Climax

Moi aussi, je me suis fais avoir. Heureusement qu'il ne s'agissait que d'un emprunt ! En fait, cette série n'est que la pseudo-suite de « Imago Mundi » que je n'avais guère appréciée. Je m'étais arrêté après quelques volumes d'une série qui m'était apparu comme une sorte de sous Largo Winch dans le milieu scientifique et technologique tout en surfant sur l'actualité du moment. Pour autant, j'ai laissé une chance à ce Climax dont on retrouve les principaux personnages qui semblent avoir mûri ou pris un peu de caractère. Enfin, on laisse une petite part à la psychologie. Cette aventure sur le 6 ème continent a été bien enclenchée dans une réalisation efficace sur un thème purement écologique. Cela reste néanmoins trop classique pour susciter un achat. Au final, cela se révèle certes un peu supérieur à la série-mère mais pas assez pour nous enthousiasmer vraiment. Il m'en faut plus. Désolé.

01/07/2010 (modifier)

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Ce n'est qu'en entamant cette BD que j'ai découvert son lien avec la série des mêmes auteurs Imago Mundi. J'ai eu un léger sentiment d'arnaque. En effet, je n'ai que très moyennement apprécié cette précédente série et je n'imaginais pas qu'il puisse y avoir un rapport avec Climax. En vérité, cette histoire en quatre tomes est purement et simplement la suite de la série Imago Mundi, des tomes 11 à 14 déguisés en nouvelle série. On y retrouve les personnages que je n'avais pas aimés dans la série mère : les deux héros, jeunes, beaux, ultra-riches et suprêmement intelligents. De vrais super-héros, quoi, dissimulés dans une série aux allures faussement réalistes. Je n'aime pas du tout ce genre de personnages à la Largo Winch, sorte de jet-set à l'américaine de l'héroïsme en bande dessinée. Je trouve ce genre de héros trop faciles et trop pratiques pour un scénariste à la recherche de grand spectacle à peu de frais intellectuels. Bon, mais passé ce rejet initial, j'ai trouvé le scénario relativement intéressant et divertissant. Il jongle sur la mode écologiste de ces dernières années. Les compagnies pétrolières y sont le mal (du moins en façade) tandis que les jeunes héros sont du côté de l'écologie, de la beauté de la Nature grandiose et de la science au service de la planète. J'ai été un peu frustré par la narration un peu spécifique qu'a choisi l'auteur. En effet, les tomes 1 à 3 s'entament chacun par le point de vue de l'un des trois protagonistes principaux sur les mêmes évènements et sur ce qu'ils font ensuite séparément et parallèlement. Il faut donc par deux fois attendre la fin de ces sortes de faux flash-backs pour voir l'intrigue de base avancer. Mais il est vrai que chaque récit apporte son lot d'intérêt et de nouveauté à l'intrigue. Au final, le scénario se révèle assez classique dans le genre mais plutôt bien monté et plaisant à lire. Ce n'est pas le genre de série que j'achèterai car ce n'est pas ma tasse de thé, mais je n'en déconseille pas la lecture qui peut se faire sans avoir lu la série mère Imago Mundi.

16/05/2010 (modifier)

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Climax est un thriller politico-écologique légèrement teintée de théorie du complot. Le tout à des doses plutôt raisonnables et assez bien équilibrées dans l'ensemble. Les couleurs sont très belles et on passe avec plaisir des glaces de l'antarctique à la chaleur des tropiques ou à l'ambiance pluvieuse de l'Angleterre. Les paysages, notamment du 6ème continent, sont grandioses. Malheureusement, les ombres sont de temps en temps trop marquées ce qui donne une colorisation à mon sens pas assez nuancée pour que les dessins soient toujours agréables à regarder, et les visages sont parfois franchement pas beaux. L'histoire est bien ficelée, cohérente et apparemment bien documentée. Je déplore toutefois que le suspens disparaisse à mon sens complètement du deuxième tome de la série pour laisser une plus large place aux manigances et autres trahisons. C'est presque à la fin du deuxième épisode que j'ai découvert les références à deux épisodes de la série Imago Mundi. Comme quoi la connaissance de la série de référence n'est en rien un pré-requis à la compréhension de cette nouvelle aventure. Ou alors peut-être seulement pour la psychologie de quelques personnages principaux, mais j'estime que ce n'est vraiment pas indispensable. Ce qui pèche vraiment pour moi tient plus de l'incompatibilité d'humeur que de réels défauts. Je lis de la BD pour le rêve, les illusions, le fantastique qu'elle peut offrir. C'est pour cela aussi que les séries politico-politiques scénarisées par Van Hamme par exemple ne m'ont jamais accrochée. Ici ça me parle un peu plus par le côté écologie et protection de l'environnement mais ce n'est pas vraiment ça quand même. La conclusion de cette série en 4 épisode est menée tambour battant, au fin fond de l'Alaska avec le retour du suspens même si on ne doute jamais vraiment de la victoire finale des gentils. Une bonne petite série qui tient la route.

10/01/2009 (MAJ le 28/06/2009) (modifier)

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Une histoire qui mêle de façon heureuse celle de chercheurs partis en Antarctique étudier le réchauffement climatique et une intrigue scientifique qui tient bien la route. Série qui tient à l’actualité, elle offre un bon résultat où se mêlent de façon heureuse l’aventure et des complots. Le scénario est bien pensé, les rebondissements offrent de multiples développements et une dynamique certaine de la narration soutient un récit auquel l’esprit s’attarde. Il en est de même de l’œil qui est « capturé » par un graphisme d’ensemble dense et bien structuré. Histoire prenante, attractive de par bien des côtés, dessin net et sans bavures, jolie colorisation (à mentionner quand même) de Marquebreucq : pas mal du tout pour l’ensemble. Cote réelle : 7/10.

29/04/2009 (modifier)

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