Batman / Lobo
Batman. Lobo. Autant dire que la fin est proche. Le Chevalier Noir se retrouve dans un vaisseau spatial, à des années lumière de la Terre. Pour lui, c'est la routine. Mais lorsqu'il découvre que Lobo est aussi à bord, il comprend qu'il va passer une sale journée.
Batman Crossover DC Comics Super-héros Univers des super-héros DC Comics
Batman. Lobo. Autant dire que la fin est proche. Le Chevalier Noir se retrouve dans un vaisseau spatial, à des années lumière de la Terre. Pour lui, c'est la routine. Mais lorsqu'il découvre que Lobo est aussi à bord, il comprend qu'il va passer une sale journée. Une aventure intergalactique tout droit sortie de l'imagination de Sam Kieth.
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 29 Mai 2008 |
Statut histoire | Une histoire par tome 1 tome paru |
Les avis
Pas assez loufoque ni absurde - Ce tome comprend 1 récit complet qui ne nécessitent pas de connaissance particulière du personnage de Batman. Il est initialement paru sous la forme de deux épisodes de 44 pages, en 2007, écrits, dessinés et encrés par Sam Kieth, mis en couleurs par Alex Sinclair. De manière imprévu, une voix se fait entendre dans la tête de Batman, le prévenant qu'il va être transporté dans une base spatiale située à 7,2 années-lumière de la Terre pour accomplir une mystérieuse mission. Il y est accueilli par une femme appelée Sophie qui lui explique qu'il a sûrement dû être contacté par Astrella pour endiguer une épidémie qui ne touche que les femmes, les transformant en véritable furie. Alors qu'ils arrivent à proximité du cadavre d'une victime, Lobo se matérialise devant eux clamant son innocence quant au cadavre. Batman n'en croit pas un mot et ils commencent à se battre entre eux, Sophie s'éloignant, éprouvant des chaleurs, finissant par se mettre dans une tenue plus détendue, s'emparant d'une arme à feu et tirant sur tout ce qui bouge. Au moins, Sam Kieth l'annonce dès le début : ce récit relève de la farce, que ce soit avec le personnage outré de Lobo, ou avec ce mystérieux virus qui transforme les femmes en foldingue (Kieth ne pousse pas le bouchon jusqu'à évoquer un symptôme prémenstruel, mais on n'en est pas loin), évoquant vaguement une forme de libération par rapport à leur condition. Pour ce récit, Sam Kieth a construit une intrigue plus linéaire et plus directe, l'infection passant par plusieurs femmes successives (dont une énorme surprise pour l'avant dernière), les transformant en de dangereuses tueuses l'une après l'autre, suivie par le duo Batman & Lobo. le lecteur se rend compte que l'auteur est plus intéressé par Batman que par Lobo qui ne sert que de faire-valoir comique. Il continue à réaliser des dessins plus expressionnistes que descriptifs, avec une exagération parodique bien adaptée à un individu qui s'habille en chauve-souris et un autre qui est l'incarnation vivante du machisme dans tous ses excès. En plus, il bénéficie d'une mise en couleurs un peu vive, réalisée par Alex Sinclair qui trouve le bon équilibre entre préserver les ténèbres souhaitées par Kieth, habiller des fonds de case de plus en plus vides, et apporter un peu de vie par le biais de couleurs plus vives. le lecteur se laisse emporter par une aventure décomplexée, vaguement féministe, vaguement provocatrice, avec une fin aussi dramatique que grotesque. Le lecteur ne se trompe pas sur les intentions de l'auteur, raconter une farce évoquant la condition féminine avec une touche de dérision. Les dessins restent dans une exagération présente dans chaque case, pour des visuels impressionnants et totalement sarcastiques. L'intrigue n'est pas épaisse, et il est impossible de croire aux personnages ne serait-ce qu'un seul instant. Finalement Sam Kieth aurait dû se lâcher encore plus dans l'absurde pour pouvoir rivaliser avec d'autres histoires de Lobo, comme celles d'Alan Grant, Keith Giffen et Simon Bisley dans La Balade de Lobo.
Cette aventure d'un Batman inter galactique projeté en une fraction de seconde dans l'espace m'a laissé un goût amer. Il n'y a rien de vraiment cohérent dans ce scénario déjanté. Par ailleurs, Batman et Lobo se ressemblent physiquement au niveau des visages purement triangulaires. Le graphisme ne m'a absolument pas convaincu. Je n'aime pas les personnages hypertrophiés même pour les besoins de la bonne cause. Maintenant, je sais qu'il peut y avoir des loupés dans cette collection des Batman. Chaque auteur y va de son interprétation ce qui forme la richesse de l'ensemble de l'œuvre. En l'espèce, c'est trop grotesque et bourrin... Il va falloir faire mieux !
Ouch, après la lecture de Batman - Secrets du même Sam Kieth j'étais enthousiaste à l'idée de lire ce Batman Lobo j'ai été déçu. Une histoire peu passionnante, confuse et semblant amputée à cause d'un découpage largement trop rapide, l'ensemble est difficile à suivre. Difficile de parler d'ellipses en lisant on a parfois l'impression de sauter des pages entières. Et cette rencontre entre Batman et Lobo n'apporte rien ni à l'un ni à l'autre personnage. La présence de Jim Gordon, toujours plaisante dans un Batman, est ici plus qu'anecdotique, le commissaire est carrément transparent. Après la sublime histoire de Batman et du Joker, qui elle explorait les personnages de manière viscérale, que nous a offerte l'auteur dans Secrets, il y a de quoi se poser des questions... Ce Batman Lobo sent l'œuvre de commande peu inspirée, les deux héros se rencontrent, se castagnent un peu, s'allient pour lutter contre une créature qui semble sortir du film Hidden et, à la fin, chacun rentre chez soi... Super. Pour la psychologie, Bats est montré comme un rigide d'esprit qui ne s'arrête pas de répéter que tuer c'est mal et Lobo comme un castagneur de salon qui pue de la gueule et dit des gros mots... C'est fouillé quoi... J'imagine la déception pour le lecteur qui découvrira Lobo dans cette histoire, Simon Bisley doit bien rire. Quant aux dessins, ce n'est guère mieux. Le style de Sam Kieth que j'aime tant manque ici cruellement d'éclat. Trop d'angles, trop peu d'inspiration dans le trait, trop de vide dans les cases. Seule la représentation de quelques courbes féminines sauve une partie des planches où elles apparaissent. Pourtant Keith est d'habitude brillant, son style grotesque, ses personnages hypertrophiés, le relief qu'il donne à ses dessins pour les rendre vivants, sont autant d'éléments qui placent à mes yeux cet artiste dans la catégorie des grands, de ces dessinateurs qui tranchent réellement avec la production de comics habituelle... Hélas n'est pas Corben, ni Bisley qui veut. Si ce Batman cosmique n'est pas totalement inintéressant car il offre quelques belles séquences tout de même, il reste un ratage qui ne s'adresse guère qu'aux complétistes. JJJ
Note approximative : 2.5/5 Lobo, voilà un personnage de comics que je ne connais pas bien du tout. C'est donc avec curiosité que j'ai lu son aventure avec Batman, personnage que par contre j'aime beaucoup. Mais bof... Nous sommes ici clairement davantage dans une aventure de Lobo que de Batman. Ce dernier ne joue qu'un rôle de faire-valoir. Il faut dire que le scénario convient nettement plus à Lobo : nous sommes en effet ici dans une histoire à la fois bourrin et burlesque. Le récit n'est strictement pas crédible. Cela commence sur les chapeaux de roues, Batman étant téléporté dès la seconde page sur un vaisseau spatial très loin de la Terre. Il tombe alors nez à nez avec Lobo et ensemble ils découvrent une "maladie" qui s'attaque aux femmes et les rend "libérées", c'est-à-dire dans l'esprit de l'auteur bien décidées à se bourrer la gueule et à buter tout le monde avec de gros flingues. Le décor de ce vaisseau est loufoque, abritant de nombreuses formes de vies aliens bizarres et en même temps une civilisation humaine exactement comme sur terre, avec policiers en képi, écolières à couettes, prostituées et autres secrétaires avec palm pilot. Mais ce décor n'est qu'un prétexte à tout casser pour les femmes que Batman et Lobo poursuivent. L'ambiance est à l'humour et au trash. Et cela se reflète dans le dessin qui tient parfois plutôt du cartoon que du réalisme. Style changeant, sombre, un peu brouillon, souvent laid, je n'aime pas ce graphisme même si je lui reconnais une certaine personnalité. Et ce n'est pas le scénario qui va m'accrocher non plus. Hormis quelques petites pointes d'humour qui tiennent surtout au comportement de Lobo lui-même, les facilités scénaristiques et les invraisemblances sont tellement nombreuses qu'elles en deviennent pénibles. Que ça soit cette femme mystérieuse qui a les pouvoirs de téléporter à loisir des gens et d'imposer sa voix dans l'esprit des gens mais qui disparaîtra sans qu'on sache ni qui elle est ni quel est son but, que ça soit ce vaisseau titanesque sorti de n'importe où et qu'on oublie dès le second chapitre, ou encore le fait que Batman et Lobo en partent dans une toute petite navette et se retrouvent aussitôt et par hasard sur Terre alors qu'ils étaient sensés être à 7,2 années lumière de là, tout est invraisemblable alors que le scénario joue tout de même un petit peu la carte du sérieux dans la trame de l'intrigue. Sans compter le simili discours féministe qui ressemble plus à une caricature dans son genre... Si bien que je n'ai vraiment pas accroché au récit, et comme l'humour ne m'a fait que très rarement rire, je n'ai guère apprécié cet album.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2025 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site