Ewen
Une épopée fantastique...
École européenne supérieure de l'image Les petits éditeurs indépendants
Depuis des siècles, les Slivens habitent sur l’île des “Terres Bleues”. Ce peuple d’agriculteurs et de pêcheurs mène une vie paisible, jusqu’au jour où les Norwegs, marins et guerriers avertis, apparaissent au large des côtes, et décident de les envahir. Mais le bruit court qu’un mystérieux guerrier, un certain Ewen, appelé aussi le “frère du dragon”, donne du fil à retordre aux envahisseurs, aux confins de l’île, en les combattant férocement pour libérer les Slivens. A la tête d’une armée puissante, Ewen récolte sur son passage des victoires contre les Norwegs, mais cela ne va pas durer. Après une bataille sanglante, son armée est anéantie. Il échappe de justesse à la mort, puis disparaît dans les flots… (Texte de l'éditeur)
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Date de parution | 19 Juin 2008 |
Statut histoire | Série abandonnée (sur décision de l'éditeur) 1 tome paru |
Les avis
Que dire de cette BD. Elle oscille entre la BD d'héroïc fantasy et l'art book. Je ne connaissais ni l'éditeur Daniel Maghen, ni le scénariste Tiburce Oger, ni le dessinateur André Arinouchkine. Avant de parler du dessin, le scénario nous entraîne dans un univers d'héroïc fantasy aux allures scandinaves. Le récit se présente sous la forme d'une geste, à la manière de la geste Arthurienne elle narre la naissance, l'ascension et la quête d'un héros légendaire, Ewen, dit le frère du Dragon. Le récit dans son ensemble est assez bon (3.5/5) les héros ont des psychologies bien définies et le scénariste a pris le parti de présenter un Ewen dans tout sa splendeur guerrière mais sans omettre les mauvais côtés, ce qui le rend pas spécialement attachant et ça c'est assez original pour être souligné. A la fin du tome le groupe de personnages (4 en tout) est réuni et démarre la quête pour laquelle ils sont prédestinés... Une bonne intro pour un récit d'héroïc fantasy... Pour ce qui est du dessin, je n'ai encore rien vu de comparable dans la BD, la seule référence qui me vient à l'esprit est Louis Royo le célèbre créateur d'art books d'héroïc fantasy à ceci près que LR réalise ses planches en technique d'aérographie alors qu'ici la technique semble être celle du fusain (4.5/5). Mais dans l'ensemble la perfection recherchée par André Arinouckine est similaire à celle des planches de Royo. Les visages des personnages principaux sont tout simplement beaux (presque parfaits). La mise en page est audacieuse et généreuse, pas plus de 7 cases par planche (excepté une planche à 8 cases). En moyenne entre 4 et 5 cases par planche (parfois moins), ce qui permet de poser des décors et une ambiance ; en contre-partie les puristes diront que cela nuit à la progression scénaristique. La maîtrise technique du dessin est proche de celle de Delaby dans "Morigannes" c'est dire... Aucune erreur de perspective ou de proportion... un vrai régal pour les yeux. La mise en couleur, très douce, ajoute au côté onirique et mythologique du récit. Une réussite totale et entière... Le seul inconvénient dans ce genre d'ouvrage, c'est que, lorsqu'on revient à des lectures plus classiques, il faut un petit temps d'adaptation au niveau du dessin. En résumé : un ouvrage d'exception à posséder dans sa BDthèque pour les fans d'HF et les autres.
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