Vixit - Tueur de Ville
Une équipe de démolisseurs est chargée de raser une ville en ruine, mais celle-ci n'a pas du tout envie de se laisser faire.
Serial killers
Une équipe de démolisseurs est chargée de raser une ville en ruine et un barrage gigantesque. A leur tête, Mel Kilgor, un baroudeur compétent qui cache un secret issu de son passé amoureux. Une personne ou une chose mystérieuse apparaît soudainement et se met à tuer les membres de l'équipe de démolisseurs. La ville essaie-t-elle se défendre ?
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Date de parution | Janvier 1988 |
Statut histoire | One shot (une suite était néanmoins prévue) 1 tome paru |
Les avis
Une équipe de repris de justice est engagée par la Cemac pour raser un barrage et sa zone industrielle. Les meurtres s’accumulent ! Vixit est le premier tome et à ce jour l’unique tome de la série tueur en ville. Pourtant cette histoire à la mad max post apocalyptique me fait penser aux douze salopards avec les fameux - entres autres - Lee Marvin et Charles Bronson. Une BD violente bien découpée. Le graphisme de Jean-Marc Kisler est propre et efficace. Plutôt très bien pour une première et au final sa seule BD à ce jour. Une série morte née. Dommage.
2.5 Un peu déçu par cet album parce que je pensais lire une perle méconnue et au final je trouve que c'est moyen. Le scénario n'est pas dénué de qualités pourtant et le dessin est effectivement bon (dommage que le dessinateur semble avoir disparu de la circulation). Je pense que la raison pour laquelle je n'ai pas accroché est que je ne me suis attaché à aucun personnage. Or, le scénario met en avant l'action et le fait que les personnages se font tuer un à un. Si je m'étais attaché à eux, j'aurais ressenti de la tension parce que j'aurais peur de voir un personnage que j'aime mourir. Mais ce n'était pas le cas alors j'ai juste vu un scénario avec du potentiel rempli de scènes d'action qui m'ont laissé indifférent. Dommage parce qu'il y a de bonnes idées et ça aurait pu devenir une bonne série. Pour les fans des films d'actions des années 1980.
Une belle trouvaille que ce Tueur de ville. Cela fait plaisir de découvrir qu’on peut encore être surpris par des BD « anciennes » alors qu’on pensait avoir fait le tour du genre. Il y a tout de suite des images et références qui nous viennent en tête à la lecture, Tueur de ville - Vixit ressemblant sur de nombreux points au film Alien 3. De part son décorum mécanique de métal et de rouilles, le barrage ainsi que le village fantôme possédant un aspect brinquebalant et vétuste. De part bien évidemment son côté survival horror à ciel plus ou moins ouvert avec une menace qui tarde à montrer le bout de son nez. Et enfin de part son casting composé de taulards avec des psychologies bien différentes et des vraies gueules de cinoche. On pousse la ressemblance jusqu’à la scène finale de la cuvée de lave. C’est presque à se demander si la BD n’a pas influencé le film de David Fincher... C’est donc un mélange de ça, et aussi des films d’action hero des années 80 avec leur protagoniste à la testostérone façon Schwarzy, le héros s’appelant Mel (Mel Gibson?) et son meilleur pote Sly (Stallone?). En tout cas j’ai trouvé le scénario assez immersif, renforcé par la mise en scène très cinématographique où on prend le temps de poser l’ambiance. Scénario plutôt fluide et bourrin comme peuvent l’être pas mal d’histoires de survie en milieu hostile. J’ai vraiment apprécié les dialogues de Édith où les gars utilisent un langage cru en se balançant des fions, propre à ce qui faisait à cette époque dans le films couillus comme Alien le retour par exemple (et sans oublier les dialogues où les gars causent contrat et pognon en bras de fer avec la Compagnie qui les exploitent). Elle a tout compris au genre. Le plus surprenant est venu du dessin dont je ne m’attendais pas à une telle prouesse technique. Je ne veux pas dire par là qu’autrefois (même si 1988 ce n’est pas si lointain que cela) on ne savait pas dessiner, mais j’ai rarement lu des BD de cette époque avec autant de détails et de précisions. Le trait me faisait penser à celui de Denis Bajram sur Cryozone (un autre survival horror). On voit bien qu’il y a eu une grosse recherche graphique pour que le dessin colle à ce récit d’anticipation avec des airs et des ambiances limites post-apo (la dégaine de certains personnages est assez kitsch mais marrante). Vraiment, qu’est-ce que c’est beau ! Il n’y a que les couleurs qui trahissent l’âge de Vixit, mais ce n’est pas une critique car elles sont très belles et embellissent le trait de Kisler. D’ailleurs c’est la question à un million de brousoufles : comment se fait-il que ce soit la seule œuvre de Jean-Marc Kisler en matière de bande-dessinée ? Sans même parler de la suite qui était annoncée en fin d’album, pourquoi a-t-il raccroché les crayons ou l’éditeur n’a-t-il pas prolongé l’aventure ? Je ne suis pas expert en la matière mais presque je trouve son trait hyper novateur pour l’époque et annonciateur des générations de dessinateurs à venir dans la décennie des 90’s. Franchement ce Vixit est une curiosité graphique et scénaristique que je recommande de lire et pourquoi pas de posséder pour la rareté de l’objet réédité qu’une seule fois.
Ce récit futuriste aux architectures industrielles dantesques lorgne vers un univers inspiré de certains films de SF comme Outland ou Alien 3 ; c'est un peu bourrin, assez bavard par endroits et un peu confus, mais c'est très distrayant. On a encore des poncifs imparables avec un héros dur à cuire beau gosse, des gros balaises grande gueule, une fille à gros seins et à combi ultra moulante, des prises de tête pour savoir qui a la plus grosse, des affrontements violents, et l'inévitable scène de cul un peu hard... le tout bien emballé et surtout servi par un graphisme superbe qui s'inspire un peu du style d'Aouamri ; heureusement d'ailleurs que la qualité graphique est présente, sinon c'était à jeter. J'aime beaucoup ce genre de dessin musclé et heurté qui sait en même temps garder une finesse dans le détail. C'est le grand atout de cette bande qui n'est pratiquement pas connue, qui ne paie pas de mine, et qui aurait sans aucun doute mérité de continuer sur 1 album ou 2.
Une profusion de beaux mâles aux muscles saillants… dans leurs pantalons ultra moulés on dirait qu'ils sont venus postuler pour faire un remake des Village People ; et la fille tout aussi bodybuildée, à la combinaison tellement ajustée qu'elle semble totalement nue ; sans parler de l'unique scène de cul, quatre cases et quatre positions différentes ! Quelle vigueur ! Malgré ces "légères" exagérations, cela ne décrédibilise pas cette histoire un peu gore, par ailleurs très bien dessinée, aux couleurs directes magnifiques. Les décors ne sont pas en reste, une ville-usine aux proportions et perspectives parfaites, et il faudra se contenter de ce tome unique, qui forme malgré tout une histoire complète. Le scénario n'est pas super original, ce genre de récits ayant déjà été traités, mais il se lit avec plaisir. Un groupe de personnes va se faire dézinguer au fil de l'histoire..., par contre ce qui les tue est une idée plutôt intéressante. Une très belle bd d'action.
Une bd achetée d'occasion à 2 euros, cela ne se refuse pas vu la qualité du graphisme et l’idée de départ qui m’avait franchement emballé : une équipe chargée de démolir une ville, se fait zigouiller les uns après les autres dans un monde futuriste, sale, avec une atmosphère bien prenante, entêtante et angoissante. A la Blade Runner d’une certaine manière, pour compléter la comparaison cinématographique de iannick et Ro. Une approche qui m’apparaît comme une sorte de thriller d’anticipation dans ce monde. ( Je parle d’anticipation car cela peut s’en apparenter tout du moins au début. Fiction ? Cela dépend de l’interprétation optimiste ou pessimiste de notre futur). Malheureusement je n’ai pas accroché du tout à la deuxième partie du récit qui part trop dans le …heu… fantastique ? En tous cas je n’y adhère pas et trouve qu'il va dans une autre direction. Dommage ! Il y a néanmoins pas mal de bonnes idées mais une des révélations qui peut très certainement plaire, ne m’a pas convaincu moi. Je crois que je suis le seul, comme quoi elle ne doit pas être mauvaise, juste différente de l’idée que je n’en faisais. Evidemment je ne savais pas dans quelle aventure je me lançais à l’époque n'ayant lu que quelques page pour me décider. Une histoire étrangement barrée, un monde sale, une ambiance réussie, c’est déjà pas mal, pas à mon goût mais pas mal. (8/20)
Encore une bonne histoire qui débute et s'arrête faute d'un second tome ! Tout à fait d'accord avec ce que j'ai lu sur les deux autres avis. Encore une BD que j'aime relire et que je conseillerai à ceux qui aiment se plonger dans des histoires étranges... comme si une ville pouvait réellement se venger. Mais qui sait... Peut être que quelqu'un la reprendra à son compte un jour pour nous en faire une suite.
C’est un ami qui m’a fait découvrir « Vixit – Tueur de ville »… c’était en 1994. Il me présenta cette bd comme étant une des plus belles séries de sa collection. Il m’avait précisé aussi que cet album est unique, sa réimpression –d’après lui- n’était pas à l’ordre du jour… Mais toujours est-il que la couverture, très attirante avec ses tons chaudes et sales, m’a donnée très envie de feuilleter cette bd… Dès le début de cette histoire, l’atmosphère crasseuse m’a marquée. Le lecteur est plongé tout de suite dans un univers à mi-chemin entre Mad-Max et le New-York déserté du film « Je suis une légende »… Pourtant, le scénario va se révéler plus intéressant que je ne le pensais. Même si des scènes d’action et de violence foisonnent dans cette bd, l’histoire ne se résume pas seulement à un affrontement entre des bourrins et un inconnu. Ce premier tome présente des idées assez surprenantes et sa lecture m’est apparue très prenante. Le récit met en scène une équipe chargée de « nettoyer » une ville déserte et son barrage. Dès son arrivée, ces hommes et femme (eh oui, il y en a qu’une seule les pauvres ! Mais… elle est canon !) vont se confronter à un tueur mystérieux… Quant au dessin, je trouve très bon, très mature, je dirais même qu’il montre des similitudes avec le trait de Vatine quand il réalisait « Aquablue » (Jetez un coup d’œil au quatrième tome de cette série et comparez-le avec « Vixit – Tueur de ville »). Les décors sont très fouillés (les vues d’ensemble sont magnifiques !), les personnages sont assez facilement identifiables quoiqu’ils ont des morphologies de tapettes issues de salles de gonflettes (je précise pour ceux qui ne m’ont pas compris : ils ressemblent à des bodybuilders comme l’a été Arnold Schwarzenegger). La mise en couleurs adopte des tons pratiquement identiques tout au long de l’album mais cela ne m’a pas dérangé étant donné qu’ils retransmettent parfaitement l’aspect d’abandon de cette ville. Des séquences d’action sont impressionnantes… Bref, je suis très surpris que Jean-Marc Kisler n’a pas fait une carrière de dessinateur au vu de ses dons de graphiste. Finalement, j’ai très apprécié ce premier tome de « Vixit – Tueur de ville ». Je pense que les fans d’action, de science-fiction, de fantastique, des ambiances à la Mad-Max seront comblés par cette bd. Les dessins de Jean-Marc Kisler me sont apparus très bons, en tout cas, ils sont parfaitement adaptés au scénario de Ralph. Bien que cet album possède des qualités scénaristique et graphique indéniables, il n’y a pas eu une suite à ce premier tome de « Vixit – Tueur de ville »… bizarre... et dommage !
La première BD que j'ai lue à la bibliothèque de la fac, il y a... pfffiou... longtemps. Je l'ai achetée illico à l'époque, et c'est sans doute l'une de celles que je relis encore aujourd'hui le plus souvent. Un scénario en béton, une histoire surprenante et violente, un univers assez sale, et des dessins de toute beauté (mais très masculins, il est vrai). Que du très bon à mes yeux. J'ai en revanche toujours regretté qu'il n'y ait pas eu d'autres tomes, comme cela était semble-t-il prévu (un beau "1" trône à côté du titre, sur la tranche).
J'ai été agréablement surpris par cette BD. La couverture me laissait craindre un mélange de Mad Max et de Ranxerox, une histoire bourrin dans un univers SF. Et c'est vrai qu'à voir le décor et les personnages, notamment le héros, gros baraqué à la coiffure punk, on n’est pas très loin d'un monde post-apocalyptique façon années 80. Mais le scénario s'est révélé à mes yeux nettement plus dense et plus intéressant que je le craignais. Et c'est surtout le dessin qui m'a étonné. Il est carrément bon en ce qui concerne les décors et paysages. Le trait est maîtrisé et l'encrage élégant. Les couleurs sont un peu ternes mais sont également de bon niveau. Les personnages aussi ne sont pas trop mal foutus. Mais je leur reproche leurs allures de poseurs (on croirait parfois être sorti d'un concours de body-building) et leurs visages de grossiers rustres à tous, même en ce qui concerne la seule femme du groupe. Quant à l'histoire, elle se résume de manière assez simple, une sorte de vengeance d'un fantôme pas vraiment mort qui veut éliminer toute une équipe isolée du monde civilisé. Mais elle est bien menée et présente quelques points de réflexion pas inintéressants. C'est un récit façon film SF/fantastique américain avec pas mal d'action et de morts, mais ce n'est pas un mauvais scénario. Une bonne lecture de divertissement.
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