Ouragan
Années 50 en Floride, un couple de jeunes mariés sur la route vers l'aéroport doit s'arrêter et passer la nuit dans un hotel car dehors un ouragan va s'abattre sur la région.
1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Coupés du monde... [USA] - Dixie, le Sud-Est des USA
Dans une ambiance pesante, un huis-clos va alors s'engager avec pour protagonistes ce couple, la tenancière de l'hotel, son mari et son ancien amant, chasseur de crocodile. Un huis-clos qui s'achèvera par la mort d'au moins l'un des personnages.
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Date de parution | Janvier 1989 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Ouragan est un titre trompeur en l'occurrence car d'ouragan ici il n'est point question. Il s'agit d'un prétexte pour isoler, pendant une nuit, cinq personnes dans un hôtel. Toutes ces personnes sont là plus ou moins par hasard, certaines ont entre elles des liens que l'on ne soupçonne pas. Le sujet laisse à penser que l'on est parti pour se délecter d'une lecture s'apparentant à une bonne vieille partie de Cluedo, il n'en est rien, il s'agit juste d'un huis clos fade et creux. L'intrigue linéaire est très vite percée à jour, les personnages se révèlent caricaturaux et inexpressifs au possible. La tension ne s'amorce jamais, l'ennui s'installe très vite. Les dialogues sont affligeants et semblent parfois carrément décalés par rapport à l'histoire. Le scénario se déroule mollement jusque dans son final bidon. Les dessins ne parviennent pas à insuffler de vie dans cette œuvre. Le trait de Baldazzini est appréciable, une ligne à la fois claire et épaisse, toute en élégance. Dommage que le style qu'il donne aux personnages soit si lisse, personne ne s'en sort avec une vraie gueule, les pus mal lotis (comme le dénommé Eye Cup et ses éternelles lunettes en plastoc) sont carrément ridicules. L'ensemble graphique manque cruellement de personnalité. Ouragan est une œuvre fade, dommage qu'elle soit sans suspense, sans rebondissement et sans surprise. Des éléments juste indispensable pour qu'un thriller soit réussi. Bof. JJJ
Note approximative : 2.5/5 Le dessin est élégant. Un trait noir et blanc épais, très contrasté, un style un peu rétro mais maîtrisé. C'est joli et cela convient très bien au décor années 50 du récit. Les personnages sont un peu figés mais les femmes, même si elles se ressemblent beaucoup trop, sont belles (il faut dire que Baldazzini est plus connu pour ses séries érotiques). Seul regret, que l'encrage ne soit pas plus varié, car il est aussi épais au premier plan qu'à l'arrière plan, aplatissant les perspectives et rendant certaines cases un peu fouillis. Ce graphisme ne permet cependant pas de donner suffisamment de saveur à un récit relativement fade et prévisible. Très vite, le huis-clos se met en place mais l'ambiance peine par contre à s'instaurer. Les personnages ont tous l'air d'acteurs qui surjouent un peu leur rôle d'égocentriques ou encore de psychologiquement fragiles. Trop caricaturaux à la manière du mari qui travaille dans le milieu du cinéma et ne se sépare jamais de ses lunettes de soleil même en pleine nuit sous l'ouragan. Dans l'ensemble, on se croirait dans un film un peu médiocre, empruntant trop de choses à des intrigues trop connues. Tant et si bien que le récit se déroule sans vraiment accrocher le lecteur, et que la fin vient sans que toute cette lecture soit vraiment désagréable mais vraiment pas inoubliable non plus. En outre, les trois dernières cases, l'évènement dramatique final, m'ont paru inutiles et le récit aurait probablement gagné à s'en passer.
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