La Légende du Changeling

Dans les forêts de la lande du Dartmoore, se cachent bien des secrets et se tapissent des créatures de légende inaccessibles à qui ne sait pas ouvrir les yeux. Mais, Scrubby n’est pas de ceux-là. Enfant des fées, échangé à la naissance avec un petit humain, il a reçu le merveilleux en héritage.
Académie des Beaux-Arts de Tournai Les Roux !
Dans les forêts de la lande du Dartmoore, se cachent bien des secrets et se tapissent des créatures de légende inaccessibles à qui ne sait pas ouvrir les yeux. Mais, Scrubby n’est pas de ceux-là. Enfant des fées, échangé à la naissance avec un petit humain, il a reçu le merveilleux en héritage.
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Date de parution | 20 Juin 2008 |
Statut histoire | Série terminée 5 tomes parus |
Les avis


C'est le premier ouvrage de Pierre Dubois que je lis. J'ai fini les cinq tomes sans déplaisir même si il y a quelques faiblesses qui parsèment la série. Globalement je suis en phase avec les avis de Pierig et de Elveen, la série est trop déséquilibrée entre du récit de critique sociale sur presque 4 tomes pour un tome et demi de fantastique. En effet si Dubois installe dès le début son histoire dans la féérie (l'aubépine, les fées, le pseudo Merlin) il revient très vite sur du réaliste social à travers la paupérisation des campagnes, l'exploitation des ouvriers, le travail des enfants, la prostitution ou le trafic d'opium dans un Londres de Dickens. Les auteurs en profitent pour faire de multiples détours vers la littérature anglaise du 19ème siècle : Dickens, Defoe ou Barrie sont clairement visités. Scrubby nous sert de guide à travers ce Londres légendaire croisant de temps en temps un mystérieux personnage aux yeux rouges qui se révélera au T5. Cela fait un peu catalogue sociétal avec des thèmes traités de façon superficielle malgré des passages intéressants (la mine, les docks). Les auteurs bifurquent même vers une secte à connotation satanique sans que ce soit vraiment indispensable à la destinée de Scrubby. Car le tome 5 revient au fantastique du début, explique le titre et reprend les codes mi fantastiques mi fantasy du genre Tolkien : Scrubby possède une destinée, avait une garde de protecteurs mais doit se débrouiller seul face au Maître des Ténèbres. C'est si classique que Dubois ne cherche pas à peaufiner et expédie tout en trois coups d'épée (magique). Tout ça pour un si pauvre final. J'ai bien aimé le dessin de Xavier Fourquemin. C'est assez classique pour correspondre au genre un peu hybride du récit entre l'imaginaire féérique et la caricature semi réaliste pour le social. C'est précis avec de nombreux personnages tous bien soignés. Le plus du graphisme est le soin apporté à tous les décors qui sont nombreux. La campagne, les quartiers populaires de Londres, les docks, la mine proposent tous des détails et des ambiances très réussis. Les éclairages participent à cette réussite dans des épisodes nocturnes nombreux bien maîtrisés. Une lecture agréable d'une série avec de belles qualités mais qui manque un peu de cohérence pour en faire du tout bon.

C'était la première fois que je m'attaquais à une série scénarisée par le célèbre Pierre Dubois et malheureusement j'espérais que celle-ci me fasse rêver et qu'elle me donne envie de lire les autres œuvres de cet auteur , mais finalement ce ne fut pas le cas. Je ne vais pas aller jusqu'à dire que je n'ai pas aimé ce conte car je l'ai quand même lu d'une traite mais je n'en garderai pas un souvenir inoubliable. Pourtant cette gentille histoire débutait plutôt bien et avait réussi à me faire poursuivre assidûment ma lecture, mais plus j'avançais dans cette série plus l'ennui me guettait . C'est bien dommage car les aventures de Scrubby , qui doit sauver le monde légendaire dont il est issu , auraient pu être bien plus spectaculaires . Surtout que la partie se déroulant dans les mines était très intéressante , avec un côté réaliste mêlé au fantastique . Mais je suis d'accord avec le posteur précédent pour dire que si cette histoire trainait légèrement en longueur , elle finit trop rapidement . J'irai même jusqu'à dire que la fin est bâclée, c'est bien dommage. Je ne connaissais pas non plus le dessin de Xavier Fourquemin et j'ai trouvé celui-ci assez agréable même s'il n'arrive pas à rendre cette série bien plus prenante. Je conseille donc cette série aux fans de Pierre Dubois qui seront sans doute ravis , par contre les autres risquent d'être déçus . En tout cas l'achat est à mon avis dispensable, un emprunt à la médiathèque serait plus judicieux.

Voilà une série lue avec grand plaisir. Le thème, évidemment, est fait pour m’attirer de suite : fées et autres personnages de légendes, qui luttent pour sauver leur monde. Le texte, qui plus est, est bien écrit. Quant aux personnages, sans avoir pour eux une réelle empathie, ils m’ont fait éprouver une certaine tendresse. Et le dessin ? Là-dessus, étant admiratrice du trait de Fourquemin dans Outlaw ou Alban, je ne peux m’empêcher de penser qu’il a perdu son âme (pas Fourquemin, mais son dessin ;)). Ce trait si reconnaissable et charismatique a été laissé de côté au profit d’un style beaucoup moins personnel. Certes, il y gagne peut-être en fluidité, et reste très agréable à la lecture. Si je n’avais pas connu le dessinateur au préalable, je lui aurais mis une note très positive. Nous avons donc là de quoi faire une très bonne série. Mais voilà, je suis restée sur ma "fin"… Les auteurs prennent le temps de dérouler tout le contexte, les lieux, le milieu social, etc. Ils développent à leur aise l’histoire des personnages et la quête de Scrubby, en 5 tomes. Tout cela pour nous balancer ensuite le dénouement en 6 pages ! Certes, la quête est plus importante que son aboutissement, mais terminer ainsi dans la précipitation, quel dommage ! Si au moins ils avaient utilisé le récit à la première personne, il aurait pu il y avoir plus d’émotions, mais là, ça fait flop… Je ne mets donc que 3 étoiles, malgré toutes les qualités de cette série.


Voici une refonte de mon avis après lecture des 5 tomes quasi dans la foulée. Cette série démarre plutôt bien avec un premier opus très dense. Comme à son habitude, Pierre Dubois, notre plus grand elficologue bédéphile, a vraiment une façon très particulière, presque envoûtante, pour narrer ses récits où elfes, fées et autres lutins des bois font vivre chaque page. Mais ce récit de féérie est bien vite supplanté par les agissements d’un disciple de Jack l’Eventreur. Bref, Le scénariste brasse plusieurs genres et tente vainement de les justifier. De plus, ce jeu du chat et la souris tire vraiment en longueur. Puis arrive le 5eme tome où Pierre Dubois se rend compte qu’il est temps de conclure. On revient donc aux fondamentaux pour proposer un final caricatural expédié en quatre pages de la lumière qui lutte contre les ténèbres. Tout au long de l’histoire, le suspens est maintenu de manière trop artificielle et surtout injustifiée. Le phrasé de Pierre Dubois est travaillé mais sonne creux avec de grandes phrases vaporeuses. Côté dessin, Fourquemin livre une prestation très correcte. Mais lorsqu’on sait de quoi est capable cet auteur (Alban, Outlaw), je ne peux m’empêcher de rester sur ma faim. Son trait perd beaucoup de sa personnalité pour devenir plus consensuel et plaire au plus grand nombre. Une série à lire à l'occasion mais dont son achat ne se justifie pas.

Pas mal. Vraiment. Un chouette scénario qui « joue » du merveilleux et dont l’imaginaire du scénariste m’a fait entrer dans la lande britannique et ses vieilles légendes. J’ai ainsi rencontré Scrubby, un enfant des fées échangé à sa naissance avec un petit humain. Scrubby possède certains pouvoirs, qu’il gardera d’ailleurs lorsque sa famille sera obligée de quitter la campagne pour s’installer dans le Londres victorien. Un monde nouveau, curieux et –d’une certaine façon- détestable aussi car la misère et la violence y font la loi. Scrubby ?… les deux auteurs ont concocté autour de sa personne tout un univers où décors et créatures ont un petit quelque chose de « neuf ». Et puis, tant que je peux être plongé dans des histoires de fées, de lutins facétieux ou non, de créatures fantastiques… j’aborde toujours ce genre d’album avec un à priori positif. Et je n’ai pas été déçu ici. Ce « mal-venu » est une balade hors du temps, dans un petit univers à part, réalisé par deux auteurs pour qui le mot « entente » a ici tout son sens. J’ai ressenti une véritable impression : celle d’une histoire mise au service d’un dessin, et celle d’un graphisme « offert » à l’histoire. Tout n’est pas parfait, c’est vrai. J’ai ainsi relevé la colorisation faite par ordinateur. Et pour un ancien coloriste comme votre serviteur, j’ai du mal à encaisser. Mais, bon, faut suivre avec son temps… Tout ça pour : un premier tome prometteur pour une série qui s’annonce tout autant. Je n’attends pas la suite avec une réelle impatience, mais je ne la manquerai pas.
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