Grimion gant de cuir
Comme une fable venue des territoires de l'enfance, Grimion retrace l'itineraire d'un garçon mi homme mi bête.
Agriculture et élevage Circus Hybrides
Comme une fable venue des territoires de l'enfance, Grimion gant de cuir retrace l'itinéraire d'un être hybride, mi-homme, mi-bête... Comme une symphonie pastorale, Grimion raconte la terre. Une terre ancestrale et fantasmatique d'où émergent quelques figures oppressantes: l'Homme sans nom, Trois-Yeux, la Grand-Mère sorcière et, bien sûr, Grimion, l'enfant du mystère. Depuis sa naissance, il cache sous sa main bandée une difformité: Grimion ou la difficulté d'être... Scénariste de Balade au bout du monde, Pierre Makyo jongle avec les légendes enfouies et construit avec l'enchanteresse habileté du conteur, une légende des temps modernes chaleureuse et envoûtante... Dans un esprit parfois allégorique, parfois ancré de manière brute dans le réalisme, Grimion gant de cuir transporte le lecteur aux portes du rêve...
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Date de parution | Mars 1984 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
29/03/2002
| Renardrouge
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Les avis
Et bien moi, je viens de racheter les 2 premiers tomes ( que je possédais enfant mais que je n'avais jamais lus car, il le faut le reconnaitre, ce n'est pas tres engageant au premier abord (obscur, démodé). Mais, étant fan de Makyo (sa série Balade au bout du monde, Elsa ...) et puis de toute cette vague fantastique historico-rurale romantique des années 80 (balade au bout du monde, Les Compagnons du Crépuscule, Jaunes, Gaspard de la nuit, Sambre, L'Etat morbide, les oeuvres de Servais, Silence ... ) . A l'époque je préférais les Loisel, Thorgal et autres Jodorowsky mais avec du recul , toutes ces séries très (trop) typées années 80) sont restées gravées dans ma mémoire, peut-être encore plus que les autres. Pour en revenir à Grimion, j'ai dégusté chaque case : le magnifique travail d'encrage (sublimes paysages de campagne noire et austère. Couleurs marrons, atmosphère de sorcellerie, mélancolie ... visages imparfaits, beaucoup de maladresses dans les personnages mais Makyo dessine avec ses tripes et ça se sent. Le récit est certes confus et dur à suivre mais moins qu'une bd d'Andreas (que j'adore). Bref je comprends qu'on puisse être rebuté mais c'est ce que je recherche dans ces anciennes bds poussiéreuses : ce climat sombre et unique, plus artisannal et poétique, bien loin des bds d'aujourd'hui.
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