Astro City - Héros Locaux (Kurt Busiek's Astro City : Local Heroes)
Will Eisner Award 1996 : Best New Series Will Eisner Award 1997 and 1998: Best Continuing Series Née de l’imagination du scénariste Kurt Busiek, Astro City est une ville imaginaire célèbre pour ses super-héros. L’auteur y développe une vaste galerie de personnages et d’intrigues qui sont autant de pistes de réflexions sur un monde où des superhéros existeraient bel et bien.
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Née de l’imagination du scénariste Kurt Busiek, Astro City est une ville imaginaire célèbre pour ses super-héros. L’auteur y développe une vaste galerie de personnages et d’intrigues qui sont autant de pistes de réflexions sur un monde où des superhéros existeraient bel et bien. Avec les épisodes regroupés dans cet album, Busiek laisse au second plan les personnages costumés pour se préoccuper de monsieur et madame tout le monde, et de leur perception des surhommes qui sillonnent leur ville. Une série sur les super-héros intelligente et réfléchie dont le succès est au rendez-vous depuis plus de dix ans. Le volume contient aussi les couvertures originales du brillant Alex Ross. Depuis la brève carrière d'Atomicus, notre plus grand héros au début des années 60, en passant par le règne de terreur du Chevalier Bleu dans les années 70, jusqu'à la dernière et récente affaire de Supersonique, l'histoire d'Astro City est riche et mouvementée et la voilà mise en lumière par les histoires de Héros Locaux.
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Date de parution | 26 Juin 2008 |
Statut histoire | Histoires courtes 1 tome paru |
Les avis
Une ville où il fait bon se rendre pour séjourner en tant qu'habitant, mais aussi en tant que lecteur - Ce tome regroupe les épisodes 21 & 22, les 5 épisodes de la minisérie Local heroes, le numéro spécial de 2004 et l'histoire courte réalisée en mémoire des pompiers du 11 septembre 2001. Il se compose de plusieurs histoires indépendantes ayant comme point commun la ville d'Astro City. Il est possible de lire ce tome indépendamment des autres. Histoire (1), Pete Donacek (le portier d'un hôtel d'Astro City) accueille plusieurs visiteurs dans le hall. Ces individus viennent pour des raisons différentes qui vont du tourisme d'un jour ou deux, à la recherche d'un contact avec les plus grands superhéros de la ville pour conclure un contrat. Histoire (2), Sally Twinings accepte un emploi de scénariste pour une maison d'édition de comics menée par Manny Monkton, un patron qui sort de l'ordinaire et qui entretient des rapports directs avec les vrais héros (et supercriminels) d'Astro City qui sont les personnages principaux des comics qu'il édite. Histoire (3), un acteur interprétant un superhéros dans un feuilleton télévisé arrête un vrai criminel devant les caméras. Sa carrière va bénéficier d'une accélération inattendue. Histoire (4), Irene est une journaliste reconnue dans un grand quotidien et elle tombe amoureuse d'Atomicus, un superhéros très puissant, qui semble venir d'ailleurs (une autre planète ou une autre dimension). Leur histoire d'amour évoque forcément celle de Loïs Lane et Clark Kent, mais elle n'y ressemble pas. Histoire (5), une jeune adolescente de la ville se retrouve à passer un mois de vacances à la campagne où il n'y a qu'un seul superhéros local dont elle évente vite la véritable identité. Histoire (6) en 2 épisodes, un jeune avocat doit défendre le fils d'un caïd de la pègre, accusé d'avoir fracassé le crâne de sa compagne en plein restaurant devant une tripotée de témoins. L'histoire se déroule en 1974 alors qu'un vigilant tue des criminels ordinaires. Histoire (7), un policier à la retraite vient exiger l'aide de Supersonic (un superhéros à la retraite) pour stopper la destruction d'une ville de banlieue par un super-robot. Histoire (8) en 6 pages, Astro City rend hommage aux pompiers. Il s'agit du cinquième tome de cette série et Busiek revient à une suite d'histoires indépendantes vaguement reliées par des références à des superhéros récurrents. Évidemment il y a à boire et à manger, mais il s'agit d'un repas de gourmet. Busiek reprend le dispositif qui consiste à raconter des histoires d'individus vivant dans une mégapole où les superhéros et les supercriminels (avec les affrontements destructeurs inhérents) sont une réalité. En fonction de votre sensibilité, vous serez plus ou moins touché par telle ou telle histoire. Pour ma part, je me suis aisément reconnu dans le portier qui exerce son métier de son mieux tout en observant les individus qui passent la porte de l'hôtel à la recherche de choses différentes. L'histoire de Sally Twinings dégage évidemment un parfum enivrant pour les amateurs de comics antérieurs aux années 1970 avec des clins d'oeil aux grands professionnels des comics. L'histoire de l'acteur m'a semblé plus convenue et moins prenante avec une forme de morale très fataliste. le jeu de la séduction entre Irene et Atomicus m'a captivé de bout en bout pour sa sensibilité, son jeu habile avec les codes établis entre Superman et Loïs et l'aboutissement de cette relation entre 2 individus devenus familiers en l'espace de quelques pages. le séjour à la campagne joue sur les a priori trop classiques de la citadine vis-à-vis des provinciaux. Les difficultés rencontrées par le jeune avocat entraînent le lecteur dans un dilemme moral et philosophique d'une profondeur inattendue et dans lequel il est facile de reconnaître des choix que chaque individu doit affronter. le numéro spécial consacré à Supersonic aborde le thème de la retraite et de la vie active d'une façon trop simpliste. L'histoire dédiée aux héros du 11 septembre est un peu courte pour être mémorable. Comme d'habitude les créations graphiques d'Alex Ross permettent à chaque superhéros et chaque supercriminel de disposer d'une apparence spécifique et évocatrice de sa personnalité et de l'époque à laquelle se déroule l'action. À ce titre les pages bonus permettent de mieux visualiser l'apport déterminant de Ross à la série. Brent Anderson continue d'être la force tranquille sur laquelle Busiek peut se reposer pour donner vie aux personnages. Anderson utilise un style assez sage avec des mises en page basées sur des cases rectangulaires. Il prend un soin particulier à dessiner les gens ordinaires pour que les superhéros ressortent mieux. Dans ces histoires où les êtres humains normaux sont les principaux protagonistes, Anderson fait des merveilles en créant autant d'individus différents, ordinaires et pourtant inoubliables. Je suis sûr que je reconnaîtrais l'avocat si je le croisais dans la rue, ainsi que le jeune acteur, son collègue et la spécialiste des effets spéciaux, sans parler de Manny Morton. En fait, Anderson évite toute planche démonstrative (sauf les pleines pages de l'épisode consacré à Supersonic) pour se mettre entièrement au service des scénarios. Il le fait avec un tel savoir faire qu'il est facile d'oublier son apport, de ne pas se rendre compte de ce qu'il fait. En réexaminant les pages, le lecteur s'aperçoit que pour les 2 épisodes se déroulant en 1974, Anderson retranscrit fidèlement les tenues vestimentaires de l'époque, ainsi que les éléments décoratifs, jusqu'au type de télévision. Il en va de même pour les habits d'Irene en 1960. Lorsque Sally Twinings se rend dans une convention de comics, le lecteur reconnaît aisément l'agencement de ces grands halls avec les stands des éditeurs, et même les noms des artistes sur leur badge (Mark Waid et Devyn Grayson par exemple). Et puis le lecteur constate le soin apporté à chaque détail. Pour citer un autre exemple, Busiek et Anderson évitent de recourir à la solution de facilité que sont les lorem ipsum pour les articles de journaux ; ils insèrent de vrais articles rédigés et se rapportant aux faits évoqués dans les titres. Ces huit incursions à Astro City (et ses environs) tiennent parfaitement la promesse faite par Kurt Busiek de raconter toutes sortes d'histoires dans un monde habité par des superhéros. Il invente des personnages avec des espoirs et des limites qui vivent dans une ville où les superhéros sont une réalité d'autant plus crédible qu'ils disposent d'identités graphiques élaborées et cohérentes avec leurs histoires, leurs pouvoirs et leurs époques. VOUS ÊTES ICI. - L'ordre de lecture des tomes d'Astro City est le suivant : (1) Life in the Big City, (2) Family Album, (3) Confession, (4) The Tarnished Angel, (5) Local Heroes, (6) The Dark Age 1, (7) The Dark Age 2, (8) Shinning Stars, (9) Through open doors, (10) Victory, (11) Private lives.
... Mais quelle bonne idée ! Ha ! Il est malin, le Kurt Busiek : utiliser les carbones issus de près de cinquante années de publications Super-Héroïques (toutes maisons d'édition confondues !) pour rejouer, au goût du jour, les scènes-cultes qui ont rythmé nos coups de coeur (et sur la tête !) et bleus à l'âme lors de nos frivoles lectures d'adolescence. Il fallait y penser ! Quand j'ai entendu parler du concept, ma première réaction a été le scepticisme : quel intérêt ? Si, effectivement, les tribulations romantico-vestimentaires (!) de nos chers obsédés de la castagne en plein ciel ont définitivement pris un coup de vieux (chacun son tour ARF !) à la relecture quand on oublie de mettre le filtre "nostalgie", leurs historiettes originelles -à quelques rares exceptions près- me semblaient manquer de profondeur pour efficacement enrichir une resucée moderne. Surtout que j'imaginais mal, pour d'aussi nombreux concepts et personnages, une refonte radicale (à la Dark Knight) qui tienne la distance tout du long d'une continuité s'étalant sur plusieurs époques. Hé ben, heureusement que je suis pas dans le bizness : je me serais fait virer depuis longtemps ! C'est une grande réussite ! Bien qu'on reconnaisse sans peine tel ou tel autre célèbre Super-Héros "classique" sous les traits de ceux qui peuplent Astro-City (cité Américaine-cliché, directement issue de l'imaginaire collectif Occidental), chaque "réincarnation" offre au lecteur une mise à plat des problématiques majeures de leurs avatars originels, mais en s'offrant le luxe d'une analyse très poussée, sans aucune concession à l'habituelle logique commerciale "à suivre" de ce genre de parution. En effets : même si un personnage arrive au bout de l'exploitation/extrapolation de tout son potentiel scénaristique, ils sont si nombreux à attendre leur coup (encore !) de projecteur que les auteurs ne risquent pas de manquer de matériel. Samaritan, Winged Victory, Jack-In-The-Box, The Confessor, Etc... Autant de clones particulièrement bien retranscrits d'après les icônes ayant peuplé nos panthéons enfantins ; et qui, grâce à la ré-écriture très sensible de Busiek (et de Alex Ross, bien sûr) révèlent -enfin !- toute la richesse caractérielle de leurs doubles mythiques. Alex Ross, justement : fidèle à lui-même, il stylise avec un soucis du détail et de "la justesse" ces sur-hommes ; les incluant très habilement à l'époque où ils sont sensés évoluer tout en leur conservant systématiquement un petit côté rétro qui force l'attachement, quand on est un vieil amateur. Sous sa férule, Brent Anderson, avec son coup de crayon à la fois malhabile et efficace -car extrêmement lisible et honnête dans son rendu de la "réalité"- vient renforcer encore d'avantage l'atmosphère surannée de cet univers parallèle "futuriste" où, comme par miracle, Superman, Batman, Wonder-Woman, Spiderman et consorts peuvent enfin prendre le temps de se poser et, comme nous, apprécier tout le merveilleux (et le rigolo !) de l'existence au pays du lycra indestructible. À lire pour le fun et, aussi, si on veut s'offrir -en condensé- un survol très bien scénarisé des histoires les plus classiques des Super-Héros d’antan.
J'ai un peu moins accroché à cette mini-série qu'à Astro City - Des ailes de plomb. Il faut dire que cette dernière parlait de super-vilains, un de mes sujets préférés en ce qui concerne les bande dessinées de super-héros américains alors qu'ici on met en vedette des civils ce qui m'excite moins. J'ai tout de même globalement apprécié ces histoires qui sont écrites de manière intelligente quoique j'avoue avoir mieux accroché à certaines plus que d'autres. Le problème est qu'il y a des bonnes idées dans cet album (notamment les conséquences d'une relation amoureuse entre un super-héros et une femme) qui aurait été bien mieux développées dans un récit à suivre que dans des one-shots d'une vingtaine de pages. Donc cela reste un bon comics, mais qui je trouve avait plus de potentiel. Le dessin est pas mal.
"Astro City - Héros Locaux" partage le même scénariste que Marvels et s'inscrit dans la même veine. Les super-héros sont surtout suggérés, frôlés, passés, etc... L'approche de chaque scenarii est fine et les histoires se lisent avec un plaisir indéniable. Car il s'agit d'un recueil d'histoires indépendantes se déroulant dans un périmètre limité : Astro City ou ses alentours. Au début c'est presque déroutant mais une fois l'immersion faite il est difficile de ne pas aller au bout de ce pavé. Un autre auteur de Marvels participe à ce projet : Ross qui démontre son talent sur les superbes couvertures. Il laisse le dessin à Anderson au style plus dépouillé mais agréable. Les histoires sont plus proches du roman graphique que du fantastique, il y a de vraies idées développées avec intelligence et sensibilité. "Astro City - Héros Locaux" est complet et réussi, il évoque des sujets rarement abordés dans le monde des super-héros. La lecture est divertissante et riche. Que demander de plus ? Une suite, je serai partant à coup sûr !
Et si pour une fois, un comics sur les héros ne parlait pas de héros... et si pour une fois, on s’intéressait plutôt aux personnes comme vous et moi qui ne demande rien à personne... juste à vivre paisiblement dans une ville en proie aux super vilains. C’est le menu de « Astro City - Héros Locaux ». Derrière une couverture splendide pleine de super héros originaux, on découvre une dizaine d’histoires courtes racontant des passages de la vie de certains citoyens d’Astro City et leurs sentiments face à des événements impliquant des super héros ou des super vilains. Peur, curiosité ou encore reconnaissance sont quelques une des émotions que le lecteur est amené à rencontrer. Si le format choisi permet d’aborder plus de sujets et de personnages différents, il a pour inconvénient un traitement malheureusement assez superficiel de chaque petite histoire. En effet, difficile de vraiment creuser en 20 ou 30 pages. On peine également à s’attacher aux personnages finissant par lire cet album comme on regarde un documentaire : de l’extérieur. Le dessin est de bonne facture sans qu’il y ait quoique ce soit à relever de particulier. De ce côté là, un comics classique. « Astro City - Héros Locaux » est un album trop méconnu et qui gagnerait à être plus mis en avant. C’est peut être le seul comics de super héros qui pourrait être apprécié par ceux qui déteste le genre... ce qui est à saluer. Note : 3.25/5 et achat recommandé.
Astro City est une ville imaginaire des USA créée par le scénariste Kurt Busiek. Sa particularité est d'être peuplée de nombreux super-héros et des super-vilains qui vont avec. On y retrouve un équivalent des Fantastic Four, de Spiderman, de Superman, de la JLA, autant de héros typiques dont le lecteur habitué de comics sait déjà presque tout à l'avance. Du coup, pas besoin de s'attarder sur leurs aventures et combats quotidiens pour le bien et contre les méchants. C'est bien le choix qu'a fait Kurt Busiek puisqu'il a créé Astro City dans le but d'aller au-delà du mythe classique des super-héros et pour s'attacher plutôt aux habitants eux-mêmes d'Astro City et d'imaginer comment ces derniers vivent dans une ville où ils ne peuvent être que spectateurs de combats de titans entre des personnages aux super-pouvoirs qu'ils admirent, détestent ou craignent. Depuis, Kurt Busiek a créé tout un background pour cette ville et ses nombreux super-personnages et, toujours assisté d'Alex Ross pour le dessin des couvertures et de Brent E. Anderson pour les planches, il a créé de nombreuses histoires concernant les états-d'âme des super-héros, des retours en grâce de super-vilains (comme dans le très sympathique Astro City - Des ailes de plomb) et la vie au quotidien des simples habitants d'Astro City. Héros Locaux est un recueil de quelques-unes de ces histoires courtes permettant au lecteur de découvrir un peu mieux la ville, son histoire et de nombreuses anecdotes sur ses citadins. Les couvertures d'Alex Ross sont impressionnantes de réalisme, comme à son habitude. Le dessin de Brent Anderson pour sa part est de bon, voire très bon niveau. Réaliste aussi, il n'oublie pas d'être fluide et agréable à lire. Les récits de cet album sont très variés, mettant en scène des personnages diversifiés : un réceptionniste d'hôtel qui accueille les nouveaux arrivants dans la ville, une créatrice de comics qui dessine des histoires de "vrais" super-héros, un acteur-cascadeur qui passe bientôt aux yeux du public comme un super-héros qu'il n'est pas, un avocat qui a la lourde tâche de protéger un caïd de la mafia, une conseillère de mairie qui va vivre une difficile relation amoureuse avec un super-héros, une jeune citadine qui quitte à regret sa ville pour la campagne, un vieux héros qui doit reprendre contraint et forcé son rôle vingt ans après sa retraite, etc... Les scénarios sont originaux et très bien construits. Sans jamais être spectaculaires, ils sont intelligents et intéressants. Ils amènent une vraie profondeur et un vrai intérêt à cette ville d'Astro City et ses habitants que je connaissais à peine. Une très bonne lecture, d'excellent niveau tant en ce qui concerne le scénario que le graphisme, et qui me donne bien envie de relire Astro City - Des ailes de plomb et de découvrir le reste des parutions concernant cette ville particulière.
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