Le Roman de Malemort

Note: 2.93/5
(2.93/5 pour 14 avis)

Tout commence en cette période trouble quand Louis le neuvième se meure en Terre Sainte. La jeune et jolie Anthéa rêve d'aventure et de chevalerie. Mais les combats ne sont pas faits pour les femmes aussi sauvageonnes soient-elles.


987 - 1299 : Moyen-Âge et Capétiens

Tout à commencé en cette période trouble, quand Louis le neuvième se mourait en Terre Sainte loin du royaume de France. Dans la maison de Dame Agnès, à l'orée de la forêt, la jeune et jolie Anthéa rêve d'aventure et de chevalerie. Mais quêtes et combats ne sont pas faits pour les donzelles, aussi sauvageonnes fussent-elles. Et pourtant... L'aventure va venir à Anthéa sous l'apparence d'un chevalier errant qui va précipiter la maisonnée dans un tourbillon dévastateur ! Car, Anthéa n'y avait pas pensé, aventure et chevalerie vont de pair avec le sang et les larmes ! Le roman de Malemort est une légende médiévale mêlant magie et reconstitution historique. À la suite d'Anthéa, l'héroïne attachante de cette histoire, Eric Stalner invente un moyen age fabuleux propice à l'aventure et au romanesque.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 1999
Statut histoire Série terminée 6 tomes parus

Couverture de la série Le Roman de Malemort © Glénat 1999
Les notes
Note: 2.93/5
(2.93/5 pour 14 avis)
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05/04/2002 | dut
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L'avatar du posteur Noirdésir

Il faut accepter au départ de passer outre quelques détails improbables (un bordel perdu dans la cambrousse, en plein XIIIème siècle !, une jeune femme qui chevauche et se bat comme un homme), pour rentrer dans cette histoire qui, une fois lancée, se révèle plutôt bien fichue. Mais qui peine toutefois à sortir de certains sentiers battus. Le dessin de Stalner est ici meilleur que ce que j’ai vu ailleurs de lui, que ce soit pour les personnages et les décors. Plus dynamiques et moins figés. Pour le reste, c’est de l’aventure médiévale mâtinée de Fantastique, avec des méchants bien et rapidement identifiés, et une petite troupe de « gentils » autour de l’héroïne, Anthéa, personnage assez atypique donc. Quelques longueurs, il aurait sans doute fallu resserrer l’intrigue sur un ou deux tomes de moins ? J’ai trouvé qu’après le troisième tome l’intérêt déclinait. A emprunter plus qu’à acheter je pense.

09/03/2018 (modifier)
Par Jérem
Note: 3/5

Le roman de Malemort est une agréable série médiévale fantastique. Certes, l'histoire est classique (voire peut être un peu datée) mais elle se révèle au final plutôt bien fichue. En tout cas, j'ai lu les six tomes d'une traite et avec un certain plaisir. Il faut dire que les dessins sont de grande qualité. Stalner ne cède jamais à la facilité et offre un univers visuel aux environnements variés et très soignés. Le roman de Malemort possède une vraie identité visuelle, ce qui est sans aucun doute le gros point fort de la série. Par contre, je trouve que la plupart des personnages manquent un peu de charisme et d'originalité. Loin d'être inintéressants, ils ne sortent pas vraiment du carcan qu'impose les codes du genre. Bien sûr, la saga ne révolutionne pas le genre mais offre néanmoins un agréable moment de lecture.

28/01/2016 (modifier)
Par sloane
Note: 3/5
L'avatar du posteur sloane

J'ai beaucoup plus accroché à la première partie de ce cycle qu'à la deuxième. en effet le démarrage est très bon ou nous suivons les tribulations d'une héroïne plus que charmante qui nous laisse voir quelques formes ravissantes. Prostitué de son état, elle recueille un chevalier un peu décrépi mais encore vaillant, un nain rigolard et facétieux complète cette petite bande qui fuit les assauts d'un inquisiteur forcément fanatique. Tout cela est fort plaisant, joliment dessiné avec un soin particulier aux détails, du vrai médiéval quoi, qui nous en mets plein les mirettes. Et le Comte Corbus apparait! et là j'avoue que cette malédiction vampiresque m'a nettement moins émoustillé. On replonge dans une histoire qui sait rester originale mais qui ne m'a pas accroché plus qu'il ne faut. Je reste sur cette note pour le magnifique dessin de Stalner qui aime son héroïne qu'au risque de passer pour un gros bourrin j'aurais aimer voir plus souvent telle que dessinée dans le premier cycle. Pas indispensable mais cela offre une lecture finalement plutôt agréable.

15/02/2015 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

C'est une saga pleine de fougue et de sensualité qui empiète encore sur un terrain de médiéval-fantastique devenant de plus en plus encombré ; ça va devenir comme pour l'heroic fantasy, à savoir que pour vraiment surprendre le lecteur, il faut un très bon sujet. Or, avec cette série, à défaut d'être vraiment originale, elle n'ennuie pas, c'est déjà ça ; la lecture reste agréable sans pour autant être exceptionnelle. Pour ma part, j'ai apprécié sans plus, car j'ai vu mieux ailleurs. A partir d'un cadre historique précis, Stalner a tissé un Moyen Age fabuleux aux accents magiques pas trop envahissants, et bien dosé en romanesque. En effet, le récit, nourri de nombreux thèmes, se teinte d'éléments fantastiques proches des légendes médiévales, et plonge le lecteur dans un imaginaire de rêve, où le dessin lumineux de Stalner trouve ici une maturité qui donne une force supplémentaire à cette histoire envoûtante, dominée par Anthéa, l'attachante héroïne. Une Bd agréable à lire, mais pas indispensable.

26/10/2013 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Cette série peut être séparée en deux périodes distinctes … et aurait indéniablement gagné à mes yeux à ne se limiter qu’à une seule : la première. Au début, nous avons donc droit à une séduisante héroïne, prostituée de son état, rêvant de preux chevaliers défendant de nobles causes, et qui se retrouve embarquée dans une aventure qui la dépasse. Les personnages qui l’accompagnent gardent longtemps une belle part de secrets durant ce premier cycle, et l’opposition entre le bien et le mal y gagne en ambiguïté. De plus, la série bénéficie du trait d’Eric Stalner. L’artiste excelle dans les décors médiévaux et les héroïnes à la plastique avantageuse. Mais encore, dans la première partie, Eric Stalner prend vraiment le temps de soigner ses planches, qui sont par conséquent vraiment très agréables à regarder. Malheureusement, la seconde partie du récit n’est vraiment plus captivante. Les compagnons de notre séduisante putain ont perdu tout leur mystère et, malgré sa tentative de raviver la flamme via un pseudo grand secret, l’artiste ne parvient plus à m’intéresser. Comble de tout, je trouve ses planches moins bien finies que dans la première partie. Cette seconde partie est donc tout à fait dispensable à mes yeux. A emprunter ? Certainement ! A posséder ? Je ne crois pas, la série ayant du mal à sortir du ventre mou de ce style médiéval si souvent exploité.

16/09/2009 (modifier)
Par Miranda
Note: 3/5
L'avatar du posteur Miranda

Note 2,5. Un très beau dessin pour une histoire assez conventionnelle, mis à part le dernier tome qui fait office d'épilogue, ce qui est original et plutôt intéressant. L'ennui avec cette série c'est que pendant les trois premiers tomes, tous les problèmes auxquels sont confrontés les personnages trouvent leur dénouement en quelques cases, on n'a pas le temps de se poser de questions que l'on a déjà face à la solution, c'est plutôt frustrant. A partir du quatrième tome cette façon de nous servir l'histoire change et chaque tome s'empreint de suspense, mais cela arrive trop tard, la lassitude s'étant déjà passablement installée. Je m'attendais aussi à une chute plus novatrice, mais elle touche encore un thème vu et revu, traité ici sans charme particulier. Par contre le dessin est très beau et très détaillé, aussi bien les décors que les personnages. J'ai particulièrement apprécié Paumarède (le cheval), qui a des expressions souvent très drôles et c'est peut-être le seul à qui je me sois vraiment attachée et grâce auquel je sois allée jusqu'au bout de l'histoire.

30/12/2008 (modifier)
Par iannick
Note: 3/5
L'avatar du posteur iannick

Je dois être dans une période propice au genre médiéval-fantastique parce que ça fait bien des mois et des mois que je n’avais pas feuilleté ce type de bd ! Mais bon, il faut bien changer de lecture de temps en temps ! « Le roman de malemort » met en scène une belle héroïne, Anthéa, dans un milieu médiéval fantastique. Au début de cette aventure, Anthéa assiste impuissante au massacre de ses amies et à l’enlèvement de sa mère par un chevalier haineux. Poursuivie, elle se réfugie dans une forêt maudite où elle rencontrera le redouté Colbus… Malgré des longueurs, j’ai apprécié ce récit. « Le roman de malemort » a, de mon point de vue, l’avantage de proposer un scénario qui ne fait pas trop souvent appel à la magie pour résoudre des situations forts inconfortables (quoique, j’aurais bien aimé que Colbus intervienne moins souvent). J’y ai apprécié aussi le fait que l’auteur, Eric Stalner, ait pris l’initiative de développer les personnages, un peu trop même car il est vrai que certains passages entre Anthéa et Colbus semblent interminables d’autant plus que la voix off est très présente… toutefois, j’ai ressenti de l’attachement pour ces deux protagonistes. Mes tomes préférés sont « Lorsque vient la nuit » et « Toute l’éternité » qui forment une sorte de mini-cycle et qui me sont apparus proches de l’ambiance de la bd « La quête de l’oiseau du temps ». Ces deux albums apportent une touche de mystère bienvenue à la série et m’ont semblés plus dynamiques que les précédents tomes. Dans l’ensemble, je dois avouer que le scénario d’Eric Stalner est très classique au point qu’il peut décevoir les grands amateurs d’histoires médiévaux-fantastiques. Au niveau du dessin, j’ai adoré le trait d’Eric Stalner. Même si sa mise en couleurs est bonne car elle s’adapte bien selon l’intensité des scènes, j’aurais été curieux de contempler ses planches en noir et blanc. Au fil des tomes, son coup de crayon semble de plus en plus sûr. J’aime beaucoup sa façon de mettre les ombres, son trait clair et précis, ses décors détaillés et son sens du découpage. Il faut avouer aussi que l’auteur semble à l’aise pour dessiner les personnages féminins aussi bien quand il s’agit de représenter Anthéa que les autres protagonistes du même sexe… Malgré une trame très classique, j’ai apprécié « Le roman de malemort ». J’y ai aimé le coup de patte d’Eric Stalner le fait que le côté ésotérique du récit ne soit pas trop présent. Dans l’ensemble, bien que le récit présente des longueurs, la lecture m’est apparue agréable et sans prise de tête.

05/07/2008 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

Le roman de Malemort est une légende médiévale mêlant magie et reconstitution historique. À la suite d'Anthéa, l'héroïne attachante de cette histoire, Eric Stalner invente un Moyen-âge fabuleux, propice à l'aventure et au romanesque. Nous avons l'histoire d'un amour impossible entre la belle Anthéa et la bête Colbus à la fois être maléfique et vampire. Rien de neuf sous la planète bd mais une belle mise en oeuvre des acquis ! Je suis toujours aussi séduit par le dessin de Stalner avec son trait inventif et élégant. Les femmes sont belles comme des déesses mais les hommes sont laids comme des poux... Il aurait sans doute fallu plus d'équilibre à ce niveau. J'aime la façon que possède l'auteur de mêler aussi habilement l'historique au fantastique. Le procédé a bien été repris depuis et tellement galvaudé. Mêlant habilement plusieurs thèmes légendaires, plusieurs genres littéraires, plusieurs sources d'inspiration, l'auteur s'en sort plutôt bien et le lecteur y trouve son compte. C'est au final très sympa mais dispensable au niveau de l'achat de la collection.

06/04/2008 (MAJ le 17/04/2008) (modifier)
Par Pacman
Note: 3/5

Point faible de cette série : le scénario. Les personnages sont peu probables. Le vampire repentant contre l'ignoble inquisiteur et ses laquais, c'est somme toute plutôt banal. En plus les dialogues ne sont pas supers, un peu lourds avec ces jurons à consonnance vaguement moyennâgeuse. Point fort de la série : les dessins. Après notamment la série Le Boche, moyennement bien dessinée, Stalner arrive là au sommet de son art. Au fil des volumes, le dessin devient de plus en plus léché, précis. Les ex-libris vendus avec la première édition du tome cinq en sont une parfaite illustration. J'aimerais voir ces dessins illustrer un scénario un peu plus brillant.

17/01/2004 (MAJ le 07/04/2008) (modifier)
Par Tomeke
Note: 2/5

J'ai été assez déçu par cette série... Je trouve que l'histoire n'est pas prenante, elle offre peu de suspense et, à vrai dire, elle ne donne pas spécialement envie d'être suivie. A sa décharge, deux qualités sont principalement à relever : d'une part le dessin de Stalner et d'autre part, la qualité des dialogues, écrits selon les expressions et us et coutumes de l'époque, ce qui nous offre certaines phrases assez drôles. Hélas, malgré ces deux points positifs, la sauce n'a pas pris en ce qui me concerne, dommage...

25/11/2007 (modifier)