Zazie dans le métro
Zazie débarque à Paris pour la première fois chez son tonton Gabriel. Le Panthéon, les Invalides et le tombeau véritable du vrai Napoléon, elle s'en contrefiche. Mais kesski l'intéresse alors, Zazie, à part les bloudjinnzes ? Le métro.
Adaptations de romans en BD Paris
Et quand elle apprend que ses employés sont en grève, les injures fusent. C'est qu'il vaut mieux pas la contrarier, la mouflette !
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Date de parution | 19 Juin 2008 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
J’avais lu le roman de Queneau il y a pas mal d’années et j’avais beaucoup aimé son humour décalé et caustique qu’on retrouve aussi dans certains autres livres de cet auteur. L’album de Clément Oubrerie est globalement fidèle au roman. Il en a capté toute l’originalité et tout l’humour parfois drôle, souvent acide. J’ai pris un vrai plaisir à relire « Zazie dans le métro » version BD. Zazie est exaspérante à souhait. Elle dit tout ce qu’elle pense, elle est sans filtre, et balance tout haut ce que beaucoup d’adultes pensent tout bas. C’est une jolie histoire qui aborde pas mal de sujets sérieux : l’hypocrisie des adultes, le tourisme de masse, l’amour parental, l’homosexualité... C’est cru. C’est brut. C’est drôle. Et ça met parfois mal à l’aise. Le dessin de Clément Oubrerie est très beau, nerveux et plein d’énergie comme Zazie. Les couleurs sont très réussies, parfaitement adaptées aux différentes situations et créent une belle ambiance. Un week end initiatique pour Zazie qui en sortira grandie.
Mon avis ne porte que sur cette BD, n'ayant pas lu le roman. L'intérêt est allé crescendo avec un début poussif et une seconde partie du récit vraiment plaisante. Il faut prendre le temps de laisser se planter le décor et les personnages. Ensuite l'originalité du récit fait le reste. Je n'ai pas du tout apprécié la petite fille Zazie, les autres personnages dont le tonton compensent agréablement heureusement. L'intérêt de cette BD est surtout graphique : j'ai adoré ce trait omniprésent et cette colorisation intelligente, travaillée, adaptée aux diverses phases et toujours belle. Le scénario est assez loufoque, certains passages vont très vite. On se pose certaines questions qui ne trouveront jamais de réponse. Malgré ses quelques défauts, cette BD m'a offert un agréable moment de lecture. Il ne s'agit pas d'une BD d'humour mais plus une BD d'ambiance.
Afin de lire l'oeuvre de Queneau, j'ai cru bon prendre la BD présente dans le CDI du lycée professionnel où j'interviens. Je pensais m'en servir comme base de lecture et de mise en bouche d'auteurs peu accessibles aux jeunes ayant des difficultés d'apprentissage à la lecture et de connaissance de la langue française. Si, effectivement, on peut se servir de la lecture de la mise en scène pour parler des temps d'un récit, le vocabulaire est si pauvre et l'orthographe si peu "engageante" qu'on oublie vite ce désir d'ouverture. Il me faudra lire cette oeuvre en version originale. Mais vraiment, classer la BD en oeuvre jeunesse me semble... Mais après tout, tous les ados n'ont pas de problèmes de lecture ou de compréhension de la langue. Je modèrerai donc. Mais pour ma part, j'ai été fort déçue et ne conseillerai cette dernière que dans le cas où le public est capable d'y voir toutes les subtilités de la langue plus un minimum de connaissances sur Paris et ses monuments et d'Histoire. C'est vrai, de cette lecture, il me reste un sentiment de vulgarité. Peut-être est-ce trop fort.
Ouskecébarré ! Et bien, en voilà une découverte ! Ça m'apprendra à ne pas lire mes classiques ! Moi qui m'imaginais "Zazie dans le métro" comme un gentil p'tit roman jeunesse plein d'humour, j'avoue être tombé de haut ! Car pour une l'histoire gentillette, mon cul comme dirait Zazie, on repassera ! Ce qui frappe tout d'abord c'est Zazie et son arrogance ! Son langage, ses attitudes, ses questions, tout est dérangeant chez cette gamine de quinze ans (Je me demande d'ailleurs pourquoi Clément Oubrerie a rajouté 5 ans à Zazie dans son adaptation... Serait-ce pour atténuer cette arrogance qui ne semblerait pas crédible dans une fillette de 10 ans ? Etrange tout de même...). Et pour l'humour, et bien, il faut être bon public ou avoir l'esprit tordu. Car même si quelques scènes bien loufoques prêtent effectivement à sourire, on est quand même plus dans le récit initiatique, qu'autre chose. Ce week-end à Paris de Zazie en gros c'est son passage à l'âge adulte. Les sujets abordés (meurtres, inceste, homosexualité, quête de l'identité, passage à l'âge adulte) ne sont pas des plus légers, même si le ton décalé que Raymond Queneau impose les rend plus digestes. Mis à part cette incongruité sur l'âge de Zazie, l'adaptation reste assez fidèle et est très bien servie par le dessin de Oubrerie. Un trait crayonné nerveux, des couleurs très diverses et utilisées en fonction des scènes (on passera du sépia aux couleurs roses flashies), mais le tout de façon très cohérente qui restituent parfaitement les ambiances de l'histoire. Tout semble donc pas mal, sauf qu'il manque à mon goût cette petite étincelle qui fait la différence pour emporter le tout, et me fait mettre seulement un 3/5 à cette BD.
Suis-je si difficile en ce moment au point de ne pas apprécier pleinement les nouveautés ? C’est à se demander ! « Zazie dans le métro » est une adaptation bd du roman de Raymond Queneau (écrivain français, fondateur de l'Oulipo né en 1903 décédé en 1976). Les éditions Gallimard avaient déjà sorti une version en images de ce livre en 1966, c’était Jacques Carelman qui avait été chargé du dessin. Cette fois-ci, c’est Clément Oubrerie, l’auteur de « Aya de yopougon » (scénarisée par Marguerite Abouet) qui l’adapte. Ce n’est pas du tout le dessin de Clément Oubrerie qui m’a déçu dans cette bd, loin de là ! En fait, je le trouve parfaitement adapté au récit ! Son coup de crayon est nerveux comme le tempérament de la jeune héroïne et comme l’enchaînement à la vite des situations vécues par tous les personnages importants de cette histoire. J’ai aimé aussi la mise en couleurs qui m’est apparue très plaisante à contempler et qui adopte des tons parfaitement cohérents aux différentes scènes et lieux du récit (aspect vieillot lorsqu’ un des protagonistes raconte le passé, atmosphère chaude quand nos héros évoluent dans les cabarets, etc…). Les décors sont représentés d’une façon détaillée (on peut reconnaître assez facilement certains endroits de paris) et les personnages sont facilement identifiables. Je n’ai pas lu le roman de Raymond Queneau, je ne peux donc pas le comparer avec l’adaptation bd de Clément Oubrerie… Je me demande si le livre originel comporte des scènes aussi loufoques que celles de la bd ! Les séquences s’enchaînent très vite au point de me trouver sceptique sur la pertinence de ce scénario. En fait, je me pose des questions sur Gabriel, l’oncle de Zazie, qui l’abandonne plusieurs fois pour s’abonner à ses numéros de conteur en pleine rue ! Il est vrai que cette fille est insupportable, que l’adolescence est une période délicate pour certain(e)s mais on ne laisse pas un enfant caractériel de cet âge venant de la province se dévergonder seule dans Paris (une ville qui lui est totalement inconnue) ! Je me pose aussi des questions sur le mystérieux personnage à la barbe et portant un chapeau melon rencontré par Zazie au début du récit : ses réapparitions sont franchement et totalement illogiques et farfelues ! Je sais que nombre d’entre nous se sont livrés au moins une fois de leur vie à une virée un peu folle mais je doute que nos péripéties soient équivalentes au niveau de la débauche à celles vécues par Zazie, Gabriel et les autres « héros » de cette histoire ! Quant à l’humour employée (« Zazie dans le métro » est classée dans la catégorie humour par l’éditeur), je le dis tout net : je ne me suis pas marré en lisant cette bd… s’il est vrai que ce récit présente de nombreuses situations tarées mais au lieu d’en rigoler ou d’en sourire, j’ai ressenti de l’étonnement… « Zazie dans le métro » m’est apparue comme une bd assez curieuse à lire à cause de ses nombreuses séquences folles et le comportement complètement décalé de la jeune adolescente. Face à ses scènes, je suis resté plus souvent sceptique qu’en train de me marrer tant je les trouve farfelues. Graphiquement, je n’ai rien à reprocher à Clément Oubrerie : j’ai trouvé son style parfaitement adéquat à ce scénario loufoque. De plus, son dessin et sa mise en couleurs me sont apparus très plaisants à contempler. A découvrir tout de même…
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