Ewen
Une épopée fantastique...
École européenne supérieure de l'image Les petits éditeurs indépendants
Depuis des siècles, les Slivens habitent sur l’île des “Terres Bleues”. Ce peuple d’agriculteurs et de pêcheurs mène une vie paisible, jusqu’au jour où les Norwegs, marins et guerriers avertis, apparaissent au large des côtes, et décident de les envahir. Mais le bruit court qu’un mystérieux guerrier, un certain Ewen, appelé aussi le “frère du dragon”, donne du fil à retordre aux envahisseurs, aux confins de l’île, en les combattant férocement pour libérer les Slivens. A la tête d’une armée puissante, Ewen récolte sur son passage des victoires contre les Norwegs, mais cela ne va pas durer. Après une bataille sanglante, son armée est anéantie. Il échappe de justesse à la mort, puis disparaît dans les flots… (Texte de l'éditeur)
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Date de parution | 19 Juin 2008 |
Statut histoire | Série abandonnée (sur décision de l'éditeur) 1 tome paru |
Les avis
Bardouf ! Que c'est beau graphiquement. C'est tellement réaliste que le dessinateur s'est abstenu d'un encrage (détourage à l'encre), ce qui peut perturber certains. Comme dans une galerie de peinture, nous avons à voir une succession de tableaux. Un vrai régal visuel, comme le cahier graphique en fin d'album ! Mais ... le série est inachevée et s'arrête là ! D'où la réserve sur l'achat conseillé. Sublime graphiquement avec scénario correct sans plus, mais surtout inachevé ... dommage ! A vous de voir !
Je découvre avec cet album le travail d’Andreï Arinouchkine, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a du talent ! J’ai trouvé très bons son dessin, et la colorisation parfois diaphane qui l’habille. Le grand dossier qui présente son travail graphique, avec des crayonnés, esquisses et divers essais en fin de volume – comme souvent dans les publications soignées de Daniel Maghen – confirme ce talent. Ceci étant dit, si le plumage est beau, je n’ai pas été convaincu par le ramage. L’histoire en elle-même, mais aussi certains dialogues : je n’ai pas accroché. C’est trop lent et, paradoxalement, même s’il n’y a pas tant de dialogues que ça, ils m’ont donné l’impression d’être trop « verbeux », redondants avec l’action. Quant à l’intrigue de base, elle n’est pas des plus originales… De plus, alors que je loue le travail de l’éditeur/galeriste Daniel Maghen (ici ou avec les œuvres suivantes d’Oger ou de Prugne), j’ai du mal à comprendre et à accepter l’abandon brutal de la série dès le premier tome. Surtout qu’il ne conclut rien du tout, et laisse en plan le lecteur sans savoir ce qui va arriver aux quatre intrépides qui se jettent dans le vide. Ces deux dernières remarques me font mettre deux étoiles. Si vous avez l’occasion en bibliothèque, comme moi, de tomber sur cet album, jetez-y quand même un coup d’œil, mais pour le dessin essentiellement.
La Galerie Daniel Maghen a habitué les lecteurs à une qualité d'albums, et ici on en a encore un bel exemple avec ce grand format exceptionnel à la couverture sublime et à l'épaisseur du papier au toucher rugueux, un peu comme le papier Canson, qui permet d'apprécier un dessin superbe et très pictural. Chaque case est comme une sorte de petite peinture, on se surprend à les détailler plus de temps qu'il faudrait, c'est vraiment magnifique. Il y a des pages grandioses avec de très grandes cases, le textuel et le dialogue sont presque des intrus sur ces images tant elles sont belles et se suffisent par leur seule valeur graphique. On est donc d'accord qu'on est en face d'un très beau matériel esthétique et graphique. Le scénario quant à lui, n'est pas plus mal qu'une autre Bd de fantasy ou de médiéval fantastique ; il s'agit d'une invasion puis d'une sorte de quête d'honneur perdu et de gloire d'un anti-héros brutal et arrogant, dans un univers de fantasy à tendance un peu Viking, il y a donc des éléments familiers de cette ambiance, même si en l'état, il y manque une vraie profondeur. Mais le pire, c'est qu'on restera frustré à jamais par l'abandon de l'auteur de ne pas poursuivre cette aventure ; c'est peu respectueux des lecteurs qui ont fait l'effort de s'intéresser à cet album. Rien que pour ça, j'aurais pu noter 2/5, mais je reste à 3/5 pour le visuel qui régale les yeux.
J'ai acheté le premier tome dès sa parution pour qu'il suive mon fils dont c'est le prénom. Je n'avais à ce moment là aucune vue sur l'intérêt de la série. Par contre, le très bel objet graphique qu'il était (grand format, dessin somptueux, carnet de croquis) en faisait en plus une acquisition raisonnée. Le scénario, sans être l'histoire du siècle, est plutôt correct pour de la HF, et j'ai lu des bousins bien moins intéressant. Par contre c'est vraiment se foutre de la gueule du monde que d'arrêter une série après le premier tome. Les succès mutualisent les échecs et il est certain qu'en arrêtant la série dès le premier tome, aucune chance de donner un nouveau souffle et d'en relancer l'intérêt. Et quid des acquéreurs, on leur rembourse leur achat puisqu'on ne tient pas compte de ceux qui ont acheté. Ca restera un joli cadeau à mon fils quand il sera en âge de la lire mais quel dommage de se foutre ainsi du lecteur.
Après la lecture du premier et seul tome. Chaque case est une oeuvre d'art mais en séquence, le résultat fait artificiel, figé, sans vie. Cette Bd démontre le fait qu'il y a bien un équilibre vers lequel il faut tendre. A trop chercher la technique, Arinouchkine en a oublié les émotions. Les décors sont superbes en général mais les personnages ont des visages inexpressifs. Le scénario est commun, ni bon ni mauvais. Le juger sur ce seul tome introductif est réducteur. Les auteurs sont passés à côté de leur sujet, la narration est lourde et pénible et la lecture ne fournit pas le plaisir escompté. Un petit 2/5 car il y a des qualités mais aussi beaucoup d'incompatibilités....
Comment ne pas céder à l’achat de cette BD ? La couverture est sublime, l’album est magnifique et la curiosité est grande devant le premier ouvrage du nouvel éditeur Daniel Maghen. Effectivement, l’édition de l’album est de très grande qualité, à ce point rarement constatée. Le premier opus est composé de 56 planches, plus belles les unes que les autres. Le travail graphique réaliste est vraiment splendide, le lecteur en prend plein les yeux et se délecte des paysages nordiques proposés. Au niveau de l’histoire, la narration est fluide et simple, comme le scénario, qui m’a fait penser plusieurs fois à La Complainte des landes perdues. Pour l’instant, je reste un peu sur ma faim, j’aurais voulu en savoir plus sur les personnages. Le manque de consistance scénaristique ne me rebute pas mais en attendant le second tome, j’ai trouvé le récit trop "léger". Pour conclure, c’est simple, certes, mais divertissant et agréable à suivre. Cette nouvelle série m’a vraiment emporté dans cette épopée fantastique, magnifiquement mise en page par les auteurs et l’éditeur. Je mets mon avis à jour car l'éditeur a décidé d'abandonner la série... Une fois de plus, le lecteur se sent floué. Le premier volume était sympa mais il m'avait laissé un goût de trop peu, au niveau de l'histoire essentiellement. Je descends dès lors ma note et, comme d'habitude, je ne conseille pas l'achat d'une série abandonnée.
Un bof vraiment très bof, que j'ai failli arrondir à l'étoile inférieure à cause du choix éditorial d'arrêter la série. En tous les cas, me voilà rassurée, j'ai bien fait de ne pas l'acheter, puisqu'il n'y aura pas de suite. Je ne suis pas vraiment fan du dessin, en dehors de quelques vues (magnifiques) de sommets montagneux, d'étendues d'eau ou de végétation luxuriante et autres cascades, je trouve le reste beaucoup trop flou et chargé, avec des couleurs fades et mal assorties (très bon exemple dans la galerie), sauf peut-être dans la partie de la forêt des brumes. Je préfère largement les croquis de fin d'album au dessin en couleur. Les êtres humains sont assez ratés, surtout au niveau de l'expression du visage (sauf Alis, qui est globalement et régulièrement bien croquée) et tout est très statique. Le scénario ne m'a pas laissé un souvenir impérissable, voilà une semaine que je l'ai lue et je ne garde en tête que quelques images de la "naissance" d'Ewen avec cette ahurissante histoire de dragon, l'amourette entre Alis et le poète soit disant boiteux, Ewen et son attitude de chasseur de greluches macho qui-obtient-toujours-ce-qu'il-désire, et un saut dans le vide à la fin… J'ai dû m'y reprendre à trois fois pour aller au-delà de la partie narrative du début tellement je la trouvais insupportable à lire. Si cette série avait eu une suite, je ne l'aurais de toutes façons probablement pas lue et en tous les cas pas achetée, ce qui ne m'empêche pas de regretter de genre de choix éditorial après la sortie du seul premier tome.
Pourquoi faut-il qu'une série si prometteuse soit arrêtée sur décision unilatérale de l'Editeur ? Au moment où j'écris ces lignes, la série avait seulement un an d'existence. Il faut parfois attendre plusieurs années avant qu'un second tome vienne compléter le premier. Pourquoi cette décision si brutale et sans appel ? La maison d'édition est un galériste -Daniel Maghen- qui n'hésite pas à remercier dans la préface Michel Edouard Leclerc pour son soutien permanent... On leur doit le récent Canoë Bay. La réponse est simple: seulement 3000 exemplaires vendus. Par ailleurs, des efforts ont été réalisés pour offrir un magnifique premier tome avec un grand format inhabituel. Tiburce Oger lui-même signe un scénario plus noir que d'habitude. Les dessins d'Arinouchkine (d'origine biélorusse) sont vraiment de toute beauté avec des tons doux et pastels. On a droit à de superbes esquisses dans un cahier spécial en fin de volume (32 pages de croquis tout de même !). Sur la forme qui fait très galerie d'art, il n'y a rien à redire ! L'histoire en elle-même peut paraître assez classique et simpliste. Un peuple barbare et brutal envahit par la mer les terres d'un pacifique peuple de cultivateurs terriens. La légende dit qu'un homme va un jour libérer son peuple du joug de l'envahisseur. Cette trame n'est point originale. Ce qui fait l'attrait, c'est que ce mystérieux homme n'est pas de ceux qu'on aime. Il a tout du anti-héros. On arrive à lui préférer le gentil poète qui appartient au peuple dominateur. Cette démarche semble un peu novatrice dans le monde de l'heroic fantasy, à de rares exceptions près. Le problème est qu'on ne connaîtra jamais la suite de cette saga. Je ne peux conseiller l'achat dans un tel cas. J'entends les cris de tous ceux qui aiment l'oeuvre inachevée. Désolé mais je ne suis pas des leurs !
Cela faisait un moment que je tournais autour de cette bande dessinée. J'avais hésité à l'acheter car j'avais l'impression en la feuilletant que la lecture allait être rapide. C'est donc à la bibliothèque que j'ai déniché le premier volume de cette nouvelle série. Elle sort du lot pour trois raisons: - par son grand format inhabituel parmi les bd actuelles - par son dessin bien léché - par son carnet d'esquisses, fort bien fourni et surtout qui, par sa présence, mérite surtout qu'on s'attarde sur ce livre Tout d'abord, c'est le nom de Tiburce Oger sur la couverture qui a attiré mon attention, outre la polémique lancée sur certains sites de bd sur les motivations de Daniel Maghen (l'éditeur) pour se lancer dans l'édition. En effet, au vu du catalogue de cette nouvelle maison d'édition, on peut légitimement se demander si le dessin n'est pas favorisé au détriment du scénario. C'est un peu ce que j'ai ressenti à la lecture de cette énième aventure d'Héroïc Fantaisy. Cependant, le superbe dessin d'Arinouckine vient sauver les faiblesses du scénario. D'ailleurs, c'est assez drôle que Tiburce Oger, auteur du tout récent Canoë Bay (toujours chez DM), ou encore de L'auberge du Bout du Monde s'adjoint les services d'Arnouchkine, dessinateur assez proche du style de Eberoni (on a constamment l'impression d'un brouillard devant chaque case, voire de découvrir le dessin à travers un voile transparent), dessinateur de "Deux vies", scénarisé par...Tiburce Oger, aux éditions Daniel Maghen. Sinon, l'histoire demeure classique; elle se lit très vite, mais surtout j'ai vraiment admiré le dessin. Je lirai sans nul doute la suite.
Premier album des éditions Daniel Maghen que je lis, j'ai aussitôt été assez surpris par le grand format de cet ouvrage. Grande couverture, planches sensiblement plus grandes que le grand format classique, papier épais, etc. L'accent est clairement mis sur la qualité de l'objet, certainement pour justifier son prix élevé (à moins que ce ne soit l'inverse ?). Ca m'aurait plu si j'avais accroché au graphisme, mais ce n'est pas vraiment le cas. Car ce format un peu plus grand que d'habitude accentue la taille des cases ce qui, d'une part, les rend moins faciles à lire à mes yeux et, d'autre part, met également davantage en avant les menus défauts du dessin. Ces défauts sont mineurs car Arinouchkine est sans conteste un illustrateur de qualité. Certaines de ses planches sont admirables. J'aime ses couleurs, la majorité de ses décors et certains traitements très réussis comme ceux de l'eau et autres paysages forestiers. J'aime moins l'aspect photo-réaliste et figé de ses visages. J'aime encore moins les effets de flou qui affectent la quasi totalité de ses décors. Je trouve son découpage perfectible et pas toujours très plaisant à lire. Et je n'accroche pas à l'ensemble car je lui trouve un aspect que je qualifierais de légèrement "pompier" à mon goût. Je n'ai pas vraiment accroché non plus à l'histoire. Elle se présente comme un récit heroic-fantasy assez typique, avec un peuple guerrier qui opprime un peuple plus pacifique, un héros combattant qui serait l'élu qui va sauver les opprimés, et une quête d'un petit groupe autour de cet élu pour aller chercher ce qui va permettre la libération du peuple soumis. Là où l'intrigue gagne en originalité, c'est dans le fait que le "héros sauveur élu" est un vrai salaud : imbu de sa personne, brutal, dangereux, n'hésitant pas à violer la femme qu'il déclare être sienne bien malgré elle. Et pourtant comme c'est l'élu, ceux qui subissent son autorité et son arrogance l'aident malgré tout dans sa quête, ayant à la fois à affronter les dangers que ça implique et les dangers que leur sauveur fait peser sur eux. Mais pour le moment, cette originalité ne permet pas de sortir vraiment ce récit du lot et je ne suis guère captivé ni motivé à l'idée de lire la suite.
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