SinBad
Les aventures de SinBad à la recherche de son passé.
Adoption Christophe Arleston Gobelins, l'École de l'Image La BD au féminin Lanfeust Mag Mille et une nuits, l'orient doré...
Bagdad. Grâce aux pouvoirs du sombre Djinn, Al-a-din est enfin devenu Khalife. Mais une prédiction lui révèle qu’il trouvera la mort par la main de son propre fils. Et des fils, son harem en compte des dizaines... Sa seule chance de survie : les éliminer un par un ! Tandis qu’un vent de folie meurtrière souffle au cœur du palais, l’un d'eux est sauvé par sa mère. Plusieurs années ont passé. Aventurier des mers, colporteur d’objets magiques, SinBad quitte son père adoptif pour découvrir la vérité sur ses origines. Une quête qui le mènera sur le chemin de redoutables magiciennes, de créatures étranges et d’un très sombre génie... Textes de l'Editeur
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Date de parution | 25 Juin 2008 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Une trilogie bien sympathique, j’avais déjà pu l’apprécier lors de sa sortie dans Lanfeust Mag mais la récente relecture ne vient pas ternir mon souvenir. Le dessin d’Alary est en pleine maturité, fluide et dynamique. Ses personnages sont bien campés, leurs expressions sont réussies, comme les couvertures. Bref une partie graphique plutôt sympatoche. Mais tout ça n’est rien sans une bonne histoire, et si cette dernière se révèle sans grosses surprises, le duo de scénaristes a suffisamment de talent pour rendre aux lecteurs la lecture agréable. L’humour passe assez bien (pas toujours le cas dans les albums d’Arleston), des personnages bien trouvés (Azna, la sorcière …), il n’y a pas vraiment de moments creux, et surtout ça joue astucieusement avec l’univers fantastique de Bagdad, que tout le monde connaît (génie, tapis volant …), pour aboutir à un récit original. Une bonne série détente. 3,5
Ayant beaucoup apprécié le travail du dessinateur Pierre Alary sur la série Silas Corey et sur le récent Mon traitre, j’ai décidé de partir à la découverte du reste de son œuvre et me suis lancé sans trop d’attentes dans la lecture de "SinBad". Je me méfie généralement des séries estampillées Soleil, l’éditeur ayant tendance à privilégier la quantité à la qualité et à noyer les lecteurs sous des piles d'albums de fantasy interchangeables et insipides (à mon sens). Par ailleurs, ce que j’avais lu d’Arleston par le passé, à l’exception de l’incontournable Lanfeust, ne m’avait pas laissé d’impression impérissable. Je confesse donc avoir entamé la lecture avec un a priori, d’autant que les couvertures de ces trois albums ne me convainquaient guère (notamment celle du troisième tome, assez peu engageante). Et pourtant, et je suis bien satisfait de l’écrire, j’ai passé un excellent moment avec SinBad, à tel point que j’ai décidé d’acheter la série sitôt la première lecture achevée ! Le scénario concocté par Arleston et sa compagne Alwett s’avère franchement vivant et décapant, avec un humour qui fonctionne bien et un sens du rythme impossible à prendre en défaut. Les motivations des personnages sont crédibles, les rôles secondaires amusants, les décors flattent l’imaginaire et on se laisse très vite happer par cet univers bigarré, où la magie fait loi. On songe parfois à l’Aladin de Disney (dans une version plus crue et caustique toutefois), mais aussi à d’autres mythes et légendes persanes passées dans l’inconscient collectif (Ali Baba et les 40 voleurs, etc.). Le dessin est très dynamique, avec des personnages très expressifs flattés par des couleurs vives et parfaitement adaptées. La naïve Azna et ce charmeur de SinBad forment un duo de choc qui évolue au fur et à mesure de l’intrigue. Le côté sombre de certains pans de l’histoire est perpétuellement contrebalancé par l’humour et la part d’aventure. Tout fonctionne et, en dépit d’un certain classicisme (je dirais même, d'un classicisme certain) et du recours à de nombreux clichés, la série se lit et se relit avec un enthousiasme intact. Je partais sans attente et me voilà conquis. SinBad n’a rien de novateur et ne prétend pas se hisser au rang des indispensables, mais si c’est du divertissement que vous cherchez, en voici un remarquablement bien troussé, parfaitement rythmé et illustré, et qui tient toutes ses promesses. Une lecture des plus satisfaisantes, à recommander !
Très bonne bd ! L'univers et l'ambiance des mille et une nuits sont présents, l'histoire est captivante, les personnages aussi. Le dessin est chaleureux, notamment ceux de Bagdad en plein soir avec les souks bien retranscrits. On s'y croirait !! C'est beau c'est bon c'est génial. Je mets volontiers 5/5 tellement j'aime cet univers.
Je ne connais pas bien « Les Contes des Mille et une Nuits », en dehors de quelques bribes éparpillées, et ce nouveau « SinBad » n’a fait que semer encore plus le trouble dans ma piètre connaissance de cet univers, Arleston faisant une histoire dans le même esprit mais totalement à part. La seule de chose de claire à présent, c’est qu’il va falloir que je lise ces fameux contes. Sinon j’ai tout de même bien apprécié cette histoire, peut-être aussi parce qu’elle est soutenue par le fabuleux dessin d’Halary qui lui va à ravir : expressif, agité et coloré. La lecture est fluide, je ne lui ai pas trouvé de défauts particuliers, sinon peut-être à mon goût, un tout petit manque d’humour, il y en a certes, mais pas suffisamment. Malgré une lecture agréable je n’ai pas non plus ressenti d’attachement envers les personnages, ou peut-être juste un peu pour Azna. La chute est aussi un poil classique mais en harmonie avec le genre, « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». Au final, un joli conte haut en couleurs mais que je ne relirai sans doute pas.
3.5 Cette série est l'une des meilleures d'Arleston qui montre qu'il peut créer des bonnes séries quand il est inspiré. Certes le scénario contient plusieurs clichés (notamment le début), mais c'est vraiment bien fait et j'avais vraiment envie de savoir la fin. J'aime bien comment sont interprétés les personnages connus des milles et une nuit. Ils sont différents de leur modèle sans que cela tombe dans le n'importe quoi. Et puis pour une fois j'aime vraiment un personnage d'une série d'Arleston : Azna la femme-panthère. J'ai ressenti ses émotions et j'étais triste pour elle quand elle était triste. J'aimerai bien qu'elle soit l'héroïne d'une série car je trouve que c'est un merveilleux personnage. Sinon, je voudrais bien mettre 4 étoiles, mais j'ai trouvé certains passages moins passionnants et je trouve que le dénouement final va un peu trop vite. Ses deux défauts ont fait en sorte que durant ma lecture j'avais un peu perdu l'enthousiasme que j'avais eu au début.
Une bonne série de divertissement comme Arleston sait parfaitement bien les écrire. Cette fois-ci, on n'entame pas une saga d'Héroïc-Fantasy classique (genre phare d'Arleston), non, on est transporté dans l'univers merveilleux de Shéhérazade. Époque indéfinie, mais cette version moderne de l'univers des mille et une nuits est fortement teintée d'autres mythologies (je pense notamment à la mythologie grecque). Donc, cette courte saga est assez classique, bien que présentant quelques personnages connus de ces contes arabes/persans/indiens (Aladin et son génie, Sinbad...) dans une version "inhabituelle" d'eux-mêmes. Et même si j'ai trouvé le récit pas toujours original, il est aussi bien rythmé (surtout le 3ème tome, haletant), assez accrocheur pour créer du suspense, avec de l'action, des scènes fantastiques et quelques scènes de toute beauté, drôle avec des personnages hauts en couleur et attachants. J'aime aussi beaucoup (et dans toutes les œuvres en général) la manière dont se déroule la prophétie (et son côté paradoxal). Le dessin est assez spécial : le style général ressemble à tous les styles de tous les dessinateurs d'héroïc-fantasy des histoires d'Arleston (en particulier Tarquin), mais en plus dynamique, nerveux, et légèrement plus brouillon et moins soigné (très souvent sur les détails). Je ne suis pas fan même si c'est sympa, et la colorisation est bien réussie. Au final, je suis content d'avoir lu cette série (même si au début elle était prévu en 2 tomes seulement). 3.5/5 !
Je vais être un des rares lecteurs à accorder le 4 étoiles pour cette série. Franchement, cela m'a bien plu alors pourquoi m'en cacher et me rabattre sur un avis d'unanimité ? Le début du récit commence par un certain Aladin devenu sultan grâce à un génie bleu enfermé dans une bouteille... Cependant, on sera surpris de ne pas retrouver la gentille image que nous a laissée Walt Disney (ah la fameuse chanson "le rêve bleu" !). Non, cet Aladin est plutôt sanguinaire au point de faire assassiner, certes par inadvertance, tous ses enfants mâles ainsi qu'accessoirement ses épouses. Le seul rescapé de cette boucherie sera un enfant abandonné du nom de Sinbad. Ce dernier va vouloir chercher ses origines. Ainsi, commence une grande aventure savamment bien orchestrée par Arleston qui semble s'éloigner enfin de son monde de Troy. On trouvera certes des trouvailles toujours plaisantes. Le rendu du dessin est bien réalisé. Par ailleurs, on s'attachera assez rapidement à ce personnage qui n'est pourtant pas montré de la manière la plus héroïque. Son côté roublard et bonimenteur me plaît bien. Que dire également de la panthère Azna qui l'accompagne dans son périple ? Bref, au final, on a droit à une trilogie dont la lecture est très agréable du début jusqu'à la fin. La magie opère véritablement dès les premières pages et on ne lâchera plus la suite car il y a du rythme. L'humour est également très présent. Il y a des paroles et des situations qui m'ont bien fait rire. J'aime également ce décalage constant entre une imagerie très enfantine et naïve et le côté plus sombre de certains aspects de ce récit. Je vous invite vivement à découvrir cette série qui est sans doute la plus réussie d'Arleston depuis un certain Lanfeust.
Voilà une petite série qui aurait pu passer inaperçue dans les flot de productions nouvelles. Et pourtant, par bien des aspects, ces trois tomes révèlent un certain plaisir de lecture. Le premier élément positif est sans aucun doute l'univers proposé : le décor des mille et une nuit, retravaillé pour coller au style de chez Soleil est plutôt réussi. C'est également un thème original qui, du coup, se distingue de beaucoup d'autres productions. C'est lumineux et clair à la mode Soleil, c'est écrit Arleston sur la couverture, et pourtant, cette série est dotée d'une identité propre qui évite à "Sinbad" de devenir "Sinbad de Troy". Le deuxième élément que j'ai particulièrement apprécié est le travail sur les personnages. On reprend ici des figures qui font partie de l'inconscient collectif, comme Aladin et son indissociable génie, et même Sinbad n'est pas un parfait inconnu. On croisera également au détour de l'aventure un certain Ali Baba. Mais tout l'intérêt de cette série est de rendre ces personnages peu conformes aux souvenirs que l'on en garde des contes et représentations graphiques acidulées servies aux petits et grands enfants. Ainsi, Aladin, que l'on voit vieillir au fil des tomes, devient le jouet de son Génie. Ce dernier, bien que bleu comme son alter ego de chez Disney, est d'une cruauté et d'un machiavélisme saisissants. Sa façon de réaliser les fameux souhaits est beaucoup plus proche du "Wishmaster" de Wes Craven que du gentillet magicien de Disney. Il en résulte certaines scènes assez malsaines et assez frappantes. L'intérêt de cet album réside principalement dans ce décalage entre les figures enfantines que l'on connaît et leur utilisation dans cette histoire. Ce décalage est appuyé par un dessin frais et jovial, qui tranche d'autant plus avec des scènes gratuitement cruelles. Au rang des personnages, on trouvera également un Sinbad attachant et sympathique, mais pas totalement franc du collier. Il n'hésitera pas à jouer avec les sentiments de la panthère-femme (dans cet ordre, s'il vous plaît) Aznar, qui semble être le personnage le plus naïf que la BD ait jamais porté. Bref, j'ai apprécié cette galerie de personnages et les relations qui vont avec. C'est vraiment un joli travail, jusqu'à la dernière page du dernier tome, qui présente l'ultime vœu de l'un des personnages. Le troisième élément qui se distingue certainement de cette série est l'humour. Un humour plus ou moins fin, fait de références diverses, fait de postures improbables, fait de quiproquo savoureux. Chacun appréciera l'humour de cette série à sa juste valeur mais pour ma part, certains éléments m'ont bien amusé ("celui-ci, il ne rentre pas, il a des babouches") et d'autres m'ont totalement consterné. En tout cas, les tentatives d'humour sont bien présentes dans cette série, donnant du rythme et de la jovialité à une trilogie qui se veut tout sauf prise de tête. Alors, on a un univers sympathique, des personnages attachants et travaillés et un humour, peut être incertain, mais bien présent. Ajoutez à cela qu'avec trois tomes, l'intrigue ne traine pas trop en longueur. Alors pourquoi cette série n'est-elle que "pas mal" ? Tout simplement parce que le scénario a vraiment du mal à suivre. Il ne s'agit pas d'avoir de bons éléments, il s'agit aussi de savoir les agencer pour créer un scénario intéressant. Et là, ce n'est pas toujours le cas. C'est vrai, je me suis amusé, et j'ai apprécié la galerie de personnages, mais j'aurais préféré que tout cela prenne place dans un scénario plus consistant, qui ne nous présente pas un simple recueil de bonnes blagues. Pour nuancer, le scénario reste presque inintéressant pendant les deux premiers tomes (Sinbad part à la recherche de ses parents, dont l'un d'entre eux est Aladin lui-même), pour se relever un petit peu dans le troisième (qui prend une tournure plus dramatique). Mais dans l'ensemble, cela reste insuffisant et on tourne plus les pages pour rire ou sourire que pour véritablement découvrir la suite d'un scénario bien construit. C'est dommage, dans la mesure où beaucoup d'éléments de qualité étaient réunis pour proposer une histoire vraiment sympa. Il reste tout de même une série distrayante, divertissante, qui aura du mal à marquer les esprits compte tenu d'un scénario simpliste et peu captivant, mais dont je me souviendrai de certains passages rigolos.
Une œuvre commerciale efficace, voilà ce qu’est, pour moi, Sinbad. La série ne propose rien de vraiment original, mais l’humour est bien présent, tout comme les rebondissements. Je ne connais pas trop cet univers des mille et une nuits (tout ce que je savais de Sinbad le marin était qu’il s’appelait Sinbad et qu’il était marin) mais les petites références données par le scénario correspondent à mes faibles connaissances. Et à mes attentes, par la même occasion. J’avais peur de tomber sur une série pour laquelle une connaissance préalable des histoires de Sinbad le marin aurait été nécessaire et ce n’est absolument pas le cas. Les personnages sont sympathiques à défaut d’être originaux, et les rebondissements sont des plus convenus (un labyrinthe à traverser, un concours de lancer de couteaux à remporter, vous voyez le genre …) mais plaisants à lire. L’ensemble s’est donc avéré efficace à défaut d’originalité. Un petit mot sur le dessin : il s’adapte parfaitement au « style Arleston ». Très lisible, proposant des décors parfois agréablement soignés, dynamique dans ses scènes d’action, expressif dans ses scènes d’humour, il n’est pas très personnel mais tout à fait adéquat pour ce type de série. Pas mal, la série devrait satisfaire les fans d’Arleston. Et, personnellement, j’ai plutôt bien apprécié, même s’il ne s’agit « que » d’un divertissement.
Je suis un grand amateur de tout ce que fait Arleston, mais pense que ces temps-ci, il devrait faire autre chose ! La série Sinbad fait un peu exception. Bien sûr, il traine toujours ce même humour au fil de ses nombreuses séries, il lui faut toujours sa dose de charmes féminins.... Mais voila, l'histoire est vraiment bien structurée, les personnages sont d'une profondeur rarement rencontrée chez Arleston (enfin, pas trop non plus !) et le tout constitue une très bonne surprise. On se prend rapidement à la lecture des tomes, et on s'attache vite aux protagonistes, que demander de plus à un bon divertissement ? Le deuxième tome m'a particulièrement plu, et c'est certain que je reverrai ma note à la hausse si le reste de la série continue dans cette lignée Les amateurs de bons dessins seront servis par le trait sympathique de Alary. Note : 3.5
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