L'Idiot (Kang Full) (Babo)
Ji-Rho, une jeune femme coréenne qui a longtemps vécu aux États-Unis, revient s'installer dans le quartier de son enfance à Séoul, après une absence de plusieurs années.
Corée Les meilleurs mangas courts Manhwa
Ji-Rho, une jeune femme coréenne qui a longtemps vécu aux États-Unis, revient s'installer dans le quartier de son enfance à Séoul, après une absence de plusieurs années. Elle y redécouvre peu à peu les lieux et les protagonistes de ses souvenirs d'enfance, et notamment Seung-lyong, un déficient mental qu'elle a côtoyé de près à l'école autrefois. Entre « L'Idiot » et la jeune femme va insensiblement se recréer une étroite complicité, nourrie de la nostalgie qu'ils éprouvent l'un et l'autre pour leurs jeunes années...
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Date de parution | Novembre 2007 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Cela faisait longtemps que je voulais lire cette série vu que j'avais bien aimé les autres de Kang Full. Son scénario est encore une fois très bon. On suit plusieurs personnages et plusieurs histoires se croisent sans que le scénario devienne inutilement compliqué. Les personnages sont attachants et j'ai bien aimé l’atmosphère 'vie de quartier' qui se dégage de l'oeuvre. Le scénario est bien maîtrisé et plusieurs scènes m'ont ému. On pourrait reprocher plusieurs grosses coïncidences dans le récit, mais cela ne m'a pas trop dérangé vu que l'action se passe dans le même quartier. Une oeuvre exceptionnelle qui mérite d'être plus connue.
Oui, certainement comme beaucoup, il m'aura fallu du temps pour me décider et me plonger dans la lecture de ce manhwa. Et c'est bien sur les conseils insistants de connaissances que je me suis lancé sans trop y croire... Mais bien m'a pris ! C'est effectivement un vrai petit bijou ! Un joyau de simplicité construit et orchestré de main de maître. Car si le dessin très simpliste et épuré, tant dans le trait que dans la composition, est déroutant, on se laisse vite mener par l'histoire de notre Idiot et de son entourage. Et moi qui tamponne à tour de bras sur de nombreux forum mes posts de ma maxime préférée "Heureux les fêlés, car ils laissent passer la lumière", je ne saurais mieux l'employer que pour ce manhwa ! 2 tomes qui s'imbriquent parfaitement pour nous rappeler l'importance, la force, de la simplicité et de l'innocence. Une leçon d'humanité toute en finesse, ni pompeuse, ni donneuse de leçon. Bref, une BD à part de la production ambiante, qui fait du bien et donne envie de rendre tout le monde plus idiot !
Je n'aurais jamais acheté ce Manwha sans les conseils dithyrambiques de mon libraire. En effet, les dessins, a priori simplistes, ne laissaient en rien présager de la réelle profondeur du récit. Mais puisqu'il faut bien écouter son libraire pour trouver son chemin dans la jungle de la surproduction actuelle, j'ai fini par l'acheter, presqu'à contre coeur... et je me suis pris une grande claque ! L'histoire démarre de manière bien simple. Une jeune pianiste revient en Corée après avoir raté sa carrière musicale aux Etats-Unis. Ses pas la font se promener dans un parc dans lequel elle se fait aborder par un simple d'esprit. Petit à petit, à chaque chapitre, l'histoire prend de la profondeur. Chaque protagoniste se trouve être lié aux autres depuis l'enfance. Leur histoire se dévoile et le drame de chacun se révèle. L'idiot est au carrefour de tous ces drames personnels et c'est lui qui, dans toute sa simplicité, dénouera l'existence de son entourage en lui permettant de tourner la page pour aller de l'avant. Bien qu'il fasse mouche, le message n'a rien de neuf : heureux les simples d'esprits ; la vérité sort de la bouche des enfants ; nous avons oubliés les vraies valeurs et il faut les retrouver là où on les attend le moins. Mais ce message est servi par un scénario construit avec la précision d'une mécanique d'horlogerie. Tous les rouages (je dis bien tous) s'emboîtent les uns dans les autres à la perfection. La structure du récit est simple et complexe à la fois ; elle est parfaite et implacable. La simplicité des dessins donne une lisibilité exemplaire qui permet d'aller à l'essentiel, aux émotions les plus pures. Oui, j'ai pleuré (et pas qu'une fois). Si d'aucuns doutent encore qu'on puisse faire une oeuvre dense et profonde avec un dessin et un scénario en apparence minimaliste, qu'ils lisent l'idiot. Kang Full nous donne une précieuse leçon sur comment écrire et dessiner une BD, en plus de nous donner une véritable leçon sur les choses de la vie. A découvrir sans s'arrêter aux préjugés sur le dessin.
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