Les Nuits écorchées
Une mystérieuse créature, un trafic d'organes et une jolie inspectrice.
Les clones Les petits éditeurs indépendants
Une monstrueuse créature ensanglante de ses crimes une agglomération portuaire. Parmi les victimes, une jeune femme brutalement assassinée, alors qu’elle venait d’échapper à un naufrage par une nuit de tempête: Kim, la fille du tout puissant Lothar Wong, scientifique de premier plan et trafiquant d’organes. Le lieutenant Mia Velickovic est chargé de l’enquête. Prise dans un règlement de comptes entre bio-trafiquants et proie d’un système sclérosé par la collusion des pouvoirs, la séduisante inspectrice trouve refuge dans sa vie nocturne dissolue et l’étrange couple qu’elle y rencontre, Andréa et Lucy Stillman.
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Date de parution | 19 Juin 2008 |
Statut histoire | Série terminée (1er cycle de 2 tomes + 1 tome final.) 3 tomes parus |
Les avis
Déjà, le titre à consonance poético-métaphorique, sonne plutôt prétentieux et ne veux rien dire. Le reste est à l'image de ce que j'imaginais dès la lecture du tome 1 : c'est traité dans un style diaphane, c'est à dire transparent, volontairement tordu et rempli d'images étranges qui alternent entre 2 autres plus normales, d'images qui ne se justifient pas et dont on a du mal à saisir la signification entre 2 actions rationnelles, le tout livré dans une mise en page un peu tortueuse par endroits et au look esthétique. Bah, c'est un style un peu clippesque qui veut faire son intéressant et qui défie ouvertement la compréhension du lecteur, semblant le provoquer en disant : "Tiens, voila des images qui se télescopent, c'est pas grave si tu comprends rien, c'est juste pour la beauté du dessin". Ben oui, voila exactement ce que j'ai ressenti en lisant ce récit à tendance policière, où s'invite le fantastique : une succession d'images qui s'enchaînent sans toujours être très rationnelles, avec des éléments qui ne sont là que pour faire bien, et surtout un côté nauséeux et malaisé très déplaisant, une froideur qui dérange, bref tout ceci est très vain et très prétentieux, sans grand intérêt. Le premier diptyque avait pourtant une bonne base de départ avec ce trafic d'êtres humains, mais c'est plombé par cette créature nue et hideuse qui tue de façon gratuite ; ses déplacements ne sont absolument pas crédibles, et ce couple d'amants diaboliques et complice, ça a été vu 1000 fois dans de mauvais TV-films érotico-policiers ; cette fliquette qui voue un amour charnel à son serpent et qui s'habille sans raison apparente en tenue d'amazone nocturne... tout ceci n'est là que pour donner un semblant de consistance, je trouve que les personnages sont ultra chargés et que leur portrait devrait être plus simple. Mais le plus grand regret là-dedans, c'est le graphisme de Penet que je connaissais peu, n'ayant lu que Fleurs carnivores, au dessin très différent ; quel dommage pour ce dessin qui lui, est très beau, et qui sert à illustrer du vide scénaristique qui ne parvient jamais à convaincre, avec des fins décevantes. Le tome 3 est le pire, c'est l'album qui se vautre dans les pires scènes conjugales conflictuelles, et qui laisse la plus grande impression de malaise. Résumé : du n'importe quoi enrubanné dans un joli paquet cadeau. A éviter.
J'ai acheté cette série d'occasion, attiré par le graphisme réaliste et par la mise en couleur assez classe et me suis dit qu'un sombre thriller avec une atmosphère fantastique ça changerais un peu de ce que j’achète habituellement. Et puis j'ai vraiment envie de découvrir des trucs récents, tout style confondus. Et bien je me suis planté royalement ! J'ai détesté. En fait ça ressemble à une (mauvaise) série policière assez ringarde. Les 2 premiers tomes nous narrent l’enquête d'une jeune flic essayant d'élucider une mystérieuse affaire autour d'un riche industriel aux activités louches, d'un couple de gothiques propriétaires d'un club ( "L'Akena" ... attention au kitsh on se croirait dans un vieux hollywood night ) et d'un enfant sauvage tueur. On a le droit à tous les clichés: Une fliquette tourmenté à la millenium , des fusillades, des hommes de mains patibulaires, la séance de torture, les flics embusqués la nuit, la salle de boxe pour les flics, le médecin légiste rigolo ... On a l'impression que l'auteur essai de singer tous les tics des séries policières. Le tome 3 est encore pire et super ennuyeux. Une vague histoire de réseaux pédophiles où il ne se passe strictement rien et avec des moments d’émotion complètement artificiels. Bref je n'ai pas aimé du tout . Les dessins et les couleurs sont quand même assez classes et belles ( en particulier l’héroïne avec de magnifiques gros plans sur son visage) et le papier est très doux, très agréable au toucher. Mais c'est très froid .
Cette série est assez inégale dans son ensemble dans une évolution partant d'un thriller d'anticipation à une intrigue plus intime et gothique. J'ai d'ailleurs trouvé la conclusion pas du tout satisfaisante avec un retournement de situation aussi inattendu que peu plausible. Les Editions Maghen sont passés maîtres dans l'art de nous montrer très souvent un beau graphisme. Il est dommage que cela soit pour servir un thriller un peu insipide aux personnages caricaturaux. Cela manque singulièrement de spontanéité. Le dessin très froid et ses décors baroques non appropriés auront vite fait de nous lasser. Le scénario perd de sa profondeur à mesure que l'on avance dans l'histoire. Le troisième tome est d'ailleurs assez indépendant des deux premiers volumes qui formaient un dyptique. Le 3ème tome a pour thème principal celui de l'enfance abusée et de la maternité avec l'inspectrice Mia qui fera le lien. Au final, c'est une série qui ne se démarque pas vraiment. C'est dommage car il y avait de bonnes idées et un graphisme intéressant.
Le graphisme de Penet est excellent, il a un côté envoûtant avec des couleurs directes très chaudes et contrastées. Les décors ne sont pas chargés sans être vides et mettent en valeur chaque élément du dessin. Avec une aussi bonne qualité graphique je ne pouvais pas rater cette lecture. Malheureusement le scénario prend le pas, si bien que l'on finit même par se lasser du dessin. Je me suis arrêtée à 2 planches de la fin, je n'en pouvais plus ! Que d'ennui ! Remarquez l'éditeur Daniel Maghen est plus versé sur le graphisme avec ses art-illustrations que sur les scénarios, tout comme Ewen que je trouve encore pire que celui-ci. Pourtant cela avait bien commencé avec cette très bonne idée de trafic d'organes ou plutôt de clones humains auxquels on a ôté toute fonction cérébrale, des meurtres et une enquête policière, mais cela se révèle vite ennuyeux. Il y a aussi une mystérieuse créature (ça c'est moins bien) qui tue la fille du trafiquant qui est aussi un scientifique. On voit poindre déjà la chute, tout au moins on est en droit de l'imaginer : c'est la faute à papa si sa fille est morte, parce que c'est lui qui a crée la créature, enfin j'espère tout de même me tromper. L'inspectrice n'est pas du tout convaincante et assez insipide, ses penchants ou déboires sexuels sont totalement fades, l'auteur a voulu mettre une bonne dose de sensualité et d'une touche d'érotisme mais sans vraiment de succès, parce que tout ce qu'on a envie de faire c'est de la baffer et de la secouer son héroïne tellement elle est endormie et ne sait pas ce qu'elle veut. J'espère aussi me tromper, qu'elle se transformera en femme fatale plus tard et que tout ceci n'était que comédie. Le reste n'est pas mieux. L'enquête policière est pleine de raccourcis qui enlèvent toute crédibilité au récit, ajouté à cela une petite dose de bons sentiments pas du tout à leur place. Encore une fois je suis assez méchante finalement avec cette bd, mais s'il y a une chose qui m'exaspère fortement ce sont toutes ces belles bds aux scénarios rase motte.
J'ai un peu de mal avec les éditions Daniel Maghen que je suspecte de privilégier le financier à l'artistique. Il y a une démarche mercantile évidente et reconnue suite au clash avec les auteurs de Canoë Bay. Dans le cas de la série "Les Nuits écorchées", on est proche de séries éditées chez Delcourt. Il y a une volonté de spectacle et d'action. On retrouve des recettes ayant fait leurs preuves. L'ensemble fonctionne mais ne révolutionne pas le genre. Il y a même une impression de déjà-vu. Par contre je regrette ce besoin d'introduire de l'érotisme pour pallier les faiblesses du scénario. Les dessins sont inégaux : parfois détaillés et précis, ils peuvent aussi être sans fond ou disproportionnés au niveau des personnages. On est en présence d'une BD divertissante qui ne restera pas dans les annales du 9ème art.
Tout comme fonch001, c'est la superbe couverture avec un dessin proche d'une photographie qui m'a incité à lire cette BD. Tout comme dans les avis précédents, je dirai que le dessin est vraiment joli même si parfois je trouve les visages mal proportionnés sur certaines planches notamment celui de l'héroïne. Malgré tout, l'épaisseur et la colorisation pastel des pages donnent un côté très original et singulier à cet ouvrage. Concernant l'histoire, éh bien hum, comment le dire, c'est creux voire très creux. Le début pourtant laissait présager du bon mais on devine la fin dès les premières pages. Je n'ai également pas bien compris ce qui pousse Mia, l'héroïne, à s'habiller de cuir et les raisons de la présence de cette boite échangiste si ce n'est pour permettre à l'auteur de glisser quelques corps nus aguicheurs au sein des pages. Au fil des pages, la mayonnaise ne prend pas et l'on s'ennuie ferme. Un 2/5 en raison de la qualité graphique très bonne des deux premiers tomes. En espérant que le dernier tome de ce triptyque permette de relever cette note mais j'en doute fort.... Originalité : 1/5 Histoire : 1/5 Dessin : 3/5 Mise en couleur : 4/5 NOTE GLOBALE : 9/20
En passant devant le rayon BD, j'ai été comme "attiré" pas la couverture de cette œuvre, alors je l'ai feuilleté, et le graphisme m'a tant plu que j'ai craqué. Je n'ai pas regretté cet achat impulsif. Le tarif un peu plus élevé que d'habitude (14 Euros) se justifie pleinement par un papier de plus fort grammage très agréable à manipuler.
Après la lecture du premier tome je dois dire que j'ai vraiment pris une claque. Ces tableaux Ces aquarelles Ces dessins sont absolument magnifiques, la mise en page est inspirée, les jeux de lumières réussis et les couleurs splendides. Même en faisant des efforts, je n'arrive pas à trouver un défaut au graphisme de cette BD.
Pour le scénario hélas je suis moins enthousiaste. En effet cette histoire policière est bien trop courte pour être véritablement captivante. Aussi mes seules constatations sont une intrigue intéressante assez peu originale voire un peu superficielle et un érotisme un peu trop présent dans le tome 1 (qui n'est pas sans me rappeler Rapaces de Marini). Le dénouement est correct mais ne bouleverse pas les certitudes que le lecteur se fait assez rapidement en lisant cette énigme policière. Un scénario que je qualifierais au final de relativement quelconque.
Note réelle : 3.5/5.
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