L'Education des assassins
Une BD qui nous fait suivre le tragique destin de 4 momes arrachés à leur pays natal pour finir esclaves.
Esclavage Séries hélas abandonnées Terres de Légendes
Résumé de l'editeur : Au coeur d'une immense forêt vierge, à l'écosystème unique, pousse une plante aux propriétés mystérieuses : l'Aristotélice. Chaque floraison – tous les douze ans – donne lieu à de grandes festivités dont... la cérémonie du renouveau. La nuit venue, lorsque le village s'emplit des hurlements bestiaux, deux étrangers de passage prennent la fuite, emmenant avec eux les enfants. Ainsi, deux frères (Arbor et Solon) leur soeur (Sérapis) et Orcan, un jeune orphelin, rejoindront, contre leur gré, Iskander, la capitale de l'empire. Arrachés à leur pays natal, ces enfants verront leur destin bouleversé à jamais !
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Date de parution | 27 Août 2008 |
Statut histoire | Série abandonnée (Prévu en 3 tomes) 2 tomes parus |
Les avis
Bon j’en avais marre de parler d’Etienne Le Roux comme d’un « mercenaire », une bonne part de sa production rentrant dans des collections où son talent ne m’éblouissait pas (Conan le Cimmérien, WW2.2, Sept ..., Wul etc). Sur L’éducation des assassins, c’est tout autre, j’adore son travail. Il me semble que c’est la 1ère fois qu’il officiait en tant qu’auteur complet. A lui tout seul, il nous propose : un univers original et cohérent, une histoire intéressante et pleine d’incertitude, une narration aux petits oignons, et surtout un dessin soigné et des couleurs magnifiques, c’était du très lourd à mes yeux, une œuvre comme je les aime. C’était, car malheureusement la série a été abandonnée depuis, nous ne connaîtrons donc jamais la fin. Je RAGE, je BOUILLONNE, je FULMINE de cette décision, d’autant que la conclusion n’était pas bien loin. J’imagine que ça n’a pas été une décision de l’auteur (enfin j’espère !!) mais de l’éditeur faute de vente ?! Bref les boules !!! L’acquisition en l’état ne vaut rien, mais abstraction de l’abandon je mets un gros 4* Nota : je suis dur avec l’auteur depuis mais quand on voit ici la qualité, on ne peut être que déçu par « ses travaux de commande » postérieurs à cette série.
Ben oui je sais j'attaque fort. Alors que cette série n'est pas terminé je lui mets cette note élevée. Mais attention lorsqu'elle sera finie je me réserve le droit de baisser. A mon avis se ne sera pas le cas, en effet j'ai l'impression que l'on se trouve là face à une sorte d'ovni. Disons le d'entrée voilà une histoire franchement originale et prenante. Suivre le parcours de ces quatre jeunes enfants conduits en esclavage vers une cité loin de chez eux est assez ébouriffant. Leur détresse est bien mis en images et l'on ressentirais presque les tourments qu'ils subissent. Attention j'ai l'air de m'enflammer mais j'ai véritablement trouvé beaucoup d'atouts à cette histoire. Le dessin n'est pas le moindre de ceux ci, E. Le Roux possède un talent évident. Je me laisses donc l'opportunité de voir la suite et fin pour me prononcer définitivement.
Les délices de l'Orcan, premier épisode de la série, jette les bases d'une histoire assez prometteuse, mélange de moyen âge, de magie et de légende. Le dessin est très joli, que ce soient les paysages, les personnages ou l'architecture des bâtiments et les couleurs sont très agréables. Le côté narratif, plaisant au début et d'un style très fluide, m'a cependant un peu lassée à mi chemin car j'ai trouvé que cela nuisait un peu à la dynamique de l'histoire. Je lui attribue un 3/5 "de base" en attendant la suite. Après lecture du 2ème tome je suis frustrée : le dessin est magnifique, les couleurs lumineuses et j'ai envie d'ajouter une étoile à ma note rien que pour ça, mais la narration en voie off est toujours aussi fatigante à la longue (alors qu'elle se justifie pleinement vu le scénario) et sur des tomes conséquents (54 planches chacun) arriver à la fin est un peu laborieux quand même. Côté scénario, l'histoire avance, mais j'ai du mal à savoir où l'on va et dans l'esprit j'ai trouvé que c'était trop peu différent du premier opus. Je reste donc à 3/5 mais avec des regrets.
J’ai commencé cette BD sur un vrai coup de cœur pour le dessin, tout en couleur directe, beau et soigné, un très grand plaisir visuel. J’ai continué à lire cette histoire car j’étais intéressé à savoir ce qu’il adviendrait de ces petits " être fragiles et sans défense "(pas complètement !), qui devront vraisemblablement devenir des assassins, enfin cela n’est qu’une supposition au vu du titre… J’aime également notre véritable colosse barbu dans sa prison qui raconte son histoire et qui arrive à couper le récit de bonne manière. Car il est vrai que ce monde fantasmagorique est difficile a assimilé parfois. Nous en apprendrons plus par la suite, rien ne presse. Enfin je suis tout de même impatient de savoir la suite... qui est cette enfant qui vient voir ce colosse et quel est le pourquoi de cette visite ? , Qu’adviendra t’il de ses jeunes enfants. Mais dans quel univers Etienne Le Roux va-t-il nous emmener !? J’espère qu’il ne va pas nous perdre dans les méandres de son imagination débordante ! (14/20)
Si l’originalité et la qualité des dessins sont présentes, je regrette néanmoins pour l’instant un manque de souffle dans cette épopée. Le mystère est présent, de même que le dépaysement. Le début se passe un peu rapidement, privilégiant l’action à la compréhension du monde dont on nous dévoile petit à petit les particularités. L’histoire va sûrement se focaliser sur Orcan qui détient des pouvoirs encore inconnus de nous et qui reste une énigme pour l’instant. Gageons que les autres personnages ne resteront pas sur le côté de la route, puisque chacun semble lié à l’autre. Mon ressenti est mitigé, j’ai apprécié sans véritablement accroché. L’ambiance est dure, oppressante, on sent que le monde créé se révèle âpre, lourd et douloureux. J’aime bien cet aspect du récit qui durcit le ton sans avoir besoin de montrer des combats sanglants. Le dessin est plus que sympa, les couleurs lui procurant une dimension supplémentaire. De ce côté, le graphisme est soigné, Le Roux s’appliquant au maximum pour rendre ses planches lisibles. A lire si ça vous tombe sous le coude.
« L’Education des assassins », la nouvelle série d’Etienne Le Roux me rappelle beaucoup la petite histoire imaginée pour le collectif L'Essayeur des Anneaux par son ambiance. Par contre, l’auteur a fait évoluer son style graphique au profit d’un trait plus fin et de plus de luminosité dans la mise en couleurs. Le résultat donne de belles planches plaisantes à contempler. Au niveau du scénario, Etienne Le Roux nous présente une histoire évoluant dans un univers fantastique. Au début du récit, le lecteur fait la connaissance d’un groupe de villageois vivant dans une immense forêt, ces hommes n’ont aucun lien avec l’extérieur et préparent une fête traditionnelle qui marque la floraison d’une plante aux propriétés magiques. Au milieu de ces préparatifs, comme par hasard, deux missionnaires étrangers apparaissent et sont finalement invités à participer à la fête. Mais, la cérémonie ne se passe pas vraiment comme voulu et ces deux inconnus sont contraints d’emmener un groupe de quatre enfants dans leur pays… Grosso modo, ce premier tome de « L’Education des assassins » est divisé en trois grosses parties : la première séquence présente les principaux personnages et leur environnement, la deuxième est nettement orientée vers la magie et enfin, la troisième est en quelque sorte –à mon avis- une critique de notre société (du moins, ce qui se passait pendant le moyen-âge). C’est cette dernière partie que j’ai beaucoup apprécié, le lecteur découvre en même temps que le regard naïf des quatre enfants le monde sans pitié des adultes. J’ai trouvé cette séquence très touchante et réellement intéressante au point qu’elle me donne envie de découvrir la suite ! Heureusement, car j’ai été refroidi par la deuxième partie qui m’a semblé très guignolesque… enfin disons qu’il faudra attendre les prochains tomes pour savoir si cet aspect fantastique de l’histoire prendra le dessus : je ne l’espère pas ! Graphiquement, je confirme que le dessin d’Etienne Le Roux est agréable à regarder. Cependant, les décors me sont apparus parfois trop chargés, ça manque un peu de lisibilité dans certaines planches (notamment quand les scènes se passent dans la forêt). J’ai éprouvé parfois des difficultés à bien distinguer qui est qui parmi les enfants. La mise en couleurs est vraiment belle et les tons employés varient pertinemment selon l’intensité dramatique des séquences. J’ai finalement aimé ce premier tome de « L’éducation des assassins », c’est surtout le dernier tiers de l’album qui me donne l’envie de lire la suite. Cependant, pour en arriver là, il faudra « se taper » une longue scène fantastique qui ne m’a pas emballé mais j’étais prévenu : cette bd est classée dans le genre « fantasy »… Quant à conseiller l’achat de cette bd, je suis plutôt réservé car, seul Etienne Le Roux est aux manettes de cette série et la pagination conséquente (56 pages tout de même !) de ce premier tome me fait craindre de longues attentes entre chaque album… A vous de voir !
Après la lecture du tome 1. Une excellente mise en bouche. Le scénario est prenant et relativement dense. Cela est peut-être dû au format de 56 pages clairement plus attrayant que les classiques 48 pages. Le dessin est superbe mais parfois trop chargé, les couleurs directes sont un plus mais ne permettent pas un contraste important dans cette BD. Il en résulte quand même un très bon tome introductif qui ne demande qu'à être suivi par d'autres aussi relevés. Je suis optimiste pour la suite.
Cette histoire nous conte la destinée tragique de 4 enfants arrachés presque par hasard à leur village natal. Ce monde imaginaire est joliment mis en image par le dessin d'Etienne Le Roux. Les couleurs sont elles aussi très agréables, ce qui donne un ensemble assez chouette. La première partie est assez introductive mais plaisante. On assiste à la fête du renouveau dans un village perdu au cœur d'une immense forêt. C'est la qu'on fait la connaissance de nos jeunes héros qui apparaissent tout de suite sympathiques et attachants. La suite nous entraine sur les routes de ce curieux monde et j'ai trouvé cette partie moins rythmé, un peu moins intéressante. Principalement la séquence où les enfants tentent de rejoindre le monde des esprits pour sauver Orcan. Enfin le dernier tiers de l'album est vraiment très prenant. On n'est pas loin du nœud dans l'estomac quand on voit les enfants devenir des esclaves. C'est au travers de leurs regards innocents que le lecteur vit ce passage qui, du coup, sonne particulièrement juste. Cette dernière partie donne vraiment envie de connaitre la suite, qui, si elle est du même ton permettra à la note de grappiller une étoile supplémentaire...
WWOuahhh ! Quelle lumière dans ce dessin ! Sur les conseils de mon libraire, j'ai donc acheté cette BD, car il avait trouvé le dessin "sympa". C'est frais, coloré, chaleureux, lumineux... Bô, quoi ! Un dessin et des couleurs qui suivent le scénario pour rendre les ambiances qui se succèdent à merveille. L'histoire quant à elle, tient (pour l'instant -tome 1 oblige-) toute ses promesses, et nous plonge dans un univers aux perspectives alléchantes. Une civilisation ambitieuse, confrontée par le truchement de ses émissaires au "barbares" dont sont issus nos 4 petits héros malgré-eux. Et c'est le périple de cette équipée, et le brutal passage à l'état d'esclave qui nous est relaté de façon admirable. A suivre avec attention, donc !
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