New West

Service minimum pour cette BD, vite oubliée... Le scénario de fond est assez intéressant dans le sens où il est plutôt original et tient la route, avec cette histoire se déroulant dans une Los Angeles privée d'électricité, plongée dans le noir, avec les gens qui se déplacent à cheval. Mais quel dommage que le personnage principal soit une caricature éculée du superflic désabusé, alcoolique, misanthrope, qui arrive à se faire à lui (presque) tout seul toute une armée de malfaiteurs....Grrrrrr... Côté dessins, ce graphisme informatisé n'est pas moche, mais manque cruellement de personnalité. Bref, un comic sans trop de saveur, dont la lecture est loin d'être indispensable. (116)

07/05/2012 (modifier)

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Comme l'ont annoncé les posteurs précédents, "New West" est un habile mélange de styles donnant un résultat original et convainquant. Le scénario est bien construit, l'intrigue est distillée progressivement. Je regrette un manque de consistance certainement lié à des restrictions de pagination. En effet, certains passages passent rapidement et il y a bien des éléments que j'aurai souhaité mieux connaitre. Ce comics a un univers simple et étonnant : Los Angeles dans un futur proche sans la fée électricité. Les transports sont assurés à l'ancienne avec des chevaux. La lecture fut des plus plaisantes malgré un dessin manquant de détails. Il m'a plu mais son style expérimental est dépouillé. La colorisation est troublante mais efficace. Avec une vingtaine de pages supplémentaires, ce one shot aurait pu être excellent. La psychologie et le passé des personnages auraient pu être davantage développés. Le bilan est positif malgré le fait qu'il soit perfectible. "New West" a suffisamment de qualités pour que je le conseille. Note finale : 3.5/5

27/02/2011 (modifier)

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Quand j'ai appris sur ce site que la collection Angle Comics de Bamboo s'arrêtait, j'ai voulu découvrir au hasard un de ces titres pour savoir de quoi on parle. J'ai alors découvert New West, un récit de suspense avec des personnages forts et des enjeux profonds. C'est carrément un polar d'un ton nouveau qui mélange habilement trois genres totalement différents : le western, le film de sabre et le film de gangster. Tous les éléments sont réunis pour nous faire passer un bon moment de lecture. Quand on découvre ce Los Angeles de nos jours et qu'on ne voit plus de voitures circuler mais des chevaux et qu'il n'y a plus d'électricité dans les habitations qui sont éclairées avec des bougies et des lanternes, on commence à se poser des questions... L'explication sera assez vite donnée et on se rend compte qu'on pénètre dans une dimension que les polars n'ont jamais explorée jusqu'ici. Bref, il y a beaucoup de bonnes idées même si cela pourra apparaître pour certains lecteurs comme un peu tiré par les cheveux. Cela reste un titre très étonnant car original. Le point faible de ce one shot proviendra du graphisme que j'ai trouvé un peu léger sur les détails. Cependant, la colorisation me semble parfaitement réussie car elle crée les ambiances nécessaires à la progression de l'histoire. Au final, on ne pourra que regretter la disparition de cette collection qui apportait quelque chose de nouveau dans le paysage de la bande dessinée. Du coup, ce titre sera bientôt introuvable sur le marché à moins d'une reprise par un autre Editeur ce qui me paraît improbable.

21/09/2009 (modifier)

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Un album assez surprenant. Ce « New West » est un polar « classique » mais qui a quelque chose de novateur en lui. J’y ai trouvé comme un mélange de western, de « policier » et de film oriental. Il faut dire que le postulat de départ à quelque chose de particulier : j’ai été plongé dans un monde qui a bien changé. Hé oui, des terroristes coréens ont fait péter une bombe à impulsion. Boum !… Résultat : d’innombrables victimes, nombre de machines et –surtout- l’électricité qui ne fonctionnent plus. Une décision capitale a –entre autres- par la suite été prise : l’interdiction totale des armes à feu. « New West » ?.. comme un bon vieux film américain « noir de noir » où un flic un peu « borderline » a le don de se fourrer dans des embrouilles pas possibles. Et pas mal d’ingrédients ont suscité mon attention : une bonne histoire, une bonne traduction des dialogues, de l’action, des rebondissements , de la violence, des personnages bien typés où les « seconds couteaux » ont même de bons rôles. Au final : une bien bonne surprise –même si l’ensemble est un tantinet prévisible- qui mélange avec bonheur une bonne histoire, un graphisme réaliste où Noto fait preuve d’une vraie « patte » ; lequel Noto a également un vrai don pour « travailler » la couleur ; ce qui n’est pas donné à n’importe quel dessinateur. Vraiment distrayant.

21/07/2008 (modifier)

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