Hotel Koral
La fille d'un riche industriel revient mener l'enquête sur ce qui existait avant à l'emplacement de cet "Hotel Koral"...
Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs
Anthony Pastor nous plonge dans un univers très particulier : un pays indéterminé au sortir d'une guerre civile qui est en pleine reconstruction. On se retrouve immergé dans l'enquête de la narratrice poursuivant les fantômes d'un passé peu glorieux dans un "hôtel de vieux" (pour reprendre l'expression du jeune motard) paumé au milieu de nulle part. Une universalité de l'histoire tracé à coup de crayons colorés, pour nous retracer l'histoire enfouie sous cet hôtel
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Date de parution | 06 Mars 2008 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Hotel Koral possède en effet de quoi surprendre. Graphiquement, c'est beau. Une page se décompose en deux grandes cases également colorées. Les dialogues ne sont pas dans les cases, ni dans des bulles. C'est presque un livre imagé dans un style ultra-réaliste. Dans un hôtel nouvellement construit, quatre personnages (deux vieillards, une jeune femme et un jeune asiatique vivant de petits trafics) vont faire resurgir le passé enfoui... La jeune femme est la fille d'un riche industriel. Elle enquête sur des exactions qui ont été commises. J'avoue avoir été un peu troublé car le pays où se passe l'action ressemble étrangement aux States. Cependant, on apprendra plus tard que le gouvernement dictatorial a exterminé dans des charniers épouvantables des prisonniers suite à une guerre civile. S'agit-il d'une uchronie ? Il y a de quoi se poser des questions. La fin de cette histoire n'est pas très claire également. Tout semble partir en fumée ... On éprouve toutefois un véritable plaisir à la lecture de cet étrange bd.
Voici une BD graphique atypique qui déconcerte dès le début ! Toute en crayonné de couleur avec en moyenne deux cases par page : ça change ! Le tout servi par ce découpage aussi minimaliste que les textes de la BD : pas de bulles, juste quelques dialogues, onomatopées et autres pensées intimes qui sous-titrent les cases... Et là, la magie prend. Car dans ce décor hyper réaliste et acide crayonné par l'auteur, on se laisse mener à travers ces détails, ces cadrages, ces personnages, qui rappellent une Amérique des années 60 et qui composent un univers unique... Une bonne BD donc à mon sens, surtout pour ceux qui apprécient ce qui sort un peu des sentiers battus !
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