Nausicaä de la vallée du vent (Kaze no tani no Nausicaa)
Jadis rayonnantes, les civilisations du gigantisme industriel avaient disparu dans les tenebres du temps, et la surfaces terrestre avait été recouverte d'une foret de bactéries géantes exhalant des humeurs empoisonnées: la mer de la décomposition. Les hommes, réduits à subsister ça et là aux rares abords préservés de cette mer, vivaient dans les royaumes qu'ils avaient fondés localement. -La vallée du vent- Un petit royaume à la population d'à peine cinq cent personnes, protégé tant bien que mal par un vent marin des pollutions de la mer de la décomposition.
Après l'apocalypse... Environnement et écologie Glénat Guerrières Le meilleur du Manga Science-Fiction, le best-of Seinen Tokuma Shoten
Depuis la Guerre des 7 jours de Feu, il y a mille ans, la Terre est recouverte d'une immense forêt toxique habitée par des animaux et des insectes géants qui obligent les hommes à vivre reclus. Ce monde mystérieux est un frein à l'expansion des royaumes qui souhaitent élargir leur territoire et se livrent à des guerres féroces. La princesse Nausicaa, fille du roi Jhil, vit dans la pacifique « vallée du vent » et a le pouvoir de communiquer avec tous les êtres vivants. Elle est intriguée depuis toujours par cette forêt dont elle est la première à comprendre les vertus bénéfiques pour l'écosystème. Nausicaa va décider de s'engager pour sauver le monde, incarnant ainsi le messie annoncé de longue date par les oracles.
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Date de parution | Août 2000 |
Statut histoire | Série terminée 7 tomes parus |
Les avis
Nausicaä est l’un de mes mangas préférés. On retrouve les thèmes et les figures chers à Miyazaki comme l’écologie et la difficile cohabitation de l’homme et de la nature, l’absurdité de la guerre, des personnages féminins forts et charismatiques, la personnification de la nature à travers d’animaux géants ou l’importance de l’aviation. Et pourtant Nausicaä est assez différent des autres productions du « Maître » (à l’exception de Conan, fils du futur) qui tient certainement du choix de faire une œuvre de pure science-fiction. Graphiquement, on reconnait, il est vrai, immédiatement le style de Miyazaki ; autant dire que c’est magnifique. L’histoire, sombre et complexe, est passionnante de bout en bout, parfaitement nourrie par l’incroyable univers de la saga, les nombreux personnages globalement très réussis et une narration maitrisée. Fait rare pour un manga, nous n’avons pas l’impression de suivre un feuilleton mais bien un récit homogène et pensé dans sa globalité dès le départ. N’hésitez surtout pas à vous plonger cette œuvre géniale !
Miyazaki non content de nous avoir offert parmi les plus belles oeuvres animées du siècle dernier, nous a aussi légué une BD de premier ordre. Un récit touchant qui va bien au delà de la version animé et qui représente les prémices de ce qui va être l'excellent Princesse Mononoke. Une héroïne déchirée entre son appartenance à trois forces en présence ; deux peuples humains qui se font la guerre et la forêt a repris ses droits façon jugement dernier. Vision à la fois apocalyptique et poétique d'un futur sombre. Plus que jamais d'actualité avec la crise et le réchauffement climatique. Cette oeuvre véhicule des valeurs que certains devraient se remémorer avec un peu plus d'ardeur... Le dessin a gardé sa touche poétique à travers les années, il n'est pas étonnant de constater qu'il continue à faire des émules, y compris parmi nos plus grands auteurs contemporains à la ligne sensible. La narration n'a rien d'extraordinaire, on sent que Miyazaki garde ses tics de storyboarder. Mais au moins la lecture est fluide. Une fresque majeure de la BD, au même titre que l'Incal ou l'oiseau du temps.
Cette BD en 7 tomes est tout simplement fantastique. Elle est en noir et blanc et le graphisme est simple mais en donnant suffisamment de détails. L'histoire est très détaillée comme dans la plupart des mangas ; l'action, très importante est très fragmentée, ce qui fait que le lecteur comprend bien tout les tenants et les aboutissants. L'histoire possède un fond très écologique où se mêlent à la fois les animaux, les végétaux et les humains. C'est une grande leçon d'écologie donnée avec humour. A côté le dessin animé qui en est inspiré est très décevant.
Miyazaki, le maître du film d'animation s'est également exercé à la bande dessinée, dont son deuxième film (Nausicaä, actuellement au cinéma en France, 22 ans après sa création !) adapte les deux premiers tomes de manière simplifiée. Et quelle bande dessinée ! Complexe est le premier qualificatif qui vient à l'esprit. Très complexe, même. Voire trop complexe pour certains (pour qui un XIII est déjà bien compliqué... hem...). Il est certain que ce manga est une oeuvre pour adultes aimant réfléchir : réfléchir au sens des mots "écologie" (en oubliant de préférence José Bové), "sacrifice", "amour", "don", "courage". Rien que ça. Et bien oui, Nausicaä, c'est formidablement bien raconté, extraordinairement bien dessiné, et aborde énormément de thèmes oubliés par les générations actuelles. Nausicaä, c'est beau, tout simplement. Pour anecdote : Moebius/Giraud a choisi d'appeler sa fille Nausicaä après avoir vu le long métrage de Miyazaki. À l'en croire (et je veux le croire), Nausicaä est l'héroïne de bande dessinée la plus emblématique de la bande dessinée mondiale. Chaque fois que mes yeux tombent sur le manga Nausicaä sur mes étagères depuis plusieurs années, je ne peux m'empêcher de penser : " S'il ne devait en rester qu'une [BD/Manga], cela ne pourrait être que "Nausicaä" ". Un chef d'oeuvre. Pour la vie.
Bon, pour mon 400ème post, il fallait bien une oeuvre exceptionnielle. Le choix fut rude, mais la voici :
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