Freaks' Squeele
Imaginez un univers où il existerait des universités formant les futurs justiciers masqués à gérer leurs superpouvoirs et développer leur héroïsme mais aussi à maitriser leur image dans les médias. Eh bien, continuez d'imaginer et lisez enfin Freak's Squeele.
Ankama Ecoles très spéciales Freaks' Squeele Gobelins, l'École de l'Image Label 619 Manfra ou Franga Urban Fantasy
Des écoles pour former des super héros, où se côtoient elfes, loup garous et personnes normales. Nos trois héros ont été reçus dans une école pas trop réputée avec des résultats plus que médiocres : un loup garou, une jeune fille ailée et une humaine. Le tandem de choc donc, qui accumule bourdes sur bourdes mais qui se sort toujours des ennuis, notamment grâce à l'humaine, sans pouvoir magique, mais qui se trouve n'être pas si commune que ça... L'histoire de trois jeunes gens en formation pour être super héros, sur fond de mystère, avec un directeur d'école manipulateur et ambitieux, des monstres qui ne devraient pas être là où ils sont, et un gardien aux pouvoirs très spéciaux.
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Date de parution | 03 Juillet 2008 |
Statut histoire | Série terminée 7 tomes parus |
Les avis
La série Freaks' Squeele se scinde pour moi en 2 parties. Il y a d'abord les 3 premiers tomes qui se déroulent durant la première année d'études de notre trio de protagonistes dans notre université pour futurs super-héros. Puis à partir du 4e tome, les faits se déroulent durant la seconde année de leurs études. Première partie, tome 1 à 3 et premier chapitre du tome 4 : Malgré les avis positifs lus ici et là, j'étais méfiant vis-à-vis de cette série que je craignais un peu trop adolescente. Mais en fait, j'ai eu le coup de cœur très rapidement. C'est un beau cocktail d'influences de la sous-culture pop et otaku : mangas, comics, films, dessins animés, jeux vidéos, les influences et les références sont innombrables mais très bien assimilés et combinés avec beaucoup d'humour et d'efficacité. Ça aurait pu être une parodie humoristique tant les clins d’œil et l'humour sont présents, mais c'est avant tout une chouette histoire d'aventure et de fantastique. On y retrouve d'ailleurs la structure narrative d'un shonen avec son cadre scolaire initial, sa grande galerie de personnages et son déroulement sur plusieurs mois puis plusieurs années nous permettant d'approfondir et de faire évoluer les relations entre protagonistes et les différentes intrigues parallèles. Le graphisme est d'excellente qualité, et encore meilleur à mes yeux dans les planches en couleur. Personnages, décors, scènes d'actions, expressions des visages, design d'ensemble et des costumes, tout est nickel. Et quand on voit la capacité de production de l'auteur qui nous sort un album de plus de 100 pages du même niveau tous les ans, il y a de quoi être impressionné. Je me suis très vite attaché aux personnages, principaux et secondaires. Ils sont variés, amusants et le plus souvent charismatiques ou au moins intéressants. L'ambiance m'a vraiment plu. Très dynamique, elle combine intrigue mystérieuse, action mouvementée et gros délires, tout en restant cohérente et prenante. Il y a aussi une petite touche de romance puisqu'on se demande avec qui les personnages vont finir par sortir. Et puis surtout, c'est drôle, un vrai plaisir de lecture. Seconde partie, tome 4 à 7 : A partir du second ou troisième chapitre du tome 4, il y a un petit saut chronologique amenant nos héros dans leur seconde année d'étude. Et j'ai trouvé que l'ambiance changeait un peu. Ce qui m'a déplu, c'était le sentiment que les trois héros se prenaient tout à coup plus au sérieux, notamment depuis qu'ils avaient dévoilé leurs dons respectifs et avaient acquis une nouvelle réputation. L'auteur semble leur avoir donné une soudaine maturité qui les rend un peu moins sympathiques à mes yeux et je trouve le changement un peu brusque après seulement quelques mois passés dans la chronologie de la série. Les intrigues également gagnent soudain en complexité et en noirceur. Le tome 4 pourrait se résumer à une grosse course-poursuite avec des gentils et des méchants mais ensuite l'intrigue du tome 5 est nettement plus compliquée (et je n'ai pas aimé l'astuce narrative qui le compose et qui fait qu'on se fait au final raconter l'histoire au passé sans y avoir participé directement). Sa continuation dans le 6e tome est là encore assez sombre et complexe, et j'ai trouvé que la narration devenait vraiment embrouillée, donnant un récit trop dense où le lecteur se perd un peu, ou du moins qui m'a moins permis de savourer les moments d'action et d'humour. Pourtant l'humour est toujours bien présent. Il y a beaucoup de moments où j'ai franchement rigolé, dans chacun des tomes en question. Les personnages sont toujours bons et les scénarios sont intéressants. Mais j'ai été moins captivé qu'auparavant, moins sous le charme. Certains moments m'ont même paru rébarbatifs, notamment l'enquête des héros pour retrouver leur mémoire dans le tome 5, la longue explication sur les origines des universités pour héros, puis la succession trop rapide des niveaux des enfers dans le tome 6. Le 7e et dernier tome n'est pas mauvais et apporte une conclusion satisfaisante même si elle met un peu de temps à se mettre en place. Néanmoins, j'aurais aimé qu'elle conserve la simplicité et l'ambiance légère et sans prise de tête des premiers tomes.
Après lecture du premier tome Freaks'Squeele s'adresse clairement à un public adolescent : les répliques, les préoccupations des personnages le prouvent tout au long de l'histoire, et j'ai assez vite fait le constat que je n'étais probablement pas la bonne cible. Côté design, il y a une référence évidente au manga, surtout visible dans les chapitres en noir et blanc. Le dessin est beau et très soigné, on a affaire sans aucun doute ici à un dessinateur de talent. Le chapitre en couleur est joli, mais j'ai préféré le style des autres. L'histoire est au départ plutôt sympathique, avec de l'humour, un trio de looser plutôt bien pensé. On part d'une idée de base correcte sans être follement originale (les écoles de sorciers ou assimilés ont déjà fait couler beaucoup d'encre) mais tout se gâte au fameux examen de stratégie et là, j'ai irrémédiablement décroché. J'ai eu un regain d'intérêt lors du combat entre Li Xiong Mao et Fei Long, bien qu'il semble tomber un peu comme un cheveu sur la soupe et qu'il eut pu se passer, à mon sens, de certaines répliques. Pour l'instant je reste sur 2 de déception (car j'étais partie pour un bon 3 sur les deux premiers chapitres). Je laisse une chance au prochain opus de relever la note. Mais n'étant pas le public cible de cette oeuvre, c'est fort peu probable. Après lecture du T2 : je remonte ma note d'un point. J'ai eu du mal à me décider à l'acheter et à le lire mais au bout du compte, ce deuxième volet est bien sympathique, et sans épisode navrant comme le premier (sauf peut-être le tout début qui m'a fait un peu peur...). Et comme pour le T1, je continue à préférer les pages en N&B aux pages en couleur. Après lecture du T3 : bon bah voilà, à chaque tome, une étoile de plus. Le présent opus manque juste un peu de couleurs pour l'épisode "hors du temps" d'Ombre et Xiong Mao, mais en dehors de ça il est plus que prenant et nous laisse à la dernière page sur un insoutenable suspense :(( Rhaaaaaaaaaaaaaaaa !!! Après lecture du T4 : rhaaa, petite forme sur ce tome, j'ai adoré la réponse au suspens de la fin du T3, ainsi que la course poursuite et son mode de transport farfelu et les fondus enchaînés entre les parties N&B et les parties en couleur mais à côté de ça, je me suis ennuyée par moments et quelques facilités m'ont un peu agacée (coup de fil salvateur ou métamorphose inattendue de Changelin par exemple). Va falloir faire mieux pour le 5 ! Après lecture du T5 : et un coup de coeur pour ce tome ;) Après une transition un peu désarçonnante (pour le lecteur comme pour les personnages visiblement), lire et parcourir ce tome est un régal. Pourtant il est véritablement très bavard et en général je n'aime pas ça du tout ; mais là ça se déguste tout simplement. Et quel talent pour retomber sur ses pattes à la fin et entretenir le suspense pour la suite, rien n'est laissé au hasard. Et pour couronner le tout, j'adore la chute qui, telle une persistance rétinienne, imprime sur le visage du lecteur un sourire niais qui perdure bien après avoir refermé l'objet ! La suite, la suite !! (Je reste une fervente adepte de la version mixte couleurs et noir&blanc et ne suis pas du tout convaincue par la version couleur qui vient de sortir pour la partie 1 du tome 1 original, mais si ça peut faire connaître la série à d'autres, tant mieux !) Après lecture du T6 je confesse malheureusement une certaine déception... la structure de cette histoire est fatigante, c'est trop fouillis, ça saute trop du coq à l'âne en permanence. La descente aux enfers ne m'a vraiment pas convaincue, c'est beaucoup trop loufoque et pas assez infernal. La rencontre dans la foret d'Ombre et Xiong Mao avec les Thérians et la cérémonie du totem manque de clarté. Je n'ai finalement repris pied dans l'histoire que sur la fin, quand il s'agit de forger l'épée et de s'en servir mais la séquence introspective Ange/Claid ne m'a pas vraiment convaincue même si la notion de déformation des souvenirs était intéressante. Personnellement, l'impression que m'a donnée ce tome c'est qu'on a glissé l'air de rien d'une histoire finement scénarisée dans laquelle on pouvait (en fonction de l'étendue de sa culture geek) piocher quelques références amusantes à une liste de références geek à placer à tout prix avec un vague scénario tentant (avec plus ou moins d'efficacité) de faire le lien entre elles. J'avoue qu'à côté du T1 du spin-off sur Funérailles ou du précédent T5 qui m'avait enchantée, ce T6 fait bien pâle figure et j'espère vraiment que le T7 corrigera le tir pour nous offrir un final à la hauteur de cette série hors du commun. Graphiquement rien à dire, c'est toujours aussi inimitable, j'adore.
Voila un avis qui va être dur à écrire sans tomber dans l’excès. Car de l’excès, j'en ai à revendre après ma lecture passionnée du tome 5. En effet, voila une série qui aura réussi à m'emballer au-delà de mes espérances. Je m'attendais à quelque chose de "pas mal", et j'ai eu de l'excellent. Une série qui n'aura pas réussi à me faire décoller des 5 tomes durant plus de deux semaines, et qui va maintenant me faire ronger mon frein un long moment .... Pour tenter de rester objectif, je dirais que Freaks Squeele possède encore une fois tout ce que j'adore dans une BD : -des personnages hauts en couleurs et pleins de ressources, de passé tortueux et caractères bien trempés, -des situations qui s'enchainent sans temps mort et qui nous maintiennent en suspens constant, -de l'humour juste parfait distillé à bonne dose, ni trop peu ni trop, -et enfin une histoire quasiment parfaite. Pourquoi "quasiment" ? Parce que j'attends de voir la fin avant de juger de tout. Mais je ne l'appréhende pas. Freaks Squeele, c'est aussi un dessin que j'adore, mélange de plusieurs cultures, tout comme l'ensemble de l’œuvre qui est finalement d'inspiration très éclectique, avec des clins d’œils constants, des références multiples tellement bien camouflées que j'en suis parfois soufflé. C'est aussi (enfin) et surtout une BD que j'attendais, sur ces écoles de super-héros aux talents multiples et extravagants, mais qui est enfin parfaitement maitrisée. On est happé à chaque tome dans l'histoire qui s'étoffe encore plus, démontrant un talent incroyable. L'histoire avance rapidement (le nombre de pages explique peut-être beaucoup : 130/tomes, ça aide) et on sent qu'elle est maîtrisée. Bref, c'est dur de parler de Freaks Squeele sans tomber dans une litanie de louanges, de compliments, d'éloge, de glorification, d'apologie, de chants à sa gloire, de poèmes épiques ... (j'en rajoute un chouïa), mais je peux dire en tout cas que c'est franchement une des BD qui m'a le plus plu depuis que j'ai attaqué le monde riche de cet art. Une réussite totale, un pur divertissement de grande qualité. En guise de conclusion, je dirais ceci : OUI, Freaks Squeele mérite 5/5 NON, Freaks Squeele ne mérite pas moins que 5/5 Coup de cœur énorme pour moi, en attendant avec une impatience non maîtrisée le tome suivant.
Après la lecture de 5 tomes. Une série qui m'a vraiment emballé. Commençons par l'histoire ; dans un lycée censé former les super-héros de demain, les trois derniers de la classe vont devoir faire équipe pour passer leurs examens de fin d'année ; s'en suivront de multiples aventures passionnantes pleines de scènes de combats déjantés, d'histoires d'amours et d'amitiés, de tirades humoristiques bien trouvées, ainsi que de nombreuses références à des oeuvres cinématographiques et littéraires. Bref, un scénario très plaisant et addictif dans lequel on ne s'ennuie pas une seconde. Au niveau dessins, je les trouve très réussis, le style manga à la française employé ici convient à merveille à la série. On peut juste regretter que les trois quarts de chaque album soient en noir et blanc, ce qui donne parfois un manque de fluidité dans certaines scènes de combats (il faut dire aussi que j'ai vraiment du mal avec les dessins non colorisés). En résumé, une série à découvrir absolument et qui s'offre le luxe de commettre un sans faute sur toute la ligne (sauf pour le manque de couleur dans mon cas). Les ados risquent d'en tomber accros, les adultes apprécieront fortement aussi.
Cela faisait longtemps qu'une BD de pur divertissement ne m'avait autant enthousiasmé. Et pourtant, j'avais quelques doutes au départ. Style emprunté aux mangas (dessin et dynamique), école de super-héros/sorciers/etc..., rythme trépidant, arts martiaux, bestiaire classique du fantastique, gothisme "burtonien", références cinématographiques en pagaille et surtout pour le cinéma-bis... Bref, je m'étais dit que ce Florent Maudoux, malin (dans le sens péjoratif d' "opportuniste"), avait mis dans sa marmite à peu près tout ce qui a bien marché ces dernières années pour en faire une ratatouille peu digeste. Et effectivement, ce n'est pas faux, dans un sens. Sauf que... elle se révèle non seulement très digeste, cette ratatouille, mais même succulente... comme une Succube Pizza. Et ce n'est pas la moindre des qualités de Maudoux d'avoir su créer une série aussi bourrative sans que le lecteur se sente balloné. Au contraire, tout au long de quatre tomes bien épais et mouvementés, la qualité ne faiblit pas et on ne ressent aucune lassitude. Il n'est pas nécessaire de se lancer dans une longue analyse mais seulement constater que la sauce prend, à la fois par ses ingrédients déjà cités et admirablement introduits mais aussi et surtout par cette "Maudoux touch" dans l'art de les accomoder : le second degré, la loufoquerie et même la déconne permanente n'empêche pas ses histoires de rester très cohérentes et bien équilibrées. Et puis, chaque tome est un feu d'artifice d'inventivité, les scènes anthologiques ne manquant pas (la scène des paréos à la piscine, les hommes-biscuits en pleine insurrection, la course-poursuite en pédalo, etc...). Quant aux personnages, ils crèvent les pages de leur forte présence. Avec le trio de tête bien sûr (Ombre, l'homme-loup discret dont émane une force tranquille, Chance la démonette pétillante et malicieuse et Xiong-Mao la charismatique et gracieuse adepte d'un art martial inédit d'une belle élégance : le Flamendo) formant une équipe gagnante de choc et de charme, quel que soit l'ordre dans lequel on les place. Mais aussi certains seconds rôles tels que Sablon, Scipio, Amanite ou l'impressionnant Funérailles, tous également mémorables. En fait, chaque personnage est intéressant, quel que soit son importance. J'ajoute que, malgré l'intention de l'auteur de faire passer un bon moment au lecteur sans se prendre la tête, Maudoux glisse aussi, au milieu de cette mêlée dantesque jubilatoire, une petite critique des institutions bien pensantes et ne se gêne pas pour montrer, goguenard, tout le dédain qu'il voue aux petits saints trop propres sur eux et, à l'inverse, son amour pour les freaks, les marginaux, les cancres, les losers, les habitués du dernier rang mais qui possèdent en eux bien des ressources. Ce que sont ces personnages principaux tellement attachants. Bref, je pensais avoir toutes les raisons de me méfier et j'ai été emballé. A dévorer.
Ce premier opus m'a bien plu, les dessins classiques sont agréables, l'alternance de chapitres couleurs et noirs et blanc surprend (dans le bon sens), et l'histoire laisse entrevoir d'autres tomes mouvementés. On ne s'ennuie pas et on a envie de découvrir ce qui se cache derrière tout ça ! Le côté école de super héros est assez marrante, mais il y a un côté saga Harry Potter qui donne un côté un peu mou à l'histoire, rattrapé par ce qui semble être des complots de on ne sait quoi fomentés par on ne sait qui mais on aimerait bien savoir pourquoi ! Suite à la lecture des 3 premiers tomes, je change mon avis, j'augmente ma note et je mets un coup de coeur! La série tient bien la route, le suspense est au rendez-vous, les personnages évoluent et on leur découvre des côtés obscurs très intéressants. Le tome 3 nous tient en haleine, et je me précipiterai chez mon libraire quand le tome 4 sortira!!!
Voici une oeuvre qui ne paye pas de mine mais qui attire assez vite l'attention, il faut dire qu'une histoire d'apprentis héros losers dans une école spécialisée sent bon le recyclage papier d'une autre série peu connue : Harry Potter ! :) On remplace donc les apprentis sorciers (2 garçons et 1 fille) par des apprentis super héros (2 filles et 1 garçon) disposés au dur apprentissage de la bravoure et des sorts aléatoires ! Rien ne manque : les rivalités, l'école concurrente, les passages dérobés dans l'université et les professeurs mystérieux... Si on ajoute à cela un trait typiquement inspiré des mangas pour une oeuvre nationale, on peut à juste titre se demander quel peut être l'intérêt de lire Freaks' Squeele dans un marché de plus en plus saturé de copies et de bouquins de seconde zone... Et on aura surement tort ! :( Car en dépit de cette introduction fort peu élogieuse se cache une oeuvre qui entraine son lecteur dans un récit aux abords téléphonés mais qui ne manque pas de qualités... D'abord le trait de l'auteur est tout à fait maitrisé et original. Si tous les personnages sont parfaitement dessinés et reconnaissables, alors que penser des décors aux crayonnés troubles et précis qui plantent un environnement à la fois poétique et familier ! Bref on y croit et le dépaysement est total ! Secundo le noir et blanc est parfaitement employé et cède parfois sa place à des couleurs cassant le rythme du récit ainsi que sa rupture comme s'y emploie également si bien Run et ses Mutafukaz ! La trame graphique est un véritable régal et nous change des mangas papier se faisant l'économie de décors au profit d'une productivité imposée, l'auteur impose de surcroit un découpage fluide et compréhensible lors des nombreuses scènes d'action comme des passages d'exposition, tous excellents ! Mais c'est justement dans le traitement de son histoire que Freaks' Squeele excèle car c'est très drôle sans être balourd ! Ce n'est jamais vulgaire, juste coquin et taquin ! Les bonnes idées succèdent aux bonnes idées et en soufflant de telle manière le chaud et le froid, on dévore les pages l'une après l'autre. De la présentation des personnages aux différentes épreuves (le chapitre sur le vol de serviettes ou des fameux guerriers qui font "ni" vaut son pesant de cacahouètes en terme d'humour et de scènes d'action). Florent Maudoux n'hésite pas de surcroit à empiler les références par de subtils hommages tels que les films de Tsui Hark (The Blade avec le professeur sabreur manchot) ou même Carpenter (et un fantôme chinois par là). On sent l'amour des oeuvres bis, ces fameux films de série B ou Z n'ayant aucun autre but que de nous divertir et c'est ce que cet auteur s'est évertué à faire avec talent. Freaks' Squeele mérite donc bien plus d'attentions que son postulat ne le laisse croire car il donne de jolis atouts à une bande dessinée se réclamant à la fois de la fantasy, du comics ou du manga sans oublier d'offrir le fun sans le toc. Très fort.. A emprunter, à voler ou à se faire offrir mais à lire sans prétentions. Freaks' Squeele est inclassable comme son grand cousin Mutafukaz mais peut être plus accessible car moins référencé. Pour ma part j'ai choisi de les acquérir et attends avec impatience le prochain opus en espérant que l'auteur gardera les pieds sur terre afin de poursuivre et de conclure dignement son oeuvre ! PS : à noter une édition de grande qualité et des pages de l'auteur plutôt poilantes qu'il faudra lire pour comprendre la ruse du mot "SQUEELE" :)
On pourrait s'arrêter à une première impression et déclarer qu'il s'agit d'une sympathique oeuvre pour ado, à la limite de la parodie et dont le scénario avance laborieusement. Dire que ce premier tome est un bon moyen de s'amuser en mettant en veilleuse son cerveau. On pourrait aussi reprocher au dessin, même s'il est techniquement excellent, de manquer un brin de personnalité, bien que le travail sur les ombres et les lumières ainsi que la narration soient très soignés. C'est à la relecture qu'on découvre les petites subtilités disséminées un peu partout dans l'épais volume. Les prises de position militante de l'auteur. L'empathie pour chacun de ses personnages du plus vilain au plus insignifiant. La méticulosité apportée à chaque détail de la vie de ces étudiants apprentis héros. La représentation loufoque de la guerre des sexes. Et cet amour immodéré pour un genre en mal de reconnaissance: le bis. Après lecture du deuxième opus qui va bien au delà du premier tome, je vais sauter le pas et attribuer un 5 bien mérité à cette série !
Bonne surprise que cette nouvelle série. On a droit à une nouvelle histoire d'école formant des super-héros : mutants/sorciers etc., mais je trouve les histoires suffisamment diversifiées et inventives pour éviter l'ennui. Et Florent Maudoux réussit à semer des éléments pour les ressortir de façon assez inattendue, mais relativement logique. Par contre j'aurais aimé un peu plus de jeu sur le côté furtif et ténébreux (au sens physique du terme) d'Ombre de Loup. Côté dessin, on a là un auteur qui a déjà une assez bonne maîtrise de son graphisme, même si je trouve qu'il manque un peu de caractère. Une série plutôt intéressante, à lire.
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