'agisse pas de la série principale pour installer Spawn sur le trône des Enfers. Le lecteur reprend pied et Niles l'emmène dans des situations également dérangeantes. Il n'y a toujours aucune approche religieuse, mais il joue sur les différents types de damnation et les responsabilités que Spawn doit assumer. Au fur et à mesure des épisodes, la narration de Steve Niles prend un peu d'ampleur puisqu'il doit parfois expliquer en quelques mots ce qui n'est pas lisible dans l'image. Ce tome est à réserver aux lecteurs curieux, prêts à tenter une expérience graphique qui sort des sentiers battus et une expérience narrative qui ne débouche pas toujours sur quelque chose de concret. Il vaut mieux avoir déjà une connaissance de l'univers de Spawn avant de se lancer dans ce tome car Bendis et Niles ne font pas de rappel sur Al Simmons, sa femme, son ancien boss, Billy Kincaid, etc. Sous cette réserve, il s'agit d'une lecture qui s'aventure dans des contrées différentes et déstabilisantes.
C'est avec la récente édition intégrale de cette série que je découvre le personnage du HellSpawn. Attiré par un graphisme assez singulier, sombre, à l'ambiance gothique et un superhéros qui m'intriguait depuis longtemps, je me suis donc lancé dans ce pavé de plus de 400 pages. J'avoue que si j'ai vraiment apprécié le graphisme développé par des grands du comics US (BenTemplesmith et Ashley Wood), je me suis par contre perdu dans le récit concocté par Brian Michael Bendis, Todd Mcfarlane et Steve Niles... Quand au bout de 200 pages tu ne sais toujours pas où tu vas, qui est qui et pourquoi, ça commence à devenir aussi inquiétant que l'ambiance qu'ils imposent... J'ai pourtant persévéré et j'en suis venu à bout. Alors oui, j'ai fini par y trouver un certain sens, mais tout cela est vraiment trop confus pour moi et surtout empli de longueurs et d’apartés dont je n'ai pas saisi l'intérêt. Dommage car certaines scènes sont magistrales, et appuyées sur ce graphisme impressionnant, j'aurais aimé que l'ensemble soit plus intelligible et constant. Alors peut-être faut-il déjà être bercé par l'univers du Spawn pour se lancer dans cette série, mais dans ce cas je trouve ça bien dommage.
Etant un grand fan de Spawn, je ne peux que recommander cette mini série. Certes, elle brise totalement les codes, autant graphiques que narratifs, mais franchement... Jamais un comics Spawn n'aura eu droit à une telle ambiance ! C'est sombre, c'est dérangeant... Et c'est bien là le Spawn tel que je le vois ! Une plongée en enfer à ne manquer sous aucun pretexte.
Bof... c'est amusant, mais ça ne vaut pas les 9€ par volume. Le scénar est fouillis, le dessin est bien adapté et crée une ambiance adaptée à l'histoire, mais montre ses limites dans de nombreuses scènes où l'on aurait préféré quelque chose de plus classique.
Je n'avais jamais rien lu sur Spawn avant cette série, je connaissais seulement la série animée (qui est, au passage, excellente!). Bon, c'est certain que si on ne connaît rien à l'univers du héros imaginé par Todd McFarlane et repris ici par Bendis et Wood... S'il est vrai que le scénario est confus il correspond cependant parfaitement à l'esprit noir et cauchemardesque de l'univers spawnesque, donc, à mon avis c'est plutôt une bonne chose. Le graphisme est tout simplement sublime. L'effet est très réussi, il met mal à l'aise, choque et illustre parfaitement l'horreur et la tourmente de Spawn, qui ne voit plus en notre monde que noirceur et perversité humaine. En bref, "Hellspawn" dérange et c'est tant mieux!
Sur le premier tome : Ashley Wood a du talent, c'est sûr, mais ici on a vraiment une impression de confusion. Le scénario est loin d'être clair, on est un peu perdu dans ces grandes planches sombres. Ça s'améliore peut être par le suite, mais sans moi. Une série à réserver aux fans de Spawn et de Wood ...
Je ne connais pas du tout la série Spawn, mais je lis Sam & Twitch et HellSpawn car j'aime bien ce que fait Bendis. Concernant cette dernière série, il est vrai que le scénar ne casse pas des briques, mais de là à dire qu'il est mauvais, il y a un monde. La série est composée de nombreuses histoires courtes (en général, un comic-book = une histoire), toutes plus torturées et noire les une que les autres. Ce qui permet à Ashley Wood d'exprimer son immense talent. Et il ne se fait pas prier, le bougre !! Ses illustrations sont vraiment à couper le souffle, toutes on ne peut plus originales et époustouflantes. Bien sûr, le dessin est très sombre et gothique. Mais l'ambiance créée n'en est que plus palpable, glauque et oppressante. Un bon comics pour qui aime en prendre plein les mirettes.
Spawn est un univers bien à part, il ne faut pas comparer ça à Lanfeust de Troy ou équivalent. Il possède, l'univers, plusieurs variétés de Spawn, ce qui permet de changer d’époque et de situation a tout moment. Le Hellspawn n'est pas le Spawn de la série "normale", c'est un autre Spawn, donc différent. Vous voulez un Spawn qui se rapproche "du" Spawn, il faut donc lire les aventures de Lord Lain Covenant sur Spawn HS, et non pas ce genre de Spawn qui est totalement différent autant en lui même que dans le scénario ou le dessin.
Il fallait absolument que remonte cette note!!!! Ce comic est vraiment excellent. Certes un peu déroutant par son dessin ou son découpage mais il installe une ambiance comme aucune BD auparavant. C’est glauque et oppressant à souhait. Ashley Wood a ici réalisé une petite merveille !! Le récit se met en place (c'est le tome 1) et fait attendre impatiemment le tome 2. A lire également: de ténèbre et sang chez Semic, un autre récit hanté par le Hellspawn même si celui ci n'y intervient qu'assez peu.
Ce qui m'a poussé à l'acheter, c'est le dessin de la couv et je me suis dit qu'il y avait un rapport avec le Spawn précédemment posté. En effet, des rapports en tout genre au niveau des noms et c'est tout. L'histoire est simple, c'est la trame de Spawn, mais le scénar est fouillis, on ne comprend pas bien au début, puis on se rend compte que les bulles rythment les actions qui heureusement celles ci restent très intéressantes. Le dessin n'est vraiment pas à la hauteur de mes espérances. Alors que le style de Wood avait de quoi mettre une très très bonne ambiance.
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