Les Gens honnêtes

Note: 2.93/5
(2.93/5 pour 14 avis)

Aujourd’hui, Philippe fête son anniversaire. 53 ans, déjà. Sa maison est confortable, ses enfants sont grands, sa mère est bavarde, son nouveau vélo est magnifique. Une belle tranche de vie, dans la simplicité, l’honnêteté. Mais celui qui empoisonne le gâteau, c’est le patron de Philippe quand il lui annonce son licenciement. Victime collatérale de la mondialisation, Philippe coule à pic. Perd tout, même son toit. Mais cette plongée au cœur de lui-même va lui permettre d’ouvrir son regard sur les autres. Les gens honnêtes n’ont rien d’ordinaire. (4e de couverture, texte editeur)


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Ca commence autour d'un gateau d'anniversaire et d'une réunion familliale. Tout s'annonce donc pour le mieux jusqu'à ce fameux coup de téléphone. C'est à partir de là que tout bascule. Licenciement, déprime, et descente aux enfers qui s'accelere jusqu'à se retrouver à la rue... Heureusement, Philippe (notre personnage principal) est entouré d'une famille et d'amis qui sauront trouver une solution assez originale pour le sortir de là !

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 20 Août 2008
Statut histoire Série terminée 4 tomes parus

Couverture de la série Les Gens honnêtes © Dupuis 2008
Les notes
Note: 2.93/5
(2.93/5 pour 14 avis)
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29/08/2008 | PAco
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L'avatar du posteur bamiléké

Je dois avouer que je n'ai pas pu aller au bout du tome 1 tellement je trouve le scénario infantile et indigeste. On peut probablement le lire comme un conte de fée fantasmé si on trouve le personnage séduisant mais ce n'est pas mon cas. Ma lecture se rapproche beaucoup plus de l'avis de Roedlingen. Gibrat est un formidable dessinateur et un bon conteur mais ici il ne dessine pas et son scénario est rempli de clichés hallucinants. Oups la procédure de licenciement sur un simple coup de fil. Cela fait dramatique mais pas sérieux. Oups un pavillon de fonction pour un simple petit employé qu'il habite après son licenciement !! Oups l'encombrement des urgences pour un point de côté, on est dans la micro bobologie. Oups la stigmatisation des huissiers alors qu’ils sont des travailleurs comme les autres (souvent très humains car en contact avec les détresses). Oups la sauce (froide évidemment) sur la tête qui mérite largement une garde à vue. Oups l'escroquerie conduite par un chef de clinique. Oups le langage avec des "enculés" ou "t'as du cul mon salaud" à foison. Oups l'image de la mondialisation alors qu'elle a permis à des millions de personnes de sortir de la misère totale (et même en Europe) dans laquelle ils étaient plongés, pendant que monsieur Manche prenait ses vacances à Arcachon. Ce type de lecture m'insupporte tellement cela véhicule un nombre de clichés stigmatisants.

28/05/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Je ressors avec un avis mitigé de ma lecture de ces quatre albums. D'abord, au vu du casting, je pensais que Gibrat était au dessin (mais en fait il ne s'occupe que du scénario). Si le dessin de Durieux est fluide et peut convenir à ce type d'histoire, je le trouve moins bon que le trait de Gibrat, souvent vraiment lumineux. Ensuite, il faut être réceptif à ce genre de récit qui, s'accrochant aux basques de personnages ordinaires, déborde parfois un peu trop de positif, une feel good attitude qui peut lasser. D'autant plus que du coup tout devient trop facile - comme la reconversion de Philippe, le héros, en coiffeur sur les TGV (avec une formation express, comme l'histoire d'amour avec Camille, la barmaid du même TGV). Si cette vision optimiste du scénario et de la vie (alors même qu'on commence sur un licenciement et une grosse dépression de Philippe !) ne vous rebute pas trop, alors l'histoire se laisse lire. Tous les personnages sont attachants (mis à part un gros con lourdingue, qui disparaît après le premier tome). Mention spéciale à Robert, le lecteur œnologue, qui insuffle un air de poésie et de fraicheur à la vie de Philippe (les scènes où il intervient, parfois loufoques, permettent de sortir la série du ronronnement qui parfois menaçait). Trop facile et bonasse parfois, mais aussi vivant et dynamique, optimiste - mais pourquoi pas après tout ? Voilà une série à lire à l'occasion, une honnête série qui met en avant des gens ordinaires, au prise avec les aléas de la vie. Sympathique, sans plus, mais pas désagréable.

15/07/2020 (modifier)
Par pol
Note: 2/5
L'avatar du posteur pol

Difficile de donner une note à la lecture de cette série. Pourquoi ? Je ne dirais pas que c'était déplaisant à lire, donc ce serait sévère de mettre moins que la moyenne.... mais de l'autre coté cette histoire est tellement classique, ordinaire, presque un peu banale : elle suit son fil conducteur sans surprise pendant 4 tomes que c'est dur de lui mettre plus que la moyenne. Bref. La vie de Philippe, quinquagénaire qui perd son boulot et sa femme, qui tombe dans la picole et qui se reconstruit peu à peu au grès des rencontres qu'il va faire. Nouvelle région, nouveaux amis, nouvelle relation amoureuse. Ça ressemble à une chronique du quotidien, comme on en a déjà trop lue. J'ai enchainé les 4 tomes, donc ça se lit bien. Mais honnêtement ça ne m'a pas fait rire, pas arraché de sourire, pas attristé, pas égayé. Au mieux j'ai été gentiment attendri par quelques situations, mais je n'en ressors pas avec une furieuse envie de profiter de la vie et de l'instant présent. C'est finalement ça qu'il me restera de cette lecture (que je vais oublier assez vite je pense) : une histoire ordinaire qui n'a pas ce petit twist qui permet à certains romans graphiques de sortir du lot.

15/06/2020 (modifier)
Par sloane
Note: 3/5
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Au delà des auteurs tous deux forts connus c'est plus au sujet que je me suis intéressé, c'est pas le truc du siècle, c'est sans jeu de mots aucun : honnête. Cette histoire aurait pu s’appeler "Les gens ordinaires", en effet quoi de plus ordinaire que l'histoire d'un quinqua qui se fait virer de son boulot et sombre dans la déprime, quelques hasards heureux et le voila qui retrouve une forme de bonheur par le biais de rencontres ( formidable Robert!! ). Le dessin n'est pas ma tasse de thé, il est ordinaire, mais l'histoire est suffisamment attachante pour que l'on ait envie d'aller au bout. Pas indispensable mais voila une lecture qui peut procurer une moment agréable, par les temps qui courts, ce n'est pas négligeable.

13/02/2016 (MAJ le 13/02/2016) (modifier)
Par Canarde
Note: 4/5
L'avatar du posteur Canarde

J'irai jusqu'au franchement bien. Une histoire peut-être ordinaire de reconversion, mais avec la malice de Gibrat qui se débrouille pour nous faire croire que la vie est un jeu, et qu'en pariant sur le plus incongru, on gagne presque toujours. L'idée du coiffeur de train c'est tellement séduisant... Moi je coupe les cheveux de toute la famille et je m'y vois très bien, c'est très agréable, on se la joue, on est totalement maître de la tête de l'autre, et en même temps ce n'est que de la frivolité. On laisse le paysage défiler, on dodeline sous les vibrations du TGV... Le dessin très sobre, presque ennuyeux, des couleurs passe-partout, mais un personnage principal qu'on a croisé partout, le quinquagénaire blagueur, agaçant au possible mais qui sait faire le nounours quand c'est nécessaire. Imaginez votre voisin du dessous avec ses remarques vaguement déplacées (mais de quoi je me mêle?) qui se fait virer et qui devient coiffeur de train, c'est chouette, non? Moi je dis: c'est le truc qui vous réalise le fantasme de changer de vie à 50 ans. Et une vie vraisemblable, pas combattre les méchant sur la planète mars, non un truc auquel personne n'a pensé mais qui est très faisable finalement. il y en a surement plein d'autres à chercher, il suffit de s'y mettre...

11/07/2014 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

Une série que j'ai trouvée sympathique. J'aime bien le fait que si Gibrat a scénarisé l'histoire, il ne l'a pas dessinée. J'aime son dessin, mais je ne crois pas que son style très réaliste aurait été bien fait pour ce récit. Et puis j'aime bien le dessin du dessinateur. Je trouve que le point fort, c'est que les personnages sont terriblement attachants. J'ai bien aimé suivre le personnage principal dans ses hauts et ses bas. Je dois dire que j'aime surtout le premier tome et que le deuxième a parfois quelques longueurs même si cela reste sympathique. Il manque juste quelque chose pour que je trouve le tout mémorable.

03/08/2013 (modifier)

Voici un diptyque honnête, roman graphique de qualité narrant le quotidien de héros ordinaires. La sortie du second opus m’a fait découvrir cette série qui m’avait échappé auparavant. Et Gibrat narre ici un quotidien très social avec un chouille de politique mais surtout beaucoup d’humanité. Nous voici présenté un père de famille divorcé en fin de carrière. Une carrière honnête à priori puisque notre homme mûr ne semble pas dans le besoin et qu’il vit dans un cadré rangé. Les enfants sont installés dans des situations diverses, on ne nage pas dans l’opulence, mais on vit correctement. Et puis il y a cette ex épouse avec qui le contact n’est pas rompu, le petit dernier fait des siennes au bahut, évidemment elle est nettement plus « bourgeoise bon teint ». C'est-à-dire qu’elle semble plus structurée et préoccupée par l’avenir que la plupart des autres protagonistes nettement plus passifs mais également plus soucieuse des codes de vies en société que les autres qui semblent se moquer pas mal de leur image. On parle pas mal, avec beaucoup d’états d’âme, nos personnages ne sont pas prévoyants pour un sou et semblent même jouir de ne pas s’en prévaloir. De bourdes en erreurs, de situations en situations nos spectateurs de leur vie verront avec un brin d’humour et un cynisme à toute épreuve leur quotidien fluctuer au gré de leurs aventures. Grands pourfendeurs de l’inhumain et se prétendant grands humanistes ils se révéleront une bonne bande de pourris magouilleurs. Mais ils le feront à un méchant me direz vous. Certes, mais si on a vraiment des principes ils s’appliquent à tous et pas seulement aux copains… Bref de leçons en leçon viendra enfin un personnage capable de mélanger une impersonnelle rigueur et une bonhomie compréhensive. Je veux parler du seul personnage sympathique du récit : ce libraire à la gorge toujours sèche. Si le scénariste ne montre que le côté farfelu de ce bon vivant haut en couleur il n’en demeure pas moins bon gérant comme en témoigne son affaire qui tourne étant donnés les bouteilles ingurgitées ! Pris dans la tourmente du chômage notre héros va se trouver un ami, celui qui est indulgent et encourage dans les bons moments, celui qui aime tout simplement au sens chrétien. Si le premier tome était celui de la tension, le second sera celui de la libération. Redécouverte de l’amour, projets arrivant enfin au bout, positivisme permettant de passer les caps délicats… Certes il n’y aura toujours aucune direction, entendez par là que notre héros ne se donne pas les moyens de réussir ce qu’il entreprend et s’en moque pas mal, sauf que dans le second opus d’autres lui donneront les moyens. Forcément la vie devient plus facile. L’insouciance est belle surtout lorsqu’elle se nourrit de l’amour d’autrui. Le drame final laisse des choses positives, mais avec une telle mentalité, je ne doute pas le que ciel s’assombrisse très vite. Récit d’un être narcissique parfaitement dans son époque, cet opus tente de nous convaincre maladroitement du bien fondé de cette façon de vivre en faisant apparaitre tous les inconscients comme sympathique et tous les autres comme des menteurs, calculateurs ou autres éléments peu sympathiques. S’il est facile d’observer que la réussite de notre égoïste n’est due qu’à des attentions sociables d’autrui, j’ai aimé cette ode à l’aide gratuite à autrui, même si j’ai trouvé le héros très désagréable. Deux personnages m’ont fait passer un bon moment, l’adolescent un peu paumé au milieu des ces profils si égocentriques et ce libraire franchement attachant (ajoutons la bar woman du TGV). Graphiquement, le tait simple donne vie à un monde ordinaire, tracé dans le quotidien qui pourrait être celui du lecteur. Rien d’extraordinaire dans la ligne que j’aurai tendance à trouver peu fluide. Mais une mise en couleur réussie vient placer cet opus dans la douceur des nuances et des ambiances. La colorisation rendrait presque poétique des intérieurs de TGV, c’est dire à quel point elle est réussie ! Au final l’album me gêne. Le récit bien mené avec une illustration habile n’en demeure pas moins assez politique et j’avoue ne pas suivre du tout le discours de l’auteur. Au contraire dirais je même, en voulant faire un héros humain ordinaire, il montre un monstre d’égoïsme que seul l’humanité d’autres personnages pourra sauver d’une déchéance narcissique. Je ne conseille pas l’achat dans la mesure où je n’ai pas particulièrement envie de relire. Quant à la note… Entre un bof et un pas mal mon cœur balance. Le dessin fera basculer vers le bof, seule ma mise en couleur étant vraiment bien.

08/10/2010 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Decrescendo - Crescendo, ce serait ainsi que je résumerais ce diptyque. En effet, tout le premier tome est une descente aux enfers pour le malheureux héros sur qui tombe une succession de soucis professionnels et conjugaux, pour se retrouver de cadre aisé et bien installé dans la vie à SDF, chômeur et divorcé. A l'inverse, le second tome est pour lui une succession de rencontres heureuses, de coups de chance et une jolie remontée de la pente sociale. J'ai toujours un peu de mal avec ce type de scénario qui a souvent du mal à éviter un côté un peu artificiel, trop de malchance d'une part, trop de chance de l'autre. Et c'est un peu le cas ici, surtout dans le second tome quand on constate la façon dont le héros attire à lui avec une déconcertante facilité l'amour d'une belle femme bien plus jeune que lui, la solide amitié d'un très généreux ami et un succès d'estime non négligeable. Il faut admettre cependant que la bonne humeur qui imprègne ce récit est tout à fait plaisante. Il s'en dégage une certaine vision de la joie de vivre. De même les personnages imaginés là sont tous originaux et charismatiques. C'est une belle galerie qui donne de l'intérêt, de la profondeur et aussi un peu d'humour à l'histoire. Parfois assez touchant et bien mené malgré quelques facilités, c'est une lecture agréable et pleine de vie.

02/10/2010 (modifier)
Par herve
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur herve

Tome Tome 1 : J’ai longuement hésité avant d'acheter cet album. Pourquoi ? Pour deux raisons: - c'était signé Gibrat mais le dessin n'était pas de lui (or j'adore le dessin de Gibrat) - c'était signé Durieux et le dessin de Durieux me rebutait un peu. Finalement, au vu des critiques lues dans divers magazines, j'ai sauté le pas et j'ai acquis ce premier opus, qui, au demeurant, peut se lire comme un one shot. Autant le thème principal peut rapidement tomber vers la tragédie (un homme perd son boulot du jour au lendemain), autant Gibrat a choisit une voie complètement différente, en tournant en dérision cette situation, qui nous arrache, en passant, de nombreux sourires. Pas de larmes, pas de rires non plus mais une vision satirique et féroce du chômage, de la déchéance d'un homme, qui, paradoxalement, nous fait du bien, beaucoup de bien et nous émeut, en cette période où la morosité semble dominer. Loin du dessin réaliste de Gibrat, le trait de Durieux oscille entre la caricature et le dessin de presse, avec un coup de crayon toujours vif, ce qui évite à l'histoire de tomber dans le côté patho... bref Gibrat, finalement, a fait le bon choix en confiant les pinceaux à Christian Durieux. On sent une immense tendresse des deux auteurs dans les personnages... tendresse oui, c'est le maître mot que je retiens de la lecture de ce livre. Tome 2 : Deuxième et dernier volume consacré à Philippe, un honnête homme. Pourtant je ne l'attendais pas, cette suite, tant le premier opus se suffisait à lui-même. Alors qu'est-ce que Gibrat et Durieux allaient inventer pour "allonger la sauce" ? Eh bien, les auteurs ont tout bonnement mis en avant un personnage truculent et bon vivant, "Robert Vitaly", libraire et œnologue convaincu. Ah ! Ces incipit lancés par ce diable d'homme, qui m'ont enchanté, tant ils me rappelaient des souvenirs. Certains incipit restent inoubliables (celui de Vivant Denon est d'une beauté...), d'autres passages (Victor Hugo ou Proust) sont certes classiques mais Robert Vitaly en fait des livres indissociables d'un Sauterne 1989, par exemple. Car le talent des auteurs réside dans le fait de placer des gens ordinaires dans des situations extraordinaires : Philippe garçon coiffeur dans le TGV ; Robert, libraire atypique ; et Camille, barmaid par hasard. Même si cette bd n'est pas inoubliable, elle m' a fait passer un agréable moment. Une petite bouffée d'oxygène. Bref, un régal.

31/08/2008 (MAJ le 27/09/2010) (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

J’ai vraiment bien aimé la première partie de ce récit. Les personnages y sont extrêmement attachants, touchants et crédibles. Le récit se construit calmement, les personnages se mettent en place, la critique de la société est bien présente et l’album se clôture sur un fait qui pourrait bien changer la donne. Etrangement, le deuxième volet n’exploite pas les éléments mis en place dans le premier. Ce fait qui aurait pu tout changer se révèle n’être qu’un pétard mouillé et notre malheureux antihéros continue son errance. Il y a bien quelques trouvailles, quelques nouveaux personnages sympathiques (enfin, surtout un) mais j’ai trouvé que le récit se trainait en longueur. J’ai souvent pensé aux « Petits Ruisseaux » de Rabaté ou à « Lulu Femme Nue » de Davodeau en suivant cette aventure mais elle n’atteint malheureusement pas le même niveau de poésie et d’humanité. Agréable à lire, distrayant mais il manque un peu de profondeur et de souffle à ce récit pour totalement me convaincre. Achat conseillé uniquement si vous aimez ce genre de chronique sociale.

10/09/2010 (modifier)