Ghost money
Londres, fin des années 2020. Le chemin de Lindsey vient de croiser par hasard celui de la Dame de Dubaï, l'une des femmes les plus riche de la planète.
Anticipation École européenne supérieure de l'image Terrorisme
Londres, fin des années 2020. Le chemin de Lindsey vient de croiser par hasard celui de la Dame de Dubaï, l'une des femmes les plus riche de la planète. Mais l'immense fortune de Chamza a une histoire dont les pages les plus secrètes sont écrites dans un langage informatique impénétrable. Persuadée que cet argent fantome est lié au 11 septembre, la nouvelle administration US lance contre elle une opération d'un genre inédit Les coups seront joués à la vitesse d'un hors-bord bondissant, ou d'un bolide fonçant sur la voie rapide de Shangaï. Et personne ne sera epargné...
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Date de parution | 22 Août 2008 |
Statut histoire | Série terminée (Un second cycle est toutefois possible) 5 tomes parus |
Les avis
Cette série m'a passablement ennuyé dès le début. Evidemment l'effet 9/11 s'estompe avec le temps mais je n'ai jamais été très amateur des théories complotistes. Les menaces ont changé. Al Qaïda ne fait plus la une depuis la mort de ses principaux chefs. De plus le modèle d'équipe US proposé par le scénario semble assez grotesque quand on regarde de près. Ainsi en va-t-il des profils psychologiques des deux femmes qui m'apparaissent aux antipodes l'une de l'autre, décrédibilisant une rencontre et une relation potentielle. De plus je n'accroche pas à ces modèles de terroristes à la vie ostentatoire qui coûte une fortune. Un mode de vie bien plus discret me semble bien plus efficace même si moins spectaculaire. En outre je n'ai pas été séduit par le graphisme de Bertail que je trouve glacial. Je lui reconnais une grande précision et un réalisme abouti mais je n'ai ressenti aucune émotion à lire ses planches. La mise en couleur sombre complète mon peu de goût pour cette série. Pas mon truc
Je pourrais tout à fait contresigner l’avis d’eric2vzoul, qui correspond parfaitement à mon ressenti. En particulier les nombreux artifices et facilités scénaristiques (parfois quand même durs à avaler), qu’il faut accepter, au risque de ne pas entrer dans cette histoire pas forcément autant « d’anticipation » que ça – hélas. Si je passe sur les très nombreux et très très rapides va-et-vient de notre milliardaire de Chamza (certaines scènes dans le premier tome font un peu esbroufe et remplissage à ce propos) ou des barbouzes américains (improbable équipe dont certains membres sont chtarbés), entre une île paumée, la Chine, les États-Unis, etc, trois autres trucs m’ont un peu plus fait tiquer que d’autres. La façon tout à fait « naturelle » avec laquelle Chamza, milliardaire vivant dans une bulle secrète et protégée sauve une jeune femme, Lindsey, engluée dans une manif qui tourne mal, et l’introduit dans ses cercles privés, en fait son amie et sa confidente. La façon dont Lindsey passe sans trop de transition de jeune femme lambda à quasi spécialiste des forces spéciales (voir le début et la fin du dernier tome !). Et les robots humanoïdes (franchement bien humains !) dirigés de l’autre bout du monde par un geek handicapé. Il faut donc avaler quelques couleuvres, mais si c’est le cas, la série conviendra aux amateurs de thriller mêlant finance, espionnage, terrorisme et magouilles aux plus hauts sommets des États-Unis. C’est très rythmé, Smolderen prend soin de semer pas mal de pistes dans son intrigue – qui parfois est trop complexifiée, mais c’est un des travers de ce genre. Accepter certaines facilités donc, et un recyclage de pas mal d’idées (sur le terrorisme, les dictatures d’Asie centrale, les zones de non droits, l’aveuglement de la finance internationale, etc.) permet de passer un bon moment, pour une série récréative, servie par un dessin efficace et lui aussi dynamique. La fin ne m’a pas convaincu, mais ces dernières pages n’empêchent pas de trouver du plaisir à lire ces cinq albums, qui se lisent rapidement, sont relativement captivants, à défaut d’être originaux et toujours crédibles.
Je profite de la sortie de l’intégrale (que je possède maintenant) pour mettre à jour mon avis sur la série. Et pour faire simple, je dirai que Ghost Money est un des meilleurs thrillers politiques et d’action que j’ai lu ces dix dernières années. Le scénario est juste plausible ce qu’il faut pour qu’on y croie. Il surfe sur des théories du complot assez classiques (ici, nous pistons le trésor de guerre de Ben Laden et les magouilles de pontes et d’anciens militaires peu scrupuleux -doux euphémisme- des USA) et tient en haleine. Les personnages sont emblématiques. Entre crapules immondes, magouilleurs de première, personnages troubles, dérangés notoires, jeunes femmes séduisantes et énigmatiques, génies de l’informatique et de la médecine, notre porte d’entrée dans cet univers sera assurée par un personnage d’apparence lambda : une jeune femme que rien n’avait préparé à cette aventure. Le procédé est classique mais toujours aussi efficace. Le suspense est bien dosé et les auteurs ont l’intelligence de nous donner suffisamment d’indices pour que l’on comprenne rapidement qu’il y a quelque chose qui cloche… mais sans nous laisser voir toutes les cartes. Et surtout sans nous laisser savoir ce qui nous attend à la prochaine page ! Et les changements de lieux et de personnages ne font qu’encore accentuer ce suspense puisque nous abandonnons systématiquement l’un à un instant crucial pour en retrouver un autre… que nous abandonnerons bien entendu un peu plus tard à un moment crucial pour en retrouver un autre, et ainsi de suite. Les auteurs avancent donc leurs pions en parallèle et jouent de l’ampleur de l’intrigue pour toujours conserver un voire deux ou trois coups d’avance. Mon bémol viendra dans un premier temps du dessin de Bertail, mais à force je m’y suis fait. Ce n’est pas le style que je préfère, le trouvant parfois trop sombre et n’étant pas adepte des rendus flous, mais j’ai fini par faire abstraction de mes réticences pour n’en retenir que le positif : sa capacité à créer un univers réaliste plausible, son dynamisme et sa précision. Un must-have, selon moi. Pour les amateurs de thriller à l’Américaine !
En dépit de couvertures peu accrocheuses pour un tel sujet, cette Bd est à lire si on est passionné par les récits à complots. C'est un thriller politico-financier (l'argent d'Al Qaïda étant au coeur de l'intrigue) très tortueux qui brasse des thèmes proches de ce qu'on voit dans les romans de Robert Ludlum, notamment le cycle Jason Bourne, toutes ces magouilles et théories conspirationnistes où le rôle des Etats-Unis et en particulier la CIA, est souvent trouble. C'est de l'espionnage technologique très poussé et très en phase avec l'actualité depuis les attentats du 11 septembre. La Bd revendique ouvertement son statut de série ayant renouvelé radicalement le thriller en BD ; elle tisse en effet une toile très complexe qui peut paraitre à première vue passionnante et qui a su s'adapter aux bouleversements de la géopolitique mondiale. Le tout très documenté est expliqué à la fin du tome 5 par Smolderen qui détaille les éléments lui ayant servi à concevoir cette série. Dans un premier temps, ce type de récit peut m'instruire à défaut de vraiment me passionner, mais au bout d'un moment, ces rebondissements et ces événements multiples finissent par me lasser un peu. J'avoue que c'est très bien fait, crédible et tout, on y croit , mais c'est un univers où je m'ennuie vite. La série a démarré en 2008, il est certain que si j'avais dû attendre la sortie de chaque album pendant 8 ans, je l'aurais lachée , c'est donc mieux pour moi de lire les 5 albums à la suite, ça semble moins pénible. D'autres détails m'incitent à ne pas me passionner pour cette série : l'évolution ou le fonctionnement de certains personnages, notamment la jeune Lindsey qui de petite femme émotive de la bonne société britannique se transforme en sorte de cheftaine de commando n'ayant pas froid aux yeux. Son sauvetage par Chamza au début parait d'ailleurs tout à fait improbable. De même que le Chinois qui pilote une espèce de robot destructeur me semble un peu limite. Enfin, je ne comprend pas toujours la signification ou l'utilité de certaines séquences, ce qui accroit le sentiment que Smolderen pousse son récit dans trop de complexité ; faire plus simple aurait allégé cette intrigue déjà assez riche. La bande a donc quelques défauts, mais elle fonctionne pas trop mal, à condition d'être attentif pour bien suivre tout ce mic mac politico-technologique, c'est pour ça que c'est préférable de lire la série d'un coup. Le rendu graphique participe pleinement à l'attractivité de cette série anti-politiquement correcte, il colle parfaitement à ce ton d'espionnage new look et de géopolitique ; le dessinateur semble être plus à l'aise que dans Shandy, un Anglais dans l'Empire. Une série intéressante mais ce n'est pas du tout ma tasse de thé ; pour moi ces histoires qui lorgnent vers un thème commun, comme dans Black Op ou Empire USA et beaucoup d'autres du même genre, j'en ai trop vues soit en BD soit à l'écran, c'est un ensemble froid avec des personnages pour lesquels je n'éprouve rien...
Au final, Ghost Money s'avère être un bon polar de politique-fiction. Quant à la dimension “thriller d'anticipation”, elle s'efface au fil des albums. Il faut dire que les événements se déroulent au début des années 2020 et que la série a été lancée en 2008, et qu'au moment où paraît le dernier tome, la fiction a eu tendance à être rattrapée par la réalité. Il faut toutefois saluer la clairvoyance de Smolderen. Je suis heureux d'avoir pu lire cette série dans son intégralité au bout de huit années d'attente. J'ai un peu moins aimé la résolution finale de l'inévitable complot, avec un grand méchant fort prévisible qui roule tout le monde dans la farine. Il faut dire que les barbouzes machiavéliques de l'Oncle Sam ne sont pas d'une grande subtilité malgré leur goût prononcé pour les manœuvres tordues. Les personnalités des principaux protagonistes et les relations qui les lient m'ont pour leur part souvent laissé perplexe. Petit florilège : • Une belle et riche héritière qui parcourt la planète en avion suborbital d'un lieu huppé à l'autre se prend d'amitié (?) avec une post-adolescente de la middle class britannique rencontrée au hasard d'une manifestation, peut-être parce qu'elle s'ennuie dans sa vie de pauvre petite fille riche. Il faut dire qu'elle porte un lourd secret : elle ignore d'où lui vient tout ce pognon et ça la tourmente au point que sa vie personnelle est un naufrage… à tel point qu'elle est encore pucelle à presque 27 ans ! • Un beau et riche écrivain arabe, à mi-chemin entre le prédicateur fou et le poète maudit, rencontre la donzelle, par hasard (celui qui fait décidément bien les choses…) et c'est le coup de foudre. C'est presque aussi beau que du Barbara Cartland, mais au moins la jeune multimillionnaire a-t-elle des goûts plus sûrs que les jet-setteuses standards, même ses frasques sont moins pittoresques. • Un super barbouze sans scrupule sort de sa retraite pour réunir une petite équipe de salopards échappés de l'asile, tous plus dérangés les uns que les autres, ce qui ne les empêche pas de mieux maîtriser les arcanes du renseignement et de la finance internationale que les services officiels de l'Oncle Sam. • Je passe sur le dictateur mégalomane qui ignore que sa fille mène un train de vie incroyablement dispendieux, ou sur la jeune britannique qui devient peu à peu une aventurière digne de figurer au générique des Expendables ou encore sur le Chinois hémiplégique qui manipule les réseaux informatiques mondiaux depuis sa HLM délabrée… Bref, quand on creuse un peu, tout ceci est bien souvent capillotracté et l'intrigue emprunte généralement des voies tortueuses pour aller vers sa résolution. Malgré ces défauts, somme toute inhérents au genre (Smolderen évoque lui-même la « poudre de perlimpinpin à la Robert Ludlum » dans son intéressante postface), l'histoire tient en haleine, et la trame narrative reste claire malgré la complexité des intrigues imbriquées. Le dessin hyper réaliste de Bertail s'accorde bien à ce genre de récit et il gagne en lisibilité au fil des albums. Ses idées de prouesses architecturales en matière de buildings et de piscines suspendues au centième étage font rêver. Bref, au-delà des tics scénaristiques qui poussent le scénariste à compliquer son récit d'espionnage, Ghost Money est une bonne série qui ravira les amateurs du genre, sans pour autant entrer dans les annales. Du scénariste Thierry Smolderen, j'avoue préfèrer le ton plus léger qu'il adopte pour dépeindre notre futur proche dans Convoi - Les Aventures de Karen Springwell, ou encore dans Gipsy.
Tout d'abord merci à vos avis c'est grâce à eux que j'ai découvert cette série à côté de laquelle j'étais complètement passé. Ce ne sont pas les couvertures minimalistes qui m'ont attiré l’œil, mais une fois celles-ci tournées, j'avoue n'avoir plus lâché l'affaire. Les premières planches du tome 1 sont particulièrement scotchantes pour donner envie d'aller plus loin. Bonne idée de nous placer cette histoire dans le futur, suffisamment éloigné mais pas trop. Cela permet aux Bisounours de se dire que c'est de la science-fiction, aux autres que nous vivons dans un monde, ma foi... Le dessin est très bon, particulièrement dans les scènes d'action et les éléments futuristes sont bien maitrisés, suffisamment crédibles en tous cas pour ne pas altérer la lecture. Comme cela à déjà été dit par certains, le récit est maitrisé, sans digressions intempestives. Vous avez compris j'aime beaucoup et je le ferais savoir autour de moi.
Le premier tome commence très bien. Le scénario est prenant et je pensais que toute la série serait de ce niveau. Malheureusement, mon enthousiasme a baissé lorsqu'on tombe dans le monde futuriste imaginé par les auteurs. Ce n'est pas que le scénario devienne mauvais, au contraire. L'histoire est complexe et bien maitrisée, j'aime bien le dessin, le rythme est bon et les scènes d'action ne m'ont pas trop ennuyé. C'est seulement que l'histoire ne me passionne pas. Il faut dire que mes goûts sont très durs lorsqu'il s'agit d'histoires de science-fiction et d'espionnage car ce sont deux genres qui ne m'attirent pas trop. D'ailleurs, je trouve que le gros problème de la série est que les personnages me laissent indifférent sauf les deux filles dont je trouve la relation touchante, mais c'est juste parce que je suis un gros pervers qui trouve ça chouette de voir deux filles à moitié nues se toucher.
Avis après la lecture du tome 4 Comme BD d'anticipation se basant sur des faits historiques, à savoir la spéculation financière sur les attentats du 11 septembre et comment cela pourrait financer le terrorisme à venir, Ghost money se place dans le haut du panier. Le récit est captivant, de plus en plus au fur et à mesure des volumes, dans des intrigues politco-policières rondement menées où il est bien difficile de démêler qui tire quelles ficelles. Les personnages sont bien travaillés, alliant des caractères jamais vraiment caricaturaux où chacun(e) traine sa part d'ombre, de casseroles et de bravoure. Ainsi, il n'y a pas réellement de gentils qui gagneront et de méchants au rires sadiques qui perdront et l'on suit les cases plongés dans une vraie tension dans un futur immédiat très réfléchi. Le dessin ne gâche rien, alternant les ambiances au fil des déplacements internationaux de chacun sans entraver outre mesure la fluidité de lecture. Je me posais encore la question de l'achat sur la fin du tome 3. Avec La prisonnière tashkite, la question ne se pose plus : Cette série futuriste enthousiasmante trouvera sa conclusion au cinquième volume, aux accents de thriller géo-politisé qui gagne le respect par sa maitrise, son formalisme léché et la complexité des personnages ainsi que leurs relations.
Note : 3.5/5 Je n'aime pas les thrillers d'espionnage et celui-ci met en scène des barbouzes reléguant James Bond au rang de midinette. Je n'aime pas les récits ayant pour cadre des jet-setteurs blindés de thunes et celui-ci ferait passer Largo Winch pour un smicard. Je n'aime pas les récits racoleurs et celui-ci a pour héroïne une paire de bisexuelles qui se caressent à moitié nues dans leur lit sans drap. Je n'aime pas trop non plus les récits d'action où ça explose par-ci par-là, les récits faciles où la haute technologie permet tout d'un claquement de doigts, pas plus que les récits qui surfent sur l'actualité géo-politique chargée entre US et monde musulman depuis le 11 Septembre... Mais... Mais j'ai quand même sacrément accroché à cette série là. Il faut dire que le scénario présente une sacrée ambition. Le cadre d'anticipation est bien trouvé. Situé dans moins d'une vingtaine d'années, il imagine le retour au pouvoir à Washington de néo-conservateurs dans la lignée de G.W. Bush et compagnie qui, désireux de redonner aux USA la place que des années de récession lui ont fait perdre, engagent le maximum de moyens secrets, militaires autant que privés, pour relancer la si profitable "guerre contre le terrorisme international". Dans le même temps, les auteurs imaginent ce que sera devenu le monde d'ici là, avec quelques petits changements dans les centres de gravité géo-politiques et économiques. Le tout est dur et un peu tape-à-l'oeil par moment mais c'est intelligent et crédible. Et dans ce scénario à l'envergure mondiale, les auteurs n'hésitent pas à nous faire voyager d'un bout à l'autre de la planète, à utiliser les technologies futuristes les plus impressionnantes, à manier des sommes inabordables et à mettre en danger les dirigeants des plus grands états de la planète. Grâce à un rythme élevé et une trame très dense, le récit se révèle donc très accrocheur. Le lecteur en a pour son argent et son envie, même si on peut reprocher à l'intrigue de voir un peu loin et de risquer de s'éterniser du fait de trop de complexité. Le dessin, pour sa part, est très pro, très appréciable, collant parfaitement à ce genre de récit. De la belle ouvrage, même si le premier cycle n'étant pas fini à ce jour, il reste un risque que l'édifice compliqué de l'ensemble s'écroule un peu sur la fin.
La couverture n'est pas très judicieuse. En tout cas, elle ne reflète pas très bien l'histoire. On croit qu'on va lire un récit basé sur la jet set. Or, c'est bien plus que cela. Les premières pages nous plongent dans la guerre au Moyen-Orient en Irak. Puis, l'auteur nous emmène dans un futur proche où Londres serait à peine à 25 minutes d'avion de Dubaï. C'est vrai que c'est surprenant mais pas irréalisable quand le lecteur découvrira le procédé. Bref, il y a plein de trouvailles crédibles dans ce thriller d'anticipation. La trame principale se situe dans le trésor d'Al Quaida suite aux attentats du 11 Septembre ou plutôt des mouvements financiers et boursier enregistrés avant cette date fatidique. Nous entrons dans un univers riche et fascinant grâce à une étudiante Lindsay qui va tomber amoureux de l'une des femmes les plus riches de la planète à savoir la belle Chamza qui nage dans l'exubérance absolue. Les rapports entre les personnages sont parfois complexes. Il y a une intrigue à entrée multiples à travers tout ces chassées-croisées. On sent que l'auteur nous emmène quelque part sans savoir où. Cette maîtrise narrative nous rassure. Le dessin et la colorisation sont modernes avec un encrage très réaliste qui a tout pour plaire. Nous avons là un belle bd d'espionnage sur fond géopolitique avec un premier tome prometteur. Cependant, si le premier tome était tout bon, le second chapitre ne répond pas forcément aux attentes suscitées. On s'enlise progressivement dans une histoire sans fin d'espionage. Par ailleurs, l'effet de surprise de la découverte de cet univers semble derrière nous. Cela demeure tout juste pas mal. Peut-être que le 3 ème tome créera la surprise...
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