Buffy contre les vampires - Saison 8 (Buffy the vampire slayer)
Will Eisner Award 2008 : Best New Series La Bouche de l’Enfer n’est plus, un nouveau conseil de chasseurs de vampires se forme afin de défendre le monde contre les forces démoniaques. Leur guide: Buffy Summers, la tueuse originale.
Dark Horse Comics Urban Fantasy Will Eisner Awards
Dans cette huitième saison, la population mondiale des Tueuse de Vampire est passée de 2 à presque 2000. Un peu plus d’une centaine sont sous la direction de Buffy et Alex dans les Highlands écossaises. Aiguisant leur adresse au combat et s’entraînant à former de puissantes escadrilles pour combattre les forces du mal, même si elles sont de type militaro non paranormale, ces Tueuses se préparent à une guerre imminente contre l’humanité et un mystérieux nouveau super vilain, Crépuscule. Et aussi, Dawn est maintenant une géante
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Date de parution | 25 Juin 2008 |
Statut histoire | Une histoire par tome (Réédition en cours en albums plus épais) 8 tomes parus |
Les avis
Je ne partage absolument pas le point de vue de Ro sur les qualités de "Buffy The Vampire Slayer", néanmoins sa critique soulève un point essentiel : cette bande dessinée s’adresse avant tout aux fans/connaisseurs de la série TV (exigeants de surcroît). Donc mon propre avis s’adresse principalement à ces derniers (et ce n'est pas de l'élitisme). Qu’est ce qui fait de Buffy une grande série : - la qualité indéniable de son écriture, due en particulier au talent de dialoguiste hors norme de ses auteurs (pour Whedon en particulier cela tient même du génie) et de son humour très second degré qui me fait penser que cette série n’est pas, et n’a jamais été une série pour ado, - un cast de grande qualité, porté par une excellente interprète principale (Sarah Michelle Gellar) et qui ne s’apprécie pleinement qu’en v.o. (j’avais la même opinion que Ro lorsque j’ai découvert la série en v.f., et puis je suis tombé sur la quatrième saison en v.o., et ça a été la claque), - une vision sur la durée qui apporte une cohérence certaine aux sept saisons et à cette huitième (un showrunner qui sait où va sa série sur le long terme, c’est assez rare pour être souligné), - même si la mise en scène télévisuelle a les mêmes contrainte que n’importe quel show de grand Network (22 épisodes de 42 minutes par saison, avec un budget très serré y compris lorsque la série était au top de sa popularité), on pouvait tombé de temps à autres sur des épisodes graphiquement marquants (généralement réalisés par Whedon lui-même comme "The Corpse", "Hush", et le très lynchéen "Restless"). Les premier et troisièmes points portant tous deux la marque de Joss Whedon, on ne peut qu’être rassuré sur la qualité des histoires de la BD (ce n’est pas de la divination, c’est un constat de la qualité des scénarii après deux relectures). Comme sur la série celui-ci supervise les pitch des différentes histoires, se charge de l’écriture de certains épisodes, déléguant à des habitués maîtrisant le Buffyverse (de la série TV ou des adaptations BD précédentes) l’écriture du reste de la série. Pour ce premier tome, les 5 épisodes sont de la main de Whedon lui-même (la série se poursuit au rythme d'arc en 4 épisodes, entrecoupés d'épisodes uniques). De plus, si l'auteur/créateur a décidé de sous titré cette série "saison 8", cela veut bien dire qu’il va continuer à gérer la cohérence de sa série et l’évolution par étapes de ses personnages. Le deuxième point fait forcément défaut, et si les dessins de Jeanty assurent la reconnaissance des personnages (avec un rendu générale comics un peu trop classique à mon goût), il ne peut pas nuancé le jeu de "ses acteurs" comme la série pouvait si bien le faire (donc on perd un peu en émotion autre grosse qualité de la série TV). Et comme cette parution chez Fusion Comics est une adaptation française (bonne traduction de Jérôme Wicky néanmoins), on perd beaucoup de la rythmique des dialogues originaux et de leur interprètes respectifs (sans même parler des accents de chacun). La traduction façon "djeuns" du langage familier original n'arrange rien à l'affaire, abaissant artificiellement l'age des protagonistes (entrés dans l'age adulte depuis quelques années maintenant). Quand au quatrième point, pour l’instant tout ce que je peux dire c’est que même si les dessins ne transcendent pas le matériau d’origine, la BD se lit très bien. Il manque quand même un peu d’audace pour l’instant (hormis quelques ruptures de rythme temporelles dans le cinquième épisode -dessiné par Paul Lee- rupture imposée par le script de Whedon). Pour les puristes une petite comparaison v.o./v.f (je ne parle pas ici des recueils v.o.). Si le format reste inchangé, l’édition française a l’avantage d’une couverture cartonnée et le fait d’inclure non seulement les magnifiques couvertures de Jo Chen mais aussi les couvertures variants de Georges Jeanty (et un résumé des 7 saisons TV). Par contre, j’ai trouvé les 3 erreurs suivantes : à la première partie page 5, la bulle de pensée en bas de la case 2 (bulle un peu obscure telle qu’elle a été traduite et qui fait référence en fait à un épisode de la saison 5 d’Angel) est à intervertir avec celle en haut de la case 3. Page 17 de ce même épisode, case 3, une bulle de Buffy a aussi été intervertie avec une bulle de Xander (= Alex en v.f.). Enfin au troisième épisode à la planche 2, case 3, la deuxième bulle de Buffy devrait contenir : « Pas d’accord non plus. Comment es tu entré dans mon rêve ? ». Je conseille donc vivement l’achat de cette BD aux fans de la série de Joss Whedon qui ne seront pas déçus, mais par contre je le déconseille aux personnes étrangères (ou rétives) à son univers et son humour. Pour ceux qui ont soif de découvertes, un détour par la case DVD (en v.o. sinon rien) s’impose avant de se lancer dans cette bande dessinée. ps : un des avantages des comics v.o. mensuels est le courier des lecteurs toujours très enrichissant (pour mettre la honte à Whedon -et sa mémoire défaillante- qui a fait revenir un personnage qui mythologiquement ne le pouvait pas), et qui a permis à l'auteur d’expliquer pourquoi il avait dédicacé le cinquième épisode à une certaine Janie Kleinman. Il s’agit d’une executive de la série qui a été diagnostiquée d’un cancer un peu avant la diffusion de la saison 1 (à qui on avait donner quelques mois à vivre) et qui est décédée en 2007, 12 années plus tard. Elle a assuré sans jamais se plaindre ses fonctions sur la série durant les 7 années où elle est restée à l'antenne, et ce, en dépit de sa maladie. Pensez donc à lire ou relire le cinquième épisode de ce premier tome avec ce fait à l'esprit pour bien en saisir toutes les subtilités.
Après avoir attendu des semaines et des semaines, je suis enfin arrivé à avoir la fameuse saison 8 de Buffy, le dessin est digne d'un comics ordinaire, cependant certaines images sont très bien dessinées. En ce qui concerne l' histoire, on perd un peu le côté "cheap" de la série néanmoins il fallait s'y attendre, le caractère des personnages est respecté, on retrouve enfin notre célèbre tueuse de vampire et rien que pour ça, ça vaut le coup.
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